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DES CAMERAS DE LA POLICE SURVEILLENT LA CAPITALE
Ce n�est pas du cin�ma !
Publié dans Le Soir d'Algérie le 09 - 07 - 2005

Selon un constat num�rique, le nombre des vols et agressions a sensiblement baiss� � Alger. Ce constat est le fruit d�une strat�gie de d�ploiement sur le terrain, mais �galement gr�ce � l�introduction du syst�me des cam�ras de surveillance. Il ressort en effet que les d�lits qui rel�vent de la petite et moyenne criminalit� ont enregistr� une chute consid�rable dans les principales art�res de la capitale.
Les �nergum�nes, qui avaient pour habitude d��cumer les lieux de grande affluence, ont d� abandonner leur stratag�me, tant le syst�me de t�l�surveillance de la police arrive, � chaque fois, � avoir raison de leurs machinations. Le chef de brigade qui g�re le service en question assure qu�au lancement du proc�d�, le travail a �t� des plus denses en raison de l�importance de la survenue des sinistres. Mais depuis que les bandes de malfaiteurs ont appris (� leurs d�pens) que leurs mouvements sont �pi�s par des cam�ras vid�o, ces derniers ont d� renoncer � leurs terrains de pr�dilection. Il faut dire que le service de la t�l�surveillance, est l�un des plus dynamiques de la salle des op�rations. Derri�re un pupitre, des policiers surveillent les �crans de t�l�vision. Le moindre mouvement suspect est suivi par un agrandissement de l�image. Si le service de t�l�surveillance impulse souvent des actions sur le terrain, le sch�ma inverse est tout aussi valable. Par le biais des postes radio et les appels t�l�phoniques re�us sur la ligne de police secours (17 ou 1548), les �l�ments de la brigade de t�l�surveillance orientent leurs zooms de telle mani�re � assister l�intervention des �quipes op�rationnelles sur le terrain. Aux environs de 15 heures une fum�e opaque se d�gage d�un immeuble. Celles-ci sont automatiquement rep�r�es. Boualem, lle chef de brigade, alerte sur-le-champ les �l�ments de la Protection civile et les patrouilles de police concern�es afin d�organiser une intervention rapide. Le quatre appareils de t�l�phone install�s sur le bureau n�arr�tent pas de sonner. Entre deux coups de fil, celui-ci re�oit des t�l�grammes auxquels il doit �galement donner suite. Visiblement rompu � cette cadence de travail, le policier en question exp�die le travail avec beaucoup d�efficacit�. Il est aid� par une �quipe tout aussi rod�e. Les principaux objectifs de la t�l�surveillance est de veiller � la s�curit� des citoyens et de leurs biens, a t-il assur�. Outre le suivi des mouvements des troupes lors d��v�nements majeurs, la brigade de t�l�surveillance est aussi charg�e de surveiller le flux routier. Les indications donn�es en temps r�el aident les brigades mobiles pour une meilleure gestion de la circulation des v�hicules. Il s�agit, �galement, de lutter contre toutes les formes de criminalit�s. De cette fa�on, plusieurs cas de vol et d�agression ont pu �tre solutionn�s en un temps record. C�est notamment le cas d�un individu qui a vol� une quantit� d�or dans une bijouterie. Croyant avoir r�ussi � prendre la en fuite, ce dernier �tait loin de se douter que son �chapp�e �tait suivie par des cam�ras. Apr�s avoir p�n�tr� dans un cybercaf� dans le but de changer son accoutrement, des forces d�intervention rapide avait d�j� boucl� le p�rim�tre. L�arrestation du fugitif n��tait plus qu�une simple formalit�. Des situations similaires ne se comptent plus. La derni�re en date est l�histoire d�un couple de touristes �trangers qui s�est fait d�rob� le portefeuille aux environs des Pins maritimes. M�me si les ind�licats ont pu �tre intercept�s par des policiers en civil, les mis en cause auront (comme d�habitude) jurer par tous les saints qu�il �tait innocents et que le portefeuille qui jonche sol pr�s d�eux a �t� jet� par les vrais voleurs. Seulement la certitude des �pr�sum�s� aura perdu de sont mordant quand il ont �t� invit�s � visualiser l�accomplissement de leur forfait. La survenue de rixes dans les gradins des stades du 5-Juillet a aussi trouv� sont rem�de. Les policiers de la salle de t�l�surveillance prennent le soin de balancer les images des bellig�rants sur le grand �cran du stade. Il para�t qu�en voyant leurs propres images d�filer sous leurs yeux, les �chauffour�es retrouvent souvent leur calme. Au quotidien, ils sont une trentaine d�interventions qui sont ainsi g�r�es par la brigade de t�l�surveillance. Le r�le de cette derni�re est parfois d�terminant dans le traitement de certaines situations sensibles. C�est notamment le cas du naufrage du B�char. Toutes les phases de l��chouage du navire ont �t� film�es par les cam�ras de la police. C�est sur la base de ces enregistrements que la justice a pu instruire cette affaire. S�il est �vident que la t�l�surveillance est tr�s efficace dans le cadre des missions de la police, il n�en reste pas que ce nouveau mode de travail est en pleine phase d�implantation. Un appel a d�ailleurs �t� lanc� aux entreprises publiques et priv�es afin de se doter de cet outil afin d��largir le champ de vision de la police.

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