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Enquete : VIANDES HALLAL
IRLANDE, BELGIQUE, FRANCE, HOLLANDE, ALLEMAGNE,... ET PAYS MUSULMANS A CELVIA, dans les coulisses de la fraude (7) Par Amine Merouane Boulanouar
Publié dans Le Soir d'Algérie le 04 - 04 - 2006

�Je pr�f�re ne rien dire, je vous propose de venir sur le site de production o� vous constaterez tout de vousm�me. Avec un ami alg�rien, nous partirons demain � 4 heures ...�, ainsi r�pond Daniel Hertzog, le pr�sident de la soci�t� Zaphir � laquelle, appartient la marque Isladelice malmen�e par un m�dia, mais r�habilit� par la justice. Sans h�sitation aucune, � la premi�re question, Hertzog a opt� pour la transparence.
Par Amine Merouane Boulanouar
L�abattage rituel v�ritablement hallal. La photo montre le couteau du sacrificateur qui �gorge les dindes. A c�t� de lui, en permanence, un contr�leur � non employ� par l�abattoir � qui veille si la dinde � �gorger est saine et vivante. C�est ce contr�leur qui signe le certificat hallal et non le sacrificateur. Un deuxi�me contr�leur, apr�s l��gorgement, pour constater si les dindes ont �t� abattues conform�ment au rite. M�me le frigo est �scotch� hallal

Plus de quatre heures d�autoroute, nous arrivons � l�abattoir CELVIA � tr�s r�put� � dans la banlieue de Saint- Jean Br�velay, � 70 km de Rennes. L�abattoir est plut�t une usine qui abat quelque �110 000 dindes par semaine� en employant 4 �sacrificateurs� (selon des informations recueillies sur place, ils ne disposent pas de cartes de sacrificateurs malgr� les affirmations de Andr� Qu�ri�, le directeur d�abattoir, qui se sont r�v�l�es �tre des contrev�rit�s). Soit � raison de 8 heures effectives de travail pendant 5 jours, une moyenne d�abattage d�une dinde chaque 1,3 ... secondes. Que le lecteur appr�cie !!! Il est utile de pr�ciser que l�abattoir Celvia a pour principal client la soci�t� Zaphir qui ach�te 35% de la production. La production restante est destin�e � des entreprises transformatrices (telle Hoca Meat de Belgique, lire notre pr�c�dente �dition), � des grandes surfaces. Afin de s�assurer une production hallal, Zaphir ne compte pas sur les �sacrificateurs� de Celvia, mais plut�t a pr�f�r� acheter les services d�un organisme de contr�le, AVS, qui dispose sur place de 20 contr�leurs, des deux sexes, ainsi que de bureaux affect�s par Celvia. Les contr�leurs sont pr�sents dans l�abattoir uniquement pour les besoins de la soci�t� Zaphir. C�est-�-dire qu�ils quittent l�abattoir, une fois l�abattage des dindes destin�es � Zaphir, termin�. A savoir aussi que Celvia est oblig� d�attribuer des espaces � ces contr�leurs exig�s par son principal client. Sinon celui-ci peut trouver un autre abattoir fournisseur. Donc, ces contr�leurs sur le site sont ind�pendants de l�abattoir Celvia soumis aux d�sirs et choix de son plus grand client. Mais, Celvia profite de cette pr�sence de contr�leurs pour all�guer que toute sa production est hallal. Or ce n�est pas le cas puisque apr�s le d�part des contr�leurs, toutes les dindes mortes au cours du transport sont d�clar�es hallal, puisqu�aucun contr�le n�est r�ellement effectu�. Les contr�leurs le d�clarent, � voix haute, sur le site m�me. Mais les clients � abus�s ou complices � n�ont aucun doute puisque de sa propre initiative Celvia colle de vraies fausses �tiquettes hallal sur les barquettes. Confirm� par Qu�ri� luim�me qui est all� plus loin que la contrev�rit� en soutenant que �Celvia est contr�l� par AVS�.
Khaled Ziari, le responsable du contr�le, charg� de certifier hallal uniquement les produits de l�entreprise ISLADELICE. �Nous ne certifions pas les produits de CELVIA. Ils ne sont pas hallal�, pr�cise-t-il
Sur place, yeux dans les yeux, Khaled Ziari, le d�l�gu� de l�organisme de contr�le le d�mentira. Mais Qu�ri� persiste et pr�sente une convention le liant � un autre �organisme de contr�le�, la SFCVH, (lire nos �ditions pr�c�dentes) en impliquant le nom de la Mosqu�e de Paris. Une triple contrev�rit�. Il ne sera pas le seul dans cet abattoir du faux hallal o� tout est employ� pour tromper le consommateur musulman. Des preuves irr�futables sont disponibles et seront expos�es au moment voulu. �Nous effectuons une prestation pour le compte de Zaphir dans les locaux de l�abattoir Celvia�, tient � pr�ciser Khaled Ziari, qui nous accompagne lors de la visite. Deux semi-remorques sont stationn�s au d�but de la cha�ne d�abattage. Visiblement, on ne s�attendait pas � notre visite puisque une vingtaine de dindes mortes sont � m�me le sol (sans compter celles qui ont succomb� au cours transport encore dans les caisses). �Apr�s notre d�part, elles seront abattues autrement. Pour �viter le m�lange, nous mettons les dindes sacrifi�es rituellement dans des frigos, des chariots � part. Scotch, cha�nes, cadenas � l�appui�, confie subrepticement le premier contr�leur qui veille � ce que les dindes que le sacrificateur est sur le point d��gorger sont bel et bien saines et vivantes. Tous les sp�cialistes du hallal soulignent que c�est le premier constat � faire par le contr�leur. D�o� la n�cessit� imp�rative qu�il soit ind�pendant, c�est-�-dire non r�mun�r� par l�abattoir. Plus loin, apr�s l�abattage, un deuxi�me contr�leur charg� de v�rifier si la dinde a �t� �gorg�e selon le rite. Il en refuse une, c�est �Djamel originaire de Batna� dit-il en souriant et en faisant remarquer que la tenue du contr�leur est diff�rente de celles des autres employ�s de Celvia. Ils sont nombreux, chacun charg� d�une t�che pr�cise : �visc�rage, d�plumage, d�coupage, d�pouillage, etc., des caisses d�bordent de c�urs de dindes, d�intestins, de peaux ... �c�est ce qu�on appelle de la VSM, �viande s�par�e m�caniquement�, ironise Khaled, avec un sourire malicieux accroch� aux l�vres. Puis d�s qu�on lui rend un sourire condescendant, il susurre : �de la m...� Grand monde dans la salle de d�coupe o� Houari, un Oranais, contr�le si les carcasses de dindes portent bien le label �hallal� appos� auparavant dans la m�me cha�ne... Hertzog est toujours pr�sent, discutant avec le directeur d�abattoir. Deux fois seulement, il s�exprimera : �Attention au sang� et ces contr�leurs sont l� uniquement pour contr�le hallal et certifier la production que j�ach�te ...�. Et celle qui reste, environ 65% de la production totale ? Un geste comme pour dire que cela ne le regarde pas. Mais Qu�ri� intervient pour rassurer : �Toute notre production est hallal. Nous sommes contr�l�s par AVS...� Sans attendre, exc�d� Khaled le contredit : �Non, c�est faux. AVS ne contr�le pas Celvia. Nous travaillons certes dans votre site mais pour la soci�t� Zaphir pas pour vous�. �Tout ce qui ne porte pas ici notre label est du faux hallal�, poursuit-il. Qu�ri� est dans ses petits souliers. Un sacr� personnage, comme tous les trompeurs. D�autres contr�leurs dans la salle de d�coupe. Ici rien que les carcasses hallal destin�es � Zaphir, sur lesquelles l�estampille hallal d�AVS est tr�s visible. Pr�textant un besoin naturel, nous contournons la salle ... A c�t� une autre ... Des employ�s de Celvia (Centre d��laboration de viandes) sont occup�s � d�couper d�autres carcasses. Pas un seul contr�leur AVS ou autre. C�est la production restante destin�e � d�autres clients. �Elle n�a rien de hallal�, pr�vient Khaled qui nous propose de demander au directeur s�il a des certificats de contr�le. �Nous avons sign� une convention avec la SFCVH�, r�pond-t-il tout en l�exhibant. Il s�est m�me confectionn� des �tiquettes �hallal� pr�tes � �tre coll�es sur les barquettes. Le lendemain, croyant affaire � un d�marcheur, un responsable � Celvia soutiendra : �Ne vous en faites pas. Vous aurez les bons documents pour importer nos viandes�� comme ce certificat (n�63510), portant l�intitul� SFCVH, destin� � Divial (� Villiers-sur-Marne) et �tabli le 2 d�cembre dernier portant le cachet de Ceprovia (centre de production de viandes) qui n�est rien d�autre que Celvia m�me. Au royaume des fraudeurs, tout est possible. M�me pratiquer le faux hallal l� o� le v�ritable est si proche ... A onze heures, sur le chemin du retour, une question triture l�esprit : pourquoi tous les industriels de la viande intervenant dans le march� du hallal ne font pas comme Hertzog ? C�est si simple. * Lire pr�c�dentes �ditions.
A suivre
A. M. B.
Contradictions et doutes
Dans la t�l�copie (document 1) transmise par M. Belatoui, pr�sident de l�organisme de contr�le AVS, celui-ci soutient que AVS ne participe �en aucune fa�on � la certification hallal d�autres productions de l�abattoir� [qui] recouvre � la fois des productions hallal et non hallal�. Mais dans un prospectus (document 2), d�AVS, il est pr�cis� que AVS a pour partenaire l�abattoir CELVIA qui est un de ses partenaires. Contradictions. O� est le vrai ? O� est le faux ? Apr�s l�envoi d�une t�l�copie, M. Belatoui nous a t�l�phon�. Mis face � la contradiction, apr�s avoir employ� un ton arrogant croyant s�adresser � son boy, il a pris la poudre d�escampette en nous raccrochant au nez. Pourtant, aucune question n�a �t� pos�e sur ceux qui sont derri�re AVS. Il ne s�agit pas d�une affaire de journalisme.


Dans les bacs, dans les cartons, dans les frigos, dans les cageots, tous les produits certifi�s hallal sont mis � part, et m�me envelopp�s et scotch�s avec un ruban adh�sif propre � l�organisme de contr�le. A l�abattoir m�me, sur site, le contr�leur colle les �tiquettes hallal contrairement � des �organismes de contr�le� fraudeurs. M. Andr� Qu�ri�, directeur d�abattoir : �Notre production est hallal 100 %�. �Faux�, r�torque le contr�leur
M. DANIEL HERTZOG (GERANT DE ISLADELICE)
�Nous allons produire en Alg�rie�
Des Marocains, jaloux par sa notori�t� et r�ussite, ont tout fait pour l�emp�cher de venir investir en Alg�rie. D�abord en employant les m�dias, et notamment un hebdomadaire manipul� � travers une enqu�te relative au march� hallal dans laquelle Hertzog a �t� accus� de pratiquer le faux hallal (la justice le r�habilitera et obligera l�hebdomadaire � publier le jugement pour avoir diffus� �des informations inexactes et diffamatoires�). En fait, la condamnation �tait �li�e � la teneur en amidon des produits de charcuterie...�. Telle la pauvret� qui s�abat sur le monde, ses rivaux et adversaires se sont ligu�s � un quarteron de Marocains pour monter une campagne de calomnies et de d�nigrement. Mais cette derni�re a pris effet lorsque Hertzog a opt� pour l�Alg�rie et non le Maroc. Calculateurs jusqu�� l�os, ces individus lui ont d�roul� le grand tapis pour qu�il investisse �... Oujda �parce que le grand march� alg�rien est tout proche�, confie-t-on. Ces informations ne proviennent pas de Hertzog, mais d�un de ses proches, un Alg�rien qui le conna�t bien pour avoir travaill� longtemps avec lui. Pr�sident de la soci�t� Zaphir qui produit la marque Isladelice (p�t�s, cachirs,...) il a bien voulu nous accorder cette interview.
* Comment vous-�tes vous organis� pour assurer � votre client�le musulmane des produits hallal ?
� Nous sommes li�s par contrat avec la soci�t� AVS � laquelle nous avions confi� le contr�le de tous les produits que nous commercialisons. L�ensemble de notre marchandise est authentifi�e hallal par l�association AVS
* Comment proc�dez-vous ?
� Lorsqu�on a un fournisseur, nous faisons visiter les abattoirs, les �tablissements de transformation par les contr�leurs d�AVS afin qu�ils fassent un diagnostic � propos du nombre de contr�leurs n�cessaire, des postes o� ils doivent contr�ler... suite � cela, lorsque nous entamons le travail avec un abattoir ou avec un outil de transformation ou lorsque les fournisseurs travaillent pour nous, les contr�leurs d�AVS sont pr�sents en permanence, du d�but jusqu�� la fin du travail
* En quoi consiste votre production ?
� Nous commercialisons principalement de la charcuterie cuite, �galement des produits surgel�s � base de volaille, et aussi des produits surgel�s � base de b�uf
* D�o� provient la mati�re premi�re ?
� La mati�re premi�re volaille provient exclusivement de Bretagne (France) et la mati�re premi�re b�uf provient pour 70% de France, et 30% d�Irlande
* Quel commentaire faites-vous en ce qui concerne le march� de la viande dite hallal ?
� C�est un march� important. Comme c�est un march� qui n�est pas r�glement�, chacun agit comme il l�entend et comme bon lui semble.
* Vous ne dites rien en ce qui concerne les fraudes, le trafic...
� Nous concernant, nous travaillons exclusivement avec l�association AVS, ceci nous met � l�abri de tout trafic
* Pourtant, vous avez �t� condamn� par la justice pour tromperie.
� Nous avons �t� condamn� en 2000 suite � une enqu�te de la r�pression des fraudes. Les services de la r�pression nous reprochaient l�utilisation de d�nomination trompeuse sur nos produits. C�est-�-dire que nous utilisons dans la fabrication de nos saucissons plus de volaille que de viande de b�uf ou de veau, dans la description des ingr�dients, c��tait bien mentionn� mais dans la d�nomination du produit, il n��tait pas mentionn� �saucisson volaille-b�uf� ou �saucisson volaille-veau�. Lors du premier contr�le, les services des fraudes nous ont reproch� cela. Imm�diatement apr�s, nous avons chang� la d�nomination. Nous avons �t� condamn�s � une amende. C��tait la premi�re et unique condamnation qui n�a rien � voir avec le hallal. L�hebdomadaire L�Express a repris de mani�re partielle notre condamnation et nous a accus�s de faits inexacts ; nous l�avions assign� en justice qui nous a donn� gain de cause pour diffamation et mensonges.
* Avez-vous song� � investir en Alg�rie ?
� Oui. En 1999, j�ai �t� en Alg�rie. H�las, je ne suis pas tomb� sur des interlocuteurs de confiance. Mais en 2002, nous avons nou� des relations commerciales avec la soci�t� Frigo-Oasis. Au fil des ans, c�est devenu une relation de confiance et ainsi nous avons d�cid� d�un partenariat. Sur cette ann�e 2006, nous allons investir dans un outil de transformation de viande de b�uf, en Alg�rie, quelques ann�es apr�s, nous envisageons toujours en Alg�rie d�autres transformations de viandes.
* Pourquoi avez-vous choisi l�Alg�rie ?
� Notre entreprise Isladelice a, en France, une grosse client�le alg�rienne, donc de nombreux contacts avec les Alg�riens. C�est par le biais de cette client�le que nous avons connu M. Kahlouche, le patron de Frigo-Oasis avec lequel nous avons nou� une relation de confiance. Gr�ce � lui, nous connaissons ce pays. Il nous a sensibilis� sur les possibilit�s offertes en mati�re d�investissement.
* Que vous inspirent les attaques dont vous avez fait l�objet dans la presse fran�aise ?
� Elles ne sont pas anodines. Lorsqu�on acquiert une importance dans le march�, cela fait l�objet de convoitises et de jalousies. [Les investigations entreprises nous ont permis de savoir que les pressions m�diatiques contenues dans un hebdomadaire ont �t� men�es par le lobby marocain dans le but d�obliger Hertzog � venir investir au Maroc, pr�cis�ment � Oujda].
Propos recueillis par A. M. B.

Tromperie, faux et usage de faux
Au lendemain de la visite effectu�e � l�abattoir CELVIA o� la pratique frauduleuse du faux hallal est clairement constat�e, nous voulions en savoir plus sur le proc�d� employ� pour tromper les consommateurs une fois de plus par le biais des vrais faux certificats hallal. Employant la m�thode de �la cam�ra cach�e�, nous avons joint Stephane Sall�, directeur g�n�ral, en pr�textant d�sireux signer une convention pour l�achat de dindes pour des soci�t�s alg�riennes, mais � condition qu�elles proviennent d�animaux abattus selon le rite musulman. Celui-ci a pr�f�r� d�l�guer le �sp�cialiste�, Antoine Henry. Evidemment que ni l�un, ni l�autre ne savaient que nous avions visit� l�abattoir la veille m�me. S�r de lui, avec un ton convaincant, Antoine Henry arguera que �nous faisons 100 % du hallal. Nous avons sur place des sacrificateurs et aussi des contr�leurs�. Il l��crira m�me (lire fac-simil� de la photocopie ci-dessus). Interpell� sur la n�cessit� de fournir des certificats hallal indispensables pour l�importation, il affirmera : �Vous aurez tous les bons documents n�cessaires. Ne vous en faites pas�� Mais de qui proviennent- ils ? �Vous le saurez lorsque vous viendrez. Nous avons tout�; confirmera-t-il ce que nous avons su la veille gr�ce � Andr� Querie, le directeur de l�abattoir, qui a r�v�l� l�existence d�une convention avec la SFCVH mais sans la pr�sence permanente et effective, visuelle de contr�leurs. Selon des juristes avertis, cela n�est rien moins que de la tromperie, du faux et usage de faux. Que font les services de la r�pression des fraudes qui, dans ce cas, sont habilit�s � sanctionner, et qui se trouvent � 20 km de l�abattoir CELVIA ?


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