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10 jours après son triple meurtre
Le tueur de Taghzout réapparaît et tue encore son frère
Publié dans Le Soir d'Algérie le 21 - 06 - 2017

Ce qui s'est passé hier à Taghzout, cette paisible commune de la wilaya de Bouira mais qui a été tirée de l'anonymat suite au triple meurtre commis il y a de cela dix jours, peut faire penser à une véritable scène hollywoodienne, n'était la réalité des faits et les cadavres laissés derrière par le meurtrier et le deuil causé à toute une famille qui vient de perdre, avec l'assassinat d'hier, un quatrième membre de sa famille, en l'occurrence le père Abdelkader âgé de 75 ans.
Oui, l'assassin de Taghzout, comme il est désormais surnommé, et qui était en cavale depuis son triple homicide commis contre sa belle-sœur, son neveu et sa nièce, a récidivé malheureusement hier matin, soit 10 jours après, pour tuer froidement et à bout portant son frère, Abdelkader, âgé de 75 ans. Le tout pour une de ces histoires familiales d'héritage comme il en existe partout à travers le monde mais qui sont généralement réglées à l'amiable ou, le cas échéant, en recourant à la justice.
Oui, le défunt Abdelkader, qui se savait menacé par son propre frère Amar qui avait commis l'irréparable le 11 juin dernier lorsqu'il tua froidement trois personnes, a refusé de quitter les lieux malgré les conseils de la famille et des responsables de la sécurité. Mieux encore, le défunt Abdelkader a même envoyé des messages à son frère assassin, Amar pour lui dire qu'il lui pardonnait son geste et qu'il n'avait qu'à se rendre aux services de sécurité.
Ce mardi matin, alors que depuis 10 jours, les services de sécurité multipliaient, mais d'une manière sporadique, les ratissages et les recherches pour retrouver l'auteur du triple meurtre, en l'occurrence Amar B. âgé de 63 ans et qui était en fuite, ce dernier a récidivé. Il était 7 heures du matin, lorsque le défunt Abdelkader, du haut de ses 75 ans, prit la poubelle pour la déposer quelques dizaines de mètres plus loin, près du chemin communal d'où était censé passer le camion de la voirie quelques minutes plus tard durant cette matinée. Le défunt Abdelkader était accompagné par son fils aîné.
Son fils Ali, que nous avons rencontré hier sur place, nous raconte : «J'étais endormi sur la dalle que vous voyez là quand je fus réveillé par le bruit des coups de feu. J'ai vu mon père à terre, mon demi-frère courir et l'assassin qui était en train de recharger son fusil. Je pris mon fusil et je tirai dans sa direction deux coups de feu mais sans l'atteindre. A ce moment-là, l'assassin prit la fuite dans la direction du nord, à l'opposé de celle prise par mon demi-frère, et à un certain moment, une fois son fusil chargé, il tira dans ma direction trois coups de feu avant de prendre la fuite et disparaître dans la nature.»
«Lorsque je suis arrivé à hauteur de mon père, il était déjà mort. Son frère assassin était caché dans le maquis du ravin et lorsqu'il a surgi de ce ravin, il n'y avait aucune chance pour mon défunt père d'échapper aux coups de feu. Surtout avec ses 75 ans», dira en pleurs le fils Ali qui était, peu avant ces confidences, avec le responsable de la gendarmerie qui l'assurait de la mobilisation des services de sécurité et de la décision des responsables militaires de poursuivre les recherches et sans relâche jusqu'à la capture du meurtrier fugitif.
D'ailleurs, au sujet de ce relâchement qui a coûté la vie au père Abdelkader, tous les citoyens rencontrés sur les lieux, à commencer par les proches parents, étaient unanimes à dire que les responsables chargés de la sécurité de la famille ont failli à leur mission puisque, après quelques jours seulement, les gendarmes ont quitté les lieux laissant le champs libre au meurtrier qui venait de récidiver malheureusement en tuant son frère, une quatrième victime, une de trop.
Cela étant, notons que le représentant du wali, ceux de la gendarmerie et même les imams, étaient là pour appeler la famille et les enfants du défunt, les trois enfants encore en vie, afin de calmer les esprits et éviter l'escalade et la tentation de prendre les armes et se faire justice soi-même. Signalons que lors de notre arrivée sur les lieux vers 11 h, nous avons trouvé sur place le corps du défunt Abdelkader avant que la famille concède au procureur son transfert vers l'hôpital Mohamed-Boudiaf pour une autopsie avec la promesse du procureur de rendre le corps avant la prière du Dohr.
Entre-temps, alors que des centaines de citoyens, hommes et femmes, affluaient vers le domicile mortuaire sis dans cette localité de Thizuthar, à l'entrée du village El-Kaf-Ouarqouv, relevant de la commune de Taghzout, à 10 kilomètres au nord-est de Bouira, les camions de l'ANP et ceux de la gendarmerie continuaient de converger vers les lieux pour une opération de ratissage de grande envergure ; les responsables chargés de la sécurité ayant apparemment décidé d'en finir le plus vite possible avec cette histoire de mauvais goût, véritable drame social, qui n'a que trop duré.
Des citoyens ferment le siège de l'APC de Taghzout et réclament l'annulation de la liste des logements
Suite à l'affichage de la liste provisoire des 150 bénéficiaires de logements sociaux à Taghzout, commune située à 10 kilomètres au nord-est de Bouira, des dizaines de demandeurs de logement se sont rassemblés hier matin devant le siège de l'APC, en procédant à la fermeture du siège et en réclamant l'annulation de cette liste.
D'après les protestataires que nous avons rencontrés hier sur place, la liste a été établie selon les caprices du seul P/APC puisque selon eux, même le chef de daïra qui s'était déplacé le mardi soir vers l'APC leur a expliqué que la liste des bénéficiaires a été établie par le P/APC qui connaît mieux les familles nécessiteuses de sa commune.
Hier, alors que le chef de daïra leur avait déjà expliqué qu'il n'était pas habilité à annuler la liste, les protestataires étaient là, décidés à poursuivre leur mouvement et la fermeture du siège de l'APC jusqu'à ce que le wali prenne la décision d'annuler cette liste et de confier la redistribution de ces logements sociaux à une nouvelle équipe composée de cadres de la wilaya de Bouira. Des cadres qui seront neutres et qui ne seront plus influencés par les interventions tous azimuts qui ont malheureusement cours au niveau local.
Pendant toute la journée, les choses étaient restées en l'état et le wali n'a pas daigné envoyer un représentant pour expliquer à ces citoyens mécontents, qui sont très nombreux et dont certains d'entre eux ont déposé des dossiers depuis 15 voire 17 ans, mais sans en bénéficier, comment entreprendre un recours en citant les familles qui ne sont pas dans le besoin et qui en ont bénéficié afin que le travail de la commission des recours de la wilaya soit facilité pour éliminer ces indus bénéficiaires et les remplacer par les véritables nécessiteux.
Un cheval mort, abandonné en plein parc de loisirs
Un cheval décédé, appartenant à un particulier, se trouve abandonné en plein parc de loisirs de la forêt Erich depuis dimanche, sans que personne parmi les responsables ne bouge le petit doigt.
D'après les informations que nous avons recueillies hier, le propriétaire de la pauvre bête, qui serait morte par empoisonnement, a alerté pendant toute la journée de dimanche les responsables des services agricoles, puis ceux de l'hygiène communale de la commune de Bouira dans l'espoir de lui venir en aide pour évacuer cette bête et l'enterrer mais en vain. Lundi, au deuxième jour, lors de notre déplacement sur les lieux, aux environs de 15 heures, nous avons été frappés par l'odeur repoussante qui s'y dégageait ainsi que le gonflement de la bête à cause de la chaleur, alors qu'une partie antérieure a été dévorée par des chiens errants qui se sont ameutés pendant la nuit vers ces lieux.
Cela étant, ce qui nous a surpris est le fait que cet endroit de la forêt récréative d'Errich est très fréquenté par les athlètes et beaucoup de cadres et autres citoyens de la wilaya qui trouvent ce lieu idoine pour le footing quotidien et la remise en forme. En outre, pas loin, c'est-à-dire à quelques dizaines de mètres à vol d'oiseau, il existe d'abord le siège du Parc national du Djurdjura, le PND, ainsi qu'un détachement militaire. C'est dire que si les choses restaient en l'état, et avec la chaleur qui sévit ces derniers jours, si la bête qui se gonfle de plus en plus explose, elle risque de rendre les lieux infréquentables.
Alors ?


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