Le ministère de l'Education nationale compte rendre prochainement publics les résultats du deuxième trimestre. Le Conseil des lycées d'Algérie (CLA) a précédé sa tutelle en analysant déjà ce trimestre achevé. Selon l'étude du syndicat, les résultats des classes de terminale ont connu un net recul. Une conséquence du phénomène de l'absentéisme. Salima Akkouche - Alger (Le Soir) - Les lycéens désertent les classes avant la fin du deuxième trimestre. Un constat sur lequel alertent les syndicats du secteur de l'éducation depuis plusieurs années. Pourtant, le problème persiste toujours. Le jeudi 16 mars, achevait le deuxième trimestre de cette année scolaire. Samedi, le CLA, qui a rendu publique une étude sur les résultats de ce trimestre, a relevé que les résultats du 2e trimestre chez les première et deuxième années secondaires ont connu une nette amélioration contrairement aux classes de terminale. Un net recul a été enregistré chez les candidats à l'examen du baccalauréat. Ce recul, explique le syndicat, est dû principalement au taux d'absentéisme enregistré au courant de ce trimestre, notamment chez les redoublants. Ces derniers, souligne Idir Achour, porte-parole du CLA, préfèrent sécher les cours pour poursuivre des cours particuliers. Le problème de l'absentéisme n'est pas sans solution. Les syndicats autonomes estiment que l'introduction de la fiche de synthèse est la seule solution qui mettra fin à ce phénomène. La mesure est aussi l'une des 200 recommandations issues de la conférence nationale de l'évaluation du secteur. Le ministère de l'Education a donné son accord et en a défendu le principe. Ce dernier devait même entrer en vigueur depuis cette année notamment pour les élèves des classes de terminale. La colère des élèves de terminale, au début de l'année, contre la réforme du bac a fait reculer le projet de la refonte. Renvoyée aux calendes grecques, l'introduction de la fiche de synthèse a connu le même sort. Pourtant, estime Idir Achour, la fiche de synthèse est «indispensable pour mettre fin à l'absentéisme des élèves et rendre à l'école publique sa valeur».
