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CE MONDE QUI BOUGE
Washington et le sc�nario libanais Par Hassane Zerrouky
Publié dans Le Soir d'Algérie le 09 - 06 - 2005

Sur RFI (Radio France internationale), un repr�sentant de l'opposition libanaise d�clarait, sans se d�monter, que le but des Libanais est d'�viter � leur pays une situation de �guerre civile comme en Alg�rie� ! Des propos qui pr�tent malheureusement � sourire quand on sait que le Liban a connu une guerre civile de quinze ans (1975-1989) qui a tout de m�me fait 150.000 morts et des centaines de milliers de d�plac�s pour une population de 3 millions d'habitants, soit dix fois moins d'habitants qu'en Alg�rie ! Et ce, sans compter la destruction d'une partie de Beyrouth o� toutes sortes d'armes lourdes ont �t� employ�es par les diff�rents groupes arm�s de droite et de gauche ! Fermons la parenth�se et posons-nous la question de savoir si un �nouveau Liban� est en train de na�tre apr�s le d�part des forces syriennes.
La r�ponse est bien s�r n�gative. Pour une raison toute simple : hormis le parti de la gauche d�mocratique et les communistes — minoritaires au pays du C�dre —, aucune personnalit� politique ni aucun parti politique qu'ils soient pro-syriens ou anti-syriens n'a demand� la fin d'un syst�me politique fond� sur le confessionnalisme instaurant un v�ritable communautarisme politico-confessionnel ! En effet, le chef de l'Etat doit �tre un chr�tien maronite, le Premier ministre, musulman sunnite, et le pr�sident de l'Assembl�e nationale, chiite. La r�partition des si�ges de d�put�s au Parlement ob�it �galement � la m�me logique : 50% de chr�tiens et 50% de musulmans. Toutefois, les clivages politiques ne recoupent pas tout � fait les clivages confessionnels, ils se font �galement autour de logiques client�listes et claniques. Par exemple, les partis chr�tiens sont divis�s entre ceux qui regardent vers le puissant voisin syrien et ceux qui pensent que le salut du Liban se trouve � Washington et Paris. Il en est de m�me des partis implant�s parmi la masse musulmane : le Hizbollah ne repr�sente que les chiites et est soutenu � la fois par Damas et T�h�ran. Tandis que les sunnites se divisent entre pro et anti-syriens, voire panarabistes. Le seul d�nominateur commun entre ces partis politiques est la domination des grandes familles libanaises mi-f�odales mi bourgeoises au sens moderne du terme : les Hariri et les Karam� chez les sunnites, les Chamoun, les Frangi� et les Gemayel chez les maronites, les Djoumblat chez les Druzes. Dans un tel syst�me fond� sur l'�quilibre confessionnel, il n'y a pas de place pour la citoyennet�, et ce, faute d'absence de perspective politique d�passant les clivages politicoconfessionnels traditionnels. En revanche, un tel syst�me repr�senterait pour les Etats-Unis le sc�nario id�al � appliquer � la Syrie, pays �galement multiconfessionnel. En effet, le Bath au pouvoir n'a pas r�ussi � abolir au nom d'un panarabisme d�pass� historiquement les germes pr�-existants du confessionnalisme et du communautarisme. D'autant que l'objectif recherch� par Washington � travers le d�part contraint des forces syriennes du Liban suite � la R�solution onusienne 1559 est de faire tomber le r�gime syrien trop ind�pendant � leurs yeux, trop la�que et surtout seul pays de la r�gion � s'opposer � l'h�g�monisme isra�lien. Une perspective que facilite le r�gime autoritaire syrien qui, au lieu d'entreprendre des r�formes politiques hardies ouvrant la voie � un vrai multipartisme, r�prime son opposition et fait taire toute critique contre le pouvoir en place. La �r�volution libanaise� n'est en rien comparable � la �r�volution orange� ukrainienne ou � celle des �roses� en G�orgie. Pourtant, � l'image du d�funt journaliste Samir Kassir, il existe des femmes et des hommes dans ce pays qui luttent pour un syst�me politique d�mocratique d�confessionnalis�. Mais ils sont encore minoritaires. D'autant que des pays influents comme l'Egypte et l'Arabie saoudite soutenus par Washington n'ont pas int�r�t � voir le Liban devenir un mod�le � suivre dans le monde arabe.

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