Poursuivant la traque des criminels dont les actes de malfaisance pr�occupent la population de la wilaya qui, peu habitu�e � la multiplication des actes criminels de toute nature et surtout � leur m�diatisation syst�matique, croyant �tre en face d�un ph�nom�ne particulier � la wilaya, manifeste son m�contentement � l�exemple de ce qui s�est pass� r�cemment � Souk-El- Tenine, da�ra de Ma�tkas � la suite de l�enl�vement et de l�assassinat du jeune �colier Ali Hadjar et � A�n El Hammam au lendemain de l�assassinat d�un chauffeur de taxi. La police judiciaire multiplie les op�rations de contr�le et d�intervention qui aboutissent � des r�sultats modestes mais palpables tels que l�arrestation, le 29 mai de 7 malfrats au boulevard Krim-Belkacem de Tizi-Ouzou dont trois ont �t� plac�s sous mandat de d�p�t sous l�inculpation d�association de malfaiteurs, de vol qualifi� et de complicit�, d�h�bergement de criminels, de recel d�objets vol�s et de menaces. Quatre de leurs acolytes ont �t� plac� sous contr�le judiciaire. Dans la nuit du m�me jour les services de la S�ret� de wilaya ont d�clench�, conjointement avec la BMPJ de Tizi-Ouzou et de Dra�-Ben- Khedda, une op�ration au niveau du chef-lieu de wilaya et de ses environs, qui s�est sold�e par l�interpellation de douze suspects parmi lesquels onze furent soumis � un examen de situation tandis que le douzi�me, pr�sent� au parquet, fut inculp� pour d�tention et usage de stup�fiants. Le 16 mai, c��taient 41 pilleurs de sable qui ont �t� arr�t�s en flagrant d�lit d�extraction illicite de sable, de vol de sable, de pollution des forages d�eau potable, de la nappe phr�atique... Parmi ces dernier, 33 furent plac�s sous mandat de d�p�t. Ces r�sultats n�ont pas l�air de calmer l�ire de l�opinion publique, notamment les commer�ants qui continuent de se plaindre des vols et des agressions pointant parfois du doigt les services de s�curit� absents sur le terrain � partir de 18/19 h, selon certains intervenants lors de la r�union organis�e par les arouch sur le foncier, les lieux de d�bauche et l�ins�curit�. Certains sont all�s bien plus loin en parlant de laisser-faire, voire de complaisance de certains �l�ments. L�insuffisance des moyens humains et de couverture territoriale de la wilaya par les service de police revient comme une revendication r�currente malgr� les efforts d�ploy�s dans ce sens par les autorit�s concern�es, consid�r�s comme insuffisants par certains milieux.
