Un dangereux r�seau vers� dans le trafic du foncier, assassinats et trafic d�influence vient d��tre d�mantel� par les unit�s du Service central de r�pression du banditisme (SCRB). L�affaire remonte au dernier Ramadhan o� le 2�me vice-pr�sident de l�APC de Bordj-El-Bahri et un citoyen ont �t� retrouv�s assassin�s par armes � feu. L�enqu�te a permis de savoir que le meurtre n��tait pas l��uvre de groupes terroristes. La piste du r�glement de comptes a �t� privil�gi�e par les enqu�teurs. Un gros trafic de faux documents a permis � la brigade comp�tente du SCRB de prendre l�affaire en charge. C�est ainsi qu�un individu qui se d�finit comme commandant des services secrets, et connu pour son introduction dans les affaires de transactions fonci�res � Bordj-El-Bahri, a �t� mis sous surveillance. Apr�s quatre mois de filature, les enqu�teurs ont d�couvert que l�individu utilisait une fausse identit�. Son interpellation aura permis la d�couverte du pot aux roses. L�individu n�est, en r�alit�, qu�un simple agent de s�curit� exer�ant au S�nat. Son arrestation a rendu possible la r�cup�ration de plusieurs documents sensibles. En effet, outre les faux li�s � l�attribution du foncier, les policiers ont �galement retrouv� plusieurs cartes de s�nateurs vierges et authentiques. D�ailleurs, celui-ci n�a pas manqu� d�en �tablir une � son nom. Une carte professionnelle d�un ancien journaliste, ainsi que des badges de la presse font aussi partie du lot d�couvert. Il a �t�, �galement, r�cup�r� 6 cl�s originales de voitures (406) appartenant au S�nat. Il est cependant � noter que les cartes professionnelles vierges des s�nateurs portent un cachet sp�cial d�un haut fonctionnaire de l�Etat. L�interrogatoire de l�inculp� a permis l�identification de 13 complices. 12 d�entre eux ont �t� arr�t�s et le treizi�me se trouve actuellement � l��tranger. Parmi les personnes interpell�es, figurent les cinq individus impliqu�s dans le meurtre de l�adjoint au maire de Bordj-El-Bahri et le citoyen qui �tait avec lui. Un fusil de chasse et un pistolet 7.65 ml ont �t� r�cup�r�s en plus d�un PA factice utilis� par le faux commandant du DRS. D�apr�s les premiers �l�ments de l�enqu�te, le d�funt �lu de Bordj-El-Bahri a �t� assassin� pour avoir refus� de signer de faux documents. Dans un point de presse anim� par les responsables du SCRB, il a clairement �t� annonc� que l�actuel maire de la commune concern�e est directement impliqu� dans le trafic cit� plus haut.