Si les op�rations de d�samiantage sont men�es au niveau de certains �difices � travers le pays � coups de sommes colossales, � Ouacifs, chef-lieu de da�ra, situ� � pr�s de 35 km au sud de Tizi-Ouzou, cette mati�re fortement canc�rig�ne qu�est l�amiante serait servie � m�me la table, et ce, depuis des ann�es et dans l�ignorance de tous. Et pour cause, l�on parle d�un consistant tron�on du r�seau de distribution de l�eau potable desservant la localit� qui serait � base de celte dangereuse mati�re filamenteuse. Le subdivisionnaire de l�hydraulique de la circonscription (Ouacifs et Ath-Yenni), nous confirma tout r�cemment l�information que nous d�tenions quelques jours auparavant d�un m�decin, tout en �cartant tout danger de contamination, s�appuyant sur une certitude scientifique, dit-il, selon laquelle la mati�re (l�amiante) ne constituerait point un danger quand le r�seau est tout le temps plein, ce qui est le cas du r�seau en question. Une v�rit� scientifique que remettent en cause bien d�autres voix tout aussi autoris�es que nous avons sollicit�es fort � propos et qui mettent l�accent, elles, sur le ph�nom�ne de l'�rosion cons�cutivement � l�action de l'eau, selon son pH, ce c�fficient d�terminant l�acidit� et la basicit� d�un quelconque milieu, sur la paroi de la conduite, sans omettre de parler de ces plus ou moins longues dur�es de p�nuries de ce pr�cieux liquide qu�est l�eau, surtout en saison estivale, dur�e assez suffisantes pour permettre la d�sint�gration de ces m�mes parois int�rieures des canalisations. En tout �tat de cause, quand bien m�me l�impact de cette information connue des autorit�s et autres services concern�s n�est pas quantifi� en l�absence de statistiques quant � d��ventuels cancers contract�s dans les m�nages aliment�s en eau potable � partir du tron�on suscit�, l�on ne semble point s��mouvoir outre mesure. L�on se contente simplement de nous r�torquer, quant � un �ventuel projet de r�fection du r�seau incrimin� pour �liminer d�finitivement la hantise d�une �ventuelle contamination, que cela se limitera a seulement une partie de ce dernier, soit une longueur de pr�s de 80 m�tres, � la charge de l�OPGI, pour les besoins de contourner l�assiette (en face du Palais de justice) o� sont men�s depuis janvier dernier les travaux de r�alisation d�une partie d�un programme de LSP (logements sociaux participatifs). Les enfants ont eu leur carnaval Pour la premi�re fois qu�elle est c�l�br�e dans la r�gion, la Journ�e mondiale de l�enfant a �t� f�t�e avec faste au niveau de la da�ra de Ouacifs. Diverses activit�s ont �t� concoct�es � l�occasion et ont suscit� un �cho favorable aupr�s des enfants. En effet, en �troite collaboration avec certains �tablissements scolaires et le club sportif local, le CSACO, la Maison de jeunes de la localit� a initi� un carnaval auquel ils �taient pr�s de deux cents ch�rubins � prendre part. Admirablement encadr�s de leurs instituteurs et de leurs entra�neurs, les enfants, habill�s dans la pure tradition kabyle, burnous pour les enfants et robes et bijoux pour les filles, portaient divers masques, tatouages multicolores et objets qu�ils ont eux-m�mes confectionn�s pour une balade sur un itin�raire de pr�s d�un kilom�tre. Durant pr�s d�une heure, le chef-lieu de da�ra de Ouacifs a vibr� aux sons innocents de ces bambins avides de s�ext�rioriser sainement. Tant�t des chants r�volutionnaires, tant�t des slogans � la gloire de la JSK et au combat identitaire, et ce, devant des adultes admiratifs. Une fois le circuit effectu�, les enfants ont dans� sur la musique d�un discjockey dans la cour de la Maison de jeunes. Malgr� ce retentissant succ�s, les organisateurs ont tenu � montrer du doigt les autorit�s locales qui ont brill� par leur absence et certains �tablissements scolaires, bien que sollicit�s, qui n�ont pas jug� utile de participer. D�autre part, l�association culturelle Tafsut n tamet d�Ath-Boumehdi a �labor� un autre menu festif � l��cole primaire Hocine-Kacha. Des spectacles de clowns ainsi que des num�ros de magie avec le magicien Abderrahmane Aziz ont �merveill�, trois heures durant, une assez forte assistance enfantine. Une admirable exposition de divers travaux manuels effectu�s par les �l�ves tout au long de l�ann�e scolaire ainsi qu'une exposition vente de livres pour enfants dont de nombreux dans la langue cher � Mammeri. Le premier responsable a tenu � remercier l�association des parents d��l�ves, la directrice de l��cole primaire Kazouh-Hocine et le maire pour leurs pr�cieux concours. ATH-YENNI Pour que les enfants se souviennent de Hakim Lamamri Sous l�impulsion du comit� communal de f�tes, et en �troite collaboration avec le mouvement associatif local, les associations culturelles Talwit, Yani et Talsa, le club sportif USAY, les associations des parents d��l�ves, le comit� local du Croissant-Rouge et la direction de wilaya de l��ducation, la commune d�Ath-Yenni a abrit� les 31 mai, 1er et 2 juin, la premi�re �dition du festival pour l�enfance. Intervenant � l�occasion de la Journ�e mondiale de l�enfant, ce festival porte le nom de Hakim Lamamri, cet ami des enfants ravi aux siens, l�ann�e �coul�e, � 37 ans, apr�s une subite maladie. D�ailleurs, c�est en son village natal, Tigzirt, que le coup d�envoi de cette manifestation a �t� donn� par le d�p�t d�une gerbe de fleurs sur sa tombe, suivi d�un recueillement avant que sa m�re entour�e du P/APC et du chef de da�ra d�Ath-Yenni proc�dent ensemble � la d�couverte d�une fresque � son effigie r�alis� par l�artiste Djamal Sennane et accroch�e sur la devanture du si�ge de l�association culturelle locale Tighri n ilmezyen, donnant sur la place centrale du village. Un moment d�une extr�me �motion. Pour avoir �lev� le fils unique que fut Hakim, sa tante s�est effondr�e en pleurs, ce qui a eu pour effet de titiller la sensibilit� des pr�sents qui n�ont pu emp�cher les larmes de couler, cr�ant une atmosph�re poignante. La tr�s belle production de la chorale polyphonique de la maison de culture Mouloud Mammeri de Tizi- Ouzou, sous la conduite de Rabah Tissilia, a ouvert la bal. Des spectacles de magie, du th��tre, une sortie en plein air � Tslatha avec au programme divers jeux, tournoi de football et activit�s culturelles diverses et, enfin, deux kermesses �taient au programme de ces trois jours. Cette premi�re �dition a �t�, � bien des �gards, une r�ussite. Elle a permis aux enfants de se d�fouler et les promoteurs du festival promettent beaucoup mieux pour les prochaines �ditions o� l�on projette d�ores et d�j� d�impliquer activement les enfants � travers des activit�s qu�ils auront eux-m�mes concoct�es.
