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SOS FEMMES EN DETRESSE
De graves accusations
Publié dans Le Soir d'Algérie le 26 - 12 - 2006

Il est �vident que la crise que traverse l�association SOS femmes en d�tresse ne profite � personne. Il est �vident aussi que les femmes en difficult� venues chercher refuge aupr�s de cette association et dans ses structures en sont les premi�res victimes.
Sa�da Azzouz - Alger (Le Soir) - Elles en ont t�moign� hier lors de la conf�rence de presse organis�e par le bureau national de l�association et tenue en son si�ge au 1 avenue de l�Ind�pendance, � Alger. Elles ont racont� le calvaire qu�elles ont v�cu samedi dernier, en fin de journ�e, quand Fatouma Ouzegane, un des membres fondateurs de cette association, et d�autres personnes dont l�ex-tr�sori�re de SOS Femmes en d�tresse se sont pr�sent�es au si�ge pour leur demander de le lib�rer. Une d�marche qu�elles qualifient de violente puisque certaines d�entre elles en gardent des s�quelles physiques. Une plainte a m�me �t� d�pos�e. C�est ce qu�a affirm� hier Meriem Bella�la, pr�sidente de l�association, qui se dit victime d�une campagne de diffamation men�e par l�ancienne moudjahida. Cette derni�re avait, il y a quelques jours, organis� une conf�rence de presse au si�ge de AHD 54, pour �d�noncer la mauvaise gestion financi�re de l�actuelle pr�sidente�. Elle avait �voqu� le faux et usage de faux dont se serait rendue coupable l�actuelle pr�sidente et laiss� entendre que les 750 000 euros destin�s au financement de certains projets de l�association auraient �t� d�tourn�s. Un mensonge selon la pr�sidente qui exhibe le rapport financier 2003 et les r�sultats des travaux d�audits avant de pr�ciser que le rapport moral et financier a �t� adopt� par l�assembl�e g�n�rale de l�association qui s�est d�roul�e le 23 juillet 2005. Assembl�e � laquelle a pris part Fatouma Ouzegane, a tenu � pr�ciser, vid�o de l�AG � l�appui, la pr�sidente de l�association : �C�est d�ailleurs lors de cette AG que l�exclusion de trois membres fondateurs, dont l�ancienne moudjahida, a �t� prononc�e pour non-paiement de cotisations et de fautes graves.� Fautes que ne veut pas �voquer devant les journalistes Meriem Bella�la qui tient n�anmoins � revenir sur l�origine de la discorde entre elle et Fatouma Ouzegane. �Cela remonte au jour o� nous avons d�cid� de nous s�parer de sa fille Sihem Reba�ne. Nous l�avions recrut�e � la demande de sa m�re, elle �tait charg�e de la formation, elle avait un salaire de 50 000 DA. Son comportement vis-�-vis des femmes qu�elle devait aider � s�ins�rer �conomiquement laissait � d�sirer. Plusieurs d�entre elles se sont plaintes et ont refus� de l�avoir comme interlocutrice ; nous n�avions d�autre choix que de lui demander de partir d�autant qu�elle avait tendance � exploiter les filles du centre�, a affirm� la conf�renci�re qui s�est d�sol� d�avoir � parler de tout cela en public et indiqu� que les d�passements de Fatouma Ouzegane ne datent pas d�aujourd�hui. �Nous avions par �gard � son pass� de moudjahida et du fait qu�elle est l�un des membres fondateurs de cette association, tol�r� beaucoup de choses dont l�utilisation des moyens de l�association, tels que le v�hicule � des fins personnelles, le micro-ordinateur qu�elle a mis � disposition du parti de son fils AHD 54 et d�une machine � coudre qu�elle a prise � son domicile. Mais nous ne pouvions nous taire quand il s�est agi d�exploiter une jeune fille�. Souad qui a tenu � t�moigner raconte �son s�jour� chez l�ancienne moudjahida : �J�ai travaill� chez elle et chez sa fille durant trois ans. Quand je suis arriv�e au centre, elle m�avait promis de me prendre en charge pour que je puisse terminer mes �tudes, en attendant je devais travailler chez elle en tant que femme de m�nage en contrepartie d�un salaire. Le jour o� j�ai demand� mon salaire, elle m�a expliqu� qu�elle m�avait nourrie et blanchie en contrepartie des travaux m�nagers.� Des d�tails de ce qu�elle a v�cu, plus r�voltants les uns que les autres, Souad en donnera avant que la pr�sidente explique que c�est l� une des fautes graves que le bureau national n�a pu tol�rer. �Quand on parle de d�mocratie, des droits de l�homme, on doit �tre les premiers � les respecter�, dira pour cl�turer la conf�rence la pr�sidente de SOS femmes en d�tresse qui souligne que l�association a saisi la justice, tout comme l�ont fait les membres r�voqu�s. Ces derniers ont �t�, selon la pr�sidente, d�bout�s par le tribunal de Sidi M�hamed aupr�s duquel elles ont port� plainte pour faux et usage de faux. �S�il y a litige entre nous, c�est � la justice de trancher, je ne vois pas pourquoi il y a toute cette agitation et je ne con�ois pas que l�on s�attaque aux femmes qui sont venues trouver refuge dans notre centre�, commente Meriem Bella�la.

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