Urgence. 19 personnalit�s du handball alg�rien sur les 26 convi�es, ont ralli�, samedi dernier, le restaurant du Golf, du complexe olympique pour une analyse critique et objective de la d�b�cle de l��quipe nationale messieurs lors du dernier championnat d�Afrique des nations deTunis, r�pondant ainsi � la pressente demande de Yahia Guidoum, ministre de la Jeunesse et des Sports sur ce sujet. Acte. Meurtris dans leur chair apr�s �la descente aux enfers� de leur sport favori, ces personnalit�s, int�gres, comp�tentes, mais marginalis�es, n�ont pas h�sit� un instant � accourir au chevet de leur sport favori pour tenter l�extraction de ce mal qui le ronge depuis quelques ann�es. D�ailleurs, la d�signation de Lounes Amara, chirurgien-dentiste de formation, comme coordinateur peut �tre qualifi�e de symbolique. Constat. Assist� de certains directeurs centraux, le ministre a bross� un tableau exhaustif de la situation pr�valant dans le monde de la petite balle alg�rienne. Mettant en relief les inepties dans la gestion de la F�d�ration alg�rienne de handball (FAHB) par les membres du bureau ex�cutif de la F�d�ration alg�rienne qui se sont succ�d� durant les deux derniers mandats. �Je n�aurai jamais aim� vous rencontrer en pareille circonstance�, avoue d�embl�e le ministre � ce parterre constell�. Entrecoup�e de silences pesants, son intervention sera tr�s critique envers son d�partement. A l��couter, le MJS a failli, avant son arriv�e, par une absence de volont� politique dans le d�veloppement du sport en g�n�ral. �A cause du respect de la �d�mocratie�, malheureusement d�voy�e, et du laxisme de la tutelle, des cadres sont marginalis�s, d�autres sont exil�s � l��tranger et les jeunes cat�gories aux �oubliettes�. Pour lui, le MJS est faible, en ne prenant pas ses responsabilit�s dans cette descente aux enfers. �Aussi, je l�assume et je prendrai mes responsabilit�s�, affirme-t-il. Finie la r�cr�ation. �Est-ce le sort de l�Alg�rie d��tre meurtrie avec ces ratages � r�p�tition�, lance-t-il � l�assistance. Aussi, l�orateur mart�le la volont� de l�Etat de remettre de l�ordre dans ce monde du sport laiss� � l�abandon et malheureusement accapar� par des opportunistes v�reux. Retour. Apr�s ce vaste tour d�horizon peu reluisant, le ministre se focalise sur la FAHB pour affirmer que le nouveau d�cret sera appliqu� dans toute son int�gralit� en passant par des �tapes r�glementaires. �Comme le bureau f�d�ral a d�missionn�, d�clare- t-il, une assembl�e g�n�rale extraordinaire sera convoqu�e par le MJS et o� sera install� un directoire qui proc�dera � la mise en conformit� des statuts de la FAHB�. Concernant l�avenir de cette instance, il demande au coll�ge d��laborer un �plan Marshall� � travers un programme de r�habilitation du handball, � court, moyen et long terme qu�il veillera personnellement � son application. Il insiste que les futures actions de d�veloppement soient connect�es avec celles du sport scolaire et universitaire. D�bat. Ne voulant pas trop s�accaparer la parole, le ministre se met � l��coute des interrogations et des constats des certains membres de ce coll�ge. Pour la majorit� des intervenants, le danger d�un retour d�opportunistes, d�incomp�tents ou de leurs �clones� reste pr�sent tant que la composante de l�actuelle assembl�e g�n�rale de la FAHB n�est pas revue, filtr�e et d�barrass�e de ces intrus. Le sport d��lite, la sauvegarde des acquis, l�opacit� dans le dispatching des subventions aux clubs, l�organigramme de la FAHB, l�encadrement technique de l��lite et des jeunes cat�gories, la pratique au niveau de la base ont �t� les points dominants de cette seconde partie de cette rencontre. Avant de prendre cong�, le ministre a r�it�r� sa ferme intention de remettre le sport sur les rails. Interrogation . Contrairement au communiqu� du MJS annon�ant la mise sur pied de ce coll�ge avec une mention sur la subvention accord�e � cette instance, les d�bats de ce samedi n�ont pas connu une discussion approfondie � ce sujet. Le ministre ne l�a abord� que pour exiger des futures secr�taires g�n�raux des instances sportives d��tre form�s dans l�aspect juridique et administratif et financier. Et pourtant, un r�cent rapport d�une inspection du MJS a relev� la carence de la FAHB dans ce domaine. Le sera-t-il prochainement ? Le temps d�une pause-caf� et les travaux reprennent avec l��laboration d�une feuille de route. Avec la pr�sence des retardataires, lors des prochaines r�unions de ce coll�ge, le travail ne sera que plus performant mais l�oubli de certaines personnalit�s nous semble �nigmatique. O.K. La liste du coll�ge Amara Lounes, Akacha Ali, Benmaghsoula Abdeslam, Bouamra Sa�d, Bourouila Yacine, Belhocine Dja�far, Bouhalissa, Benhamouda Yahia, Boutaghane Abdeslam, Bendjemil Abdelkrim, Mme Belhadjoudja (n�e Benhamouda), Chebira Rabah, Chouchaoui Abdelkrim, Doballah Mustapha, Driss Dakik, Hachemi Fay�al, Henni Nour- Eddine, Lamdjadani Driss, Meskouri Rachid, Na�mane Badredine, Rachedi Mohamed, Selmi Sid-Ahmed, Tacine Meziane, Yefsah Dja�far, Mme Zaki Saliha n�e Bounemri. Impressions � chaud Yahia Guidoum (ministre de la Jeunesse et des Sports) : �Ce coll�ge de personnalit�s comp�tentes en handball travaillera en �troite collaboration avec le MJS � l��valuation de la situation de ce sport et l��laboration d�un programme d�actions efficace pour le r�habiliter. Apr�s la d�mission du bureau f�d�ral, un directoire sera install� et g�rera la FAHB sur une p�riode � d�terminer. Il est temps que l�Etat alg�rien applique une politique de r�habilitation du sport en g�n�ral. Lorsqu�un responsable �choue dans sa mission, il faudra qu�il parte. Il faut que tous soient impr�gn�s de cette culture qui n�est pas une sanction. C�est une morale et une �thique. L�int�r�t sup�rieur du pays l�exige�. Amara Lounes (coordinateur du coll�ge) : �C�est une premi�re prise de contact et rien n�a �t� d�cid� encore. Nous nous retrouverons prochainement pour �tablir toute une batterie de mesures pour r�habiliter ce sport. Pour ce qui est de l�assembl�e g�n�rale extraordinaire de la FAHB que le bureau f�d�ral d�missionnaire a convoqu�, je pense que le MJS.la refusera�.
