De par sa situation g�ographique, la da�ra de Oggaz se trouve quelque peu coup�e du reste de la wilaya : la r�putation de l�olive de Sig vient d�ici, car l�oliveraie est pr�dominante, mais � part cette derni�re et les autres activit�s dans le secteur de l�agriculture, il n�y a pas d�autres perspectives. C�est pourquoi, l�av�nement de la cimenterie Orascom constitue une bouff�e d�oxyg�ne avec la cr�ation d�emplois et d�autres activit�s parall�les. Les visites officielles en ces lieux ne sont pas l�gion. Des citoyens particuli�rement ceux Rhamna de El Melh ont tenu � dire ceci �ce n�est pas tous les jours que nous voyons d�barquer ici un wali. Ces deux localit�s se trouvent � proximit� des Salines qui s��tendent sur une immensit�. L�on y a employ� par le pass� bon nombre d�habitants pour l�extraction du sel, mais aujourd�hui, diront certains, les temps sont durs. Oggaz et huit douars souffrent de l�insuffisance en alimentation d�AEP. Au douar de Rhamna le d�ficit est chronique lui qui se trouve � 10 km du cheflieu de commune. Nous sommes contraints de nous approvisionner par le biais de citernes venant de Bethioua, d�clareront des habitants qui fr�quentent d�ailleurs cette localit� relevant de la wilaya d�Oran pour d�autres besoins. Prenant acte de ceci, le wali fera savoir que de nombreux forages seraient envisag�s, tout comme il fera savoir que certains projets relatifs � l�AEP et d�autres secteurs �taient inscrits. Lors de cette sortie au niveau des communes de Ala�mia et Ras-El- A�n-Amirouche ont �t� pass�s en revue des projets de logements sociaux, d�habitat rural, r�fection de chemins ruraux, d�AEP, de locaux � usage professionnel ainsi que ceux de mise en valeur des terres dans le cadre du PPDR destin�s aux 21 000 habitants que compte la da�ra d�Oggaz. De Maarif � El-Melh en passant par, Khranif, Gouacem, Menasria, Rhamna et Ahl-Mhamed les citoyens ont �t� entendus pour exposer leurs pr�occupations ayant trait � l�assainissement de r�fection des routes, transport ou �lectrification rurale. A Ahl M�hamed, des citoyens d�tenteurs d�actes ne se sont apparemment pas vu attribuer les terrains. Ils payent aussi le tribut � cause de la lourdeur administrative, car devrait s�op�rer une r��valuation du prix du m2 et le directeur de l�Agence fonci�re de wilaya a �t� instruit pour proc�der � ceci manu militari. Les citoyens sont victimes des frasques d�un responsable d�agence fonci�re actuellement en d�tention. Ailleurs, ce sont des habitants qui ont fait �tat de la non-r�gularisation d�actes alors que des instructions fermes avaient �t� donn�es pour r�gulariser ce genre de situation au niveau de la wilaya. A Ala�mia, chef-lieu de commune, des citoyens feront �tat de l�insuffisance dans la prise en charge radicale et ceci devant les portes du centre de sant�. A l�int�rieur, l�on fait �tat d�une couverture sanitaire de 89%. Apr�s les dol�ances des habitants, et interpellant le directeur de la sant�, le wali rappellera encore une fois que l�ambulance �tait destin�e pour le transport de malades et non pas � d�autres fins. Dans les trois communes, il y a comme rupture de ponts contre citoyens et leurs pr�sidents d�APC avouent leurs �lus, car l�on ignore au niveau de la population ce qui se projette en terme de d�veloppement dans leurs communes. M. Meddeber