Les habitants de la cit� des 90-Logements la Vigie EPLF, situ�e en face de la mosqu�e des 700 logements, montent au cr�neau, par le biais de leur association "El Warda", pour s'opposer au projet de construction d'un immeuble de 5 logements F5 haut standing sur l'assiette o� sont implant�s ceux d�j� existants. Ils ont d�j� alert� les instances comp�tentes sur leur situation et demandent, dans une r�cente correspondance au wali, que soient annul�s les travaux d'excavation lanc�s par l'entreprise charg�e de la construction. Les propri�taires de ces logements EPLF, acquis � la fin des ann�es 90, s'insurgent contre le fait qu'en d�pit de "l'exigu�t� de l'assiette d'implantation" et du danger que cela repr�sente, entre autres par le va-et-vient des engins poids lourds dans leur cit�, on continue de faire la sourde oreille � leurs dol�ances. Le nouvel �difice leur "masquera" la vue, selon toujours le communiqu�. Un projet qui les a un peu d�contenanc�s car, selon les dires du communiqu�, ils s'attendaient � un am�nagement de ce coin en espace vert et � "la r�paration dans le cadre de la garantie contractuelle existante des b�timents acquis au prix fort et qui sont d�j� dans un �tat d�labr�". Ils contestent aussi "l'attitude des organismes qui d�livrent les permis de construire sans prendre le soin auparavant de v�rifier que toutes les conditions soient requises pour la r�alisation de ce projet". Le communiqu� souligne �galement que ce nouvel �difice "ne r�pond � aucune norme technique en mati�re d'urbanisme", des propos que conteste le repr�sentant de la DUC, joint par t�l�phone, "qu'ils s'opposent au projet, �a c'est leur droit le plus absolu, mais en ce qui concerne les r�gles de l'urbanisme, je peux vous affirmer qu'elles ont �t� bien respect�es". Contact� par nos soins, le directeur de l'EPLF nous affirme que ce projet "s'inscrit dans le cadre de la densification urbaine, laquelle se fait conform�ment � la loi en vigueur. En outre, nous ne pouvons entamer des travaux de construction sans �tre muni d'un permis de construire, qui est d�livr� par l'APC, et apr�s avoir au pr�alable formul� une demande aupr�s des services concern�s. Sans cela, nous n'aurions pas pu le faire. Nous avons int�gralement respect� la loi" et d'encha�ner sur un ton plein d'assurance "ils ne pourrait y avoir un espace vert dans l'assiette o� sera implant� le nouveau bloc. Tout simplement au POS (plan d'occupation du sol), il est pr�vu la construction d'un trottoir. D'ailleurs nous n'allons pas y toucher". Les habitants ne comptent pas baisser les bras, si jamais leurs revendications ne seraient pas prises en consid�ration. Les travaux de construction ont repris apr�s que le wali eut donn� instruction de leur annulation. "Toutes les instances comp�tentes, y compris le wali, ont admis que la loi n'aurait pas �t� bafou�e", s'explique notre interlocuteur. Affaire � suivre.