Deux ministères pour mettre en œuvre les sept axes de la stratégie énergétique de l'Algérie    Nouveaux horaires de travail dans les établissements postaux    Le Portugal annonce officiellement sa reconnaissance de l'Etat palestinien    Les armes du Hezbollah et les leçons à tirer de la Syrie, de l'OLP et de l'Algérie    Des dizaines de colons prennent d'assaut Al-Aqsa    Athlétisme : Djamel Sedjati marque les esprits    L'Algérie reprend sa place et confirme sa voie en athlétisme et en gymnastique    Défaite de la sélection algérienne face au Sénégal    Tout pour assurer une rentrée scolaire réussie    La veuve de l'ex-gendarme et ses 4 filles dorment dans un dortoir collectif privé    L'opération solidarité scolaire élargie    Célébration vivante d'un patrimoine musical    Duo posthume Whitney Houston-Callum Scott    L'Algérie, la Chine et la Russie au troisième soir    Bechar: lâcher de 300 canards colvert au lac du barrage "Djorf Torba"    Des pluies sur plusieurs wilayas du pays lundi et mardi    Génocide à Ghaza: le bilan s'alourdit à 65.344 martyrs et 166.795 blessés    Chargé par le président de la République, le Premier ministre effectue une visite de travail dans la wilaya de Jijel    Baddari supervise la cérémonie d'ouverture de la nouvelle année universitaire    Journée internationale de la paix: Guterres appel à la paix et à la fin des conflits    Face aux nouvelles mutations énergétiques régionales et mondiales    Tirer les leçons des expériences passées    Le président de la République instruit le Gouvernement d'accomplir ses missions avec une grande rigueur    Brahim Ghali: toute solution ne respectant pas la volonté du peuple sahraoui est "totalement rejetée"    Les organisations de la famille révolutionnaire saluent l'intérêt accordé par Monsieur le président de la République à l'histoire et à la mémoire nationale    Le président de la République préside une réunion du Conseil des ministres    ONSC : Hamlaoui a reçu une délégation de notables de la wilaya de Djanet    Nasri félicite Djamel Sedjati pour sa médaille d'argent au 800 m à Tokyo    Création d'un comité central chargé du suivi de la réalisation des lignes minières Est et Ouest    L'Algérie, la Chine et la Russie au 3e soir du 13e Festival de danse contemporaine    Ouverture du 13e Festival international du Malouf: célébration vivante d'un patrimoine musical    Aït Messaoudene au chevet des victimes après une attaque de chien mortelle    Ali Badaoui en mission de reconnaissance en Chine    Rentrée scolaire: l'Etat engagé à assurer les fondements du développement cognitif pour une génération éveillée    Athlétisme/Mondiaux-2025 : l'Algérien Djamel Sedjati remporte la médaille d'argent sur 800 m    Basket / Championnat arabe des clubs féminins/Finale : le GS Cosider décroche la médaille d'argent    Programme TV - match du mercredi 29 août 2025    Programme du mercredi 27 août 2025    L'Algérie et la Somalie demandent la tenue d'une réunion d'urgence du Conseil de sécurité    30 martyrs dans une série de frappes à Shuja'iyya    Lancement imminent d'une plate-forme antifraude    Les grandes ambitions de Sonelgaz    La force et la détermination de l'armée    Tebboune présente ses condoléances    Lutte acharnée contre les narcotrafiquants    La Coquette se refait une beauté    Cheikh Aheddad ou l'insurrection jusqu'à la mort    Un historique qui avait l'Algérie au cœur    







Merci d'avoir signalé!
Cette image sera automatiquement bloquée après qu'elle soit signalée par plusieurs personnes.



REACTIONS
Entre satisfactions et r�serves
Publié dans Le Soir d'Algérie le 06 - 11 - 2006

L��nonc� du verdict condamnant � mort par pendaison Saddam Hussein et deux de ses lieutenants a suscit� une foultitude de r�actions de par le monde. Si les Etats-Unis d�Am�rique et la Grande-Bretagne se sont d�clar�s satisfaits du verdict, les Europ�ens ont eu une attitude plut�t r�serv�e, � la limite de la d�nonciation de la sentence prononc�e. Les organisations internationales de la d�fense des droits de l�homme ont d�nonc� plus ouvertement la peine capitale retenue contre Saddam et deux autres accus�s.
La Maison Blanche se f�licite de la condamnation � mort prononc�e contre Saddam Hussein, a annonc� dimanche le porte-parole de la pr�sidence am�ricaine, Tony Snow, sur la cha�ne de t�l�vision NBC. Les pays occidentaux ont exprim� leur satisfaction de voir l'ancien pr�sident irakien Saddam Hussein condamn� � mort pour ses crimes, m�me si les Europ�ens faisaient �tat de leur r�ticence face � la peine capitale. L'organisation de d�fense des droits de l'homme Amnesty International mettait, quant � elle, en doute l'impartialit� du proc�s. Londres a �t� la premi�re capitale � r�agir. �Je salue le fait que Saddam Hussein et les autres accus�s ont �t� pr�sent�s devant la justice et ont eu � rendre compte de leurs crimes�, a d�clar� le ministre britannique des Affaires �trang�res, Margaret Beckett, apr�s l'�nonc� du verdict � Baghdad. �Des crimes �pouvantables ont �t� commis pendant le r�gime de Saddam Hussein. Il est juste que ceux qui ont �t� accus�s d'avoir commis de tels crimes � l'encontre du peuple irakien soient traduits devant la justice irakienne�, a-telle ajout�. �Ce jour marque une �tape importante pour l'Irak�, a soulign� l'ambassadeur des Etats-Unis en Irak, Zalmay Khalilzad. �Un ancien dictateur craint par des millions de personnes, qui a fait massacrer ses propres compatriotes sans piti� ni souci de justice, qui les a entra�n�s dans la guerre contre les pays voisins, a �t� traduit en justice dans son propre pays�. En Europe, l'approbation �tait plus mod�r�e, et surtout temp�r�e par le rejet europ�en de la peine de mort. La France a dit �prendre acte de la sentence prise par la justice irakienne�, tout en rappelant la position de la France et de l'Union europ�enne pour l'abolition de la peine de mort, et a �esp�r� que l'annonce du verdict n�entra�nerait �pas de nouvelles tensions� en Irak. Le chef du gouvernement italien Romano Prodi a estim� que la condamnation de Saddam Hussein refl�tait �le jugement de toute la communaut� internationale� sur ce �dictateur�, tout en estimant qu'il fallait �avoir une r�flexion sur la peine de mort�. Tout en jugeant que �comme tout autre dirigeant politique, Saddam Hussein doit r�pondre de ses actes�, le chef du gouvernement espagnol Jos� Luis Rodriguez Zapatero a lui aussi rappel� que l'UE �tait contre la peine de mort. M�me r�action pour la Su�de : tout en se disant �d�sol� que l'Irak ait choisi de ne pas abolir la peine de mort�, le ministre des Affaires �trang�res, Carl Bildt, a trouv� �tr�s satisfaisant� et �important que ceux qui portent la plus grande responsabilit� des crimes contre l'humanit� soient d�sormais responsables de leurs actes�. Le haut-commissaire des Nations unies charg� des droits de l'homme, Louise Arbour, a appel� hier le gouvernement irakien � observer un moratoire sur l'ex�cution pour permettre � toutes les proc�dures d'appel d'avoir lieu. Tout en d�plorant �galement la peine de mort, l'organisation de d�fense des droits de l'homme Amnesty International est all�e beaucoup plus loin, jugeant que le proc�s avait �t� �une affaire glauque, marqu�e par de graves failles qui remettent en question la capacit� du tribunal, tel qu'il est �tabli actuellement, � administrer une justice juste, en conformit� avec les normes internationales�. Selon Malcolm Stuart, directeur du programme pour le Moyen-Orient et l'Afrique du Nord, �ce proc�s aurait d� �tre une contribution majeure � l'�tablissement de la justice et de l'autorit� de la loi en Irak, et � assurer la v�rit� et la responsabilit� des immenses violations des droits de l'homme commises par le r�gime de Saddam Hussein�. Au Nigeria, la plus haute institution islamique a �galement mis en doute l'impartialit� du tribunal. Saddam Hussein ��tait un personnage �pouvantable, mais il avait droit � un proc�s �quitable pour que justice soit faite�, a d�clar� le secr�taire g�n�ral du Conseil supr�me nig�rian des affaires islamiques. En Iran et au Kowe�t, qui avaient souffert directement du r�gime de Saddam Hussein, on manifestait en revanche une satisfaction sans r�serve. Avant m�me l'annonce du verdict, l'Iran avait estim� que l'ex�cution �tait �la peine minimale� que m�ritait l'ancien pr�sident irakien, tout en soulignant la n�cessit� de poursuivre l'enqu�te �sur les autres crimes de Saddam, en particulier les crimes commis pendant la guerre contre l'Iran�. Au Kowe�t, occup� par l'arm�e irakienne il y a 16 ans, l'annonce du verdict a �t� accueillie dans les rues par des applaudissements, youyous et pleurs de joie, m�me si le gouvernement n'a pas r�agi officiellement. A Baghdad, le Premier ministre irakien Nouri al Maliki a estim� que cette condamnation marquait �la fin d'une p�riode noire�, mais le pr�sident irakien Jalal Talabani, en visite en France, n'a pas voulu commenter le verdict pour �viter toute �ing�rence� dans la justice, puisque les condamn�s peuvent encore faire appel, estimant cependant que le proc�s avait �t� �juste�.

Cliquez ici pour lire l'article depuis sa source.