Le groupe de l�Entreprise nationale des communications (ENTC) entame un tournant d�cisif quant � l�avenir de ses filiales. Un bref historique sur cette entreprise qui faisait figure de g�ant des t�l�coms au niveau africain, et qui a subi, � l�instar d�autres entreprises, les terribles effets de la restructuration. A l�origine, c��tait le projet t�l�phone qui a donn� naissance au complexe mat�riels t�l�phoniques (CMTL) avec la cr�ation de 2 000 postes d�emplois. Le r�ve fut presque r�alis�, lorsque les premiers produits (appareils t�l�phoniques et centraux) commen�aient � sortir de l�usine de N�grier. Le ch�mage fut absorb� en grande partie gr�ce � la Sonelec, qui fut, d�ailleurs, la premi�re entreprise � construire une grande cit� pur loger ses cadres, ainsi qu�une bonne partie des travailleurs. Vers la fin des ann�es 1980, la chute brutale du prix du p�trole rappelle aux Alg�riens leur fragile prosp�rit�. Beaucoup d�unit�s industrielles ont d� baisser rideau, l�ENTC n��chappera pas � cette tragique sentence. Le choix �tait simple pour survivre, un seul choix s�impos�, le d�part volontaire de la majorit� du personnel. Le r�ve industriel pris donc fin et une main d��uvre hautement qualifi�e �tait perdue � jamais. La reconversion s�annonce aujourd�hui difficile, mais pas impossible. Au si�ge de l�ENTC, la longue entrevue que nous avons eue avec le staff de l�entreprise, nous permet d�avancer que l�espoir reste permis de faire revivre cette entreprise, notamment avec les deux filiales Soremep SPA et Inatel. La Soci�t� d��tudes et de r�alisations m�talloplastiques (Soremep) ses activit�s sont vari�es, �tudes d�engineering, construction m�tallique, �quipements de signalisation ferroviaire, injection plastique, usinage m�canique, circuit imprim� simple face� Cette unit� fut cr��e en janvier 2001 avec un capital social de 235 500 000 DA et d�marre sa production avec un effectif de 150 personnes pour atteindre 261 en 2005. Les clients potentiels de Soremep sont le minist�re de la D�fense nationale. Concernant le mobilier m�tallique et SNTF et Simens (Autriche) pour la signalisation ferroviaire. Un regard sur le tableau de bord financier de l�entreprise, autorise beaucoup d�espoir pour l�avenir. Le chiffre d�affaires de 68 MDA affichait en 2001 passe � 43 MDA en 2005. Les perspectives envisag�es � l�horizon 2008 sont ax�s sur les m�mes activit�s avec d�autres cr�neaux tels que l�int�gration d�ascenseurs et surtout la soustraitance ainsi que la maintenance des �quipements. Disposant d�une main d��uvre hautement qualifi�e, l�entreprise peut assurer, en effet, une prestation de qualit�. Pour ce faire, les principales actions envisag�es telles que certification ISO 900 IV 2000, mise en r�alisation de partenariat, acquisition de nouveaux march�s, d�veloppement de nouveaux produits, cr�ation de nouveaux postes d�emploi, organisation l�g�re, flexible et efficace, et la prise en charge des aspects environnementaux. Toutefois, le groupe ENTC ne compte pas abandonner son cr�neau initial, les t�l�coms, ce qui explique la cr�ation d�une soci�t� d�nomm�e Inatel. Cette soci�t�, cr��e en mars 2001, a pour objectif la recherche, le d�veloppement de la production, ainsi que l�exportation et la distribution des produits de t�l�communication et produits assimil�s. Elle peut, en outre, intervenir directement ou indirectement sur les op�rations susceptibles de faciliter les extensions ou le d�veloppement du produit. En premier lieu la production des �quipements de communication et de transmission pour r�seau fixe et mobile reste une activit� strat�gique pour l�entreprise, de m�me que la r�alisation des �quipements de radiocommunication VHF, UHF. Ces produits � application civile et militaire font l�objet d�une demande moyenne de 10 000 unit�s/an. Inatel dans son programme � moyen terme envisage la production de cartes intelligentes, ainsi que des �quipements WLL. La formule de partenariat reste une option importante pour l�avenir du groupe qui est pr�t � �tudier toute forme de participation au capital. L�atout majeur de la soci�t� � d��ventuels partenariats sont les quatre crit�res dont dispose la soci�t�, � savoir La connaissance des march�s, la disponibilit� d�infrastructures, un important parc machines et surtout une main d��uvre hautement qualifi�e. Reste, cependant, un probl�me majeur pour le red�ploiement de cette entreprise, celui de la communication, car cette entreprise peut rena�tre de ses cendres pour peu quand lui accorde d�abord un cr�dit confiance et lui permettre, d�autre part, de se faire conna�tre dans cette nouvelle donne socio�conomique. MM. Zaroua Abdelkader et Abderrahim El Ouchdi, respectivement directeurs des deux filiales (Soperem et Inatel) sont convaincus que la condition premi�re pour la r�ussite de leur objectif reste un label de qualit�. Pour cela, il suffit de d�couvrir les produits d�Inatel et de Soperem. Quant aux P-DG et DG du groupe, en l�occurrence Mourad Bouri et Si-Ahmed Bennani, ils restent confiants quant � l�avenir de l�ENTC et de ses filiales.