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SIXIEME JOUR DU PROCES DE L'AFFAIRE KHALIFA
Attribution de villas et de voitures de luxe aux collaborateurs directs de Khalifa
Publié dans Le Soir d'Algérie le 15 - 01 - 2007

La sixi�me journ�e du proc�s de l�affaire Khalifa n�a pas apport� son lot de r�v�lations � l�instar des journ�es pr�c�dentes. Trois pr�venus et un t�moin qui n�est pas des moindres puisqu�il s�agit de l�actuel pr�sident-directeur g�n�ral du CPA ont �t� appel�s � la barre. Mais n�ayant pas termin� la veille avec l�accus� Akli Youcef, ex-directeur adjoint de la caisse principale d�El Khalifa Bank, celui-ci a �t� appel� � r�pondre aux questions de la juge et principalement sur les instructions qui lui ont �t� donn�es quant � la r�gularisation de l��cart de la caisse principale.
Faisant valoir l�argument de sa nonimplication dans le trou constat�, il rab�chera � la juge qu�il ne pouvait s�opposer aux ordres de son patron Abdelmoumen Khalifa. La pr�sidente du tribunal a �mis le v�u, en effet, qu�il lui soit expliqu� la proc�dure d�arr�t des caisses journali�res et les raisons de l��tablissement des onze �critures entre si�ges pour la justification d�un �cart �quivalent � 3,3 milliards de dinars toutes monnaies confondues. �Donc ces onze documents que vous appeliez les �crits entre si�ges sont consid�r�s comme faux et usage de faux�, s�adresse Mme Brahimi � l�accus� Akli. Cette charge vaudra l�intervention de Me Bourayou qui s�opposera aux propos de la juge. �Laissez-le terminer au moins son explication�, lui dira-t-il. Le pr�venu, toujours constant dans sa d�termination � endosser la responsabilit� � son patron, il invitera la juge � demander � Khalifa Abdelmoumen de justifier le trou. Aussi, l�on voudra savoir si Chachoua Abdelhafid, charg� de la s�curit� � El Khalifa Bank, venait prendre de l�argent, ce � quoi Akli Youcef fera savoir qu�il lui donnait uniquement l�ordre de remettre l�argent � d�autres. Au cours de l�audition de ce dernier, l�assistance saura que la caisse principale pouvait recevoir jusqu�� 25 milliards de centimes par jour. Intervenant pour son client, Me Bourayou dira qu�Akli Youcef s�il est l� �ce n�est parce qu�il a donn� de l�argent � Abdelmoumen Khalifa, mais parce qu�il n�a pas r�gularis� le d�ficit pour lequel il n��tait pas responsable�. Sur ce, la juge lui demande si un jour il lui a �t� reproch� un manque d�argent. �Jamais�, lui r�torque Akli, pr�cisant que Chachoua Abdelhafid lui a r�clam� de r�gulariser l��cart et non de le justifier. Un autre ex-caissier � El Khalifa Bank appara�tra � la barre. C�est Chebli Mohamed. M�me parcours professionnel qu�Akli Youcef. Ancien caissier � l�agence BDL de Staou�li, il a �t� recrut� le 14 septembre 1998 � la caisse principale de Khalifa � Ch�raga et recevra d�s lors le salaire de 30 000 DA alors qu�il ne d�passait pas les 13 000 lorsqu�il �tait � la BDL. Sa fonction dans son nouveau poste �tait de compter l�argent, fera-t-il savoir � la juge. Le tribunal lui reproche d�avoir sign� les onze fameux �crits entre si�ges alors qu�il n�en avait pas le pouvoir. A cela, il r�pliquera que ces documents lui �t� remis par Akli Youcef pour leur saisie sur micro au profit de la comptabilit� g�n�rale qui les a exig�s. Il justifiera que ledit service n�avait besoin que de ces �crits qui n�ont d�effet que de refl�ter fictivement le physique en argent. Toutefois ce sera Nekkache Hammou, un ex-chef de section � la BDL de Staou�li et recrut� par un certain Mokadem qui �tait son directeur, de livrer des r�v�lations sur l�acquisition, en d�cembre 2002, de villas � Alger ainsi que des voitures de luxe par une certaine caste de collaborateurs de Khalifa Abdelmoumen. Pour les villas, il r�v�lera les noms de Chachoua Abdelhafid, Guellimi Djamel, Krim Sma�n et Kebbache Ghazi alors que Chachoua Badreddine, Ba�chi Fouzi et Mir Ahmed avaient pris �gracieusement des voitures de marque Passat Bora. Nekkache Hammou qui se verra propuls� au poste de directeur g�n�ral adjoint charg� de la comptabilit� et du budget, percevra le salaire de 90 000 DA. Il avouera, cependant, qu�il a failli s��vanouir lorsqu�il a vu les montants figurants sur les documents de r�gularisation (EES). La juge, ayant besoin de plus de clart� pour la compr�hension du fonctionnement des banques, fera compara�tre devant le tribunal l�actuel pr�sident-directeur g�n�ral du Cr�dit populaire alg�rien, Djellab Mohamed, en tant que t�moin. Annonc� le matin, il fera son entr�e � la salle d�audience aux environs de 15h. Sa pr�sence devant le tribunal criminel pr�s la cour de Blida �tait d�apporter des explications techniques en mati�re de gestion d�une banque mais surtout de t�moigner sur l��tat des lieux de la banque El Khalifa au moment de sa d�signation par la commission des cr�dits et de la monnaie, le 12 mars 2003. Il avait occup�, en effet, le poste d�administrateur provisoire � El Khalifa Bank pendant presque trois mois. A peine il commen�a � expliquer les tenants et les aboutissements de la d�route de cette banque que Me Bergueul intervint pour rappeler que la priorit� devra �tre donn�e aux pr�venus, rappelant que le t�moin est partie civile. La juge rejette sa demande et invitera M. Djellab � poursuivre son t�moignage. �Expliquez-nous comment �tes-vous venu � El Khalifa Bank�, lui demande la pr�sidente. �D�s lors qu�il a �t� constat� qu�il y avait faillite � El Khalifa Bank, j�ai �t� d�sign� par le secr�taire g�n�ral de la commission des cr�dits et de la monnaie de la Banque d�Alg�rie avec la mission au premier chef de redresser cette banque. Et l� j�ai constat� que les PV de passation de consignes n�existaient pas. En sus, il m��tait impossible d�effectuer des recherches d�autant que le P-dg �tait absent. Alors, j�ai essay� de comprendre ce qui se passait r�ellement dans cette banque et encore une fois je buttais par inexistence de reporting et de bilans. Il y avait m�me absence d�organigramme des travailleurs. C�est avec l�aide des cadres de l�int�rieur de la banque que j�ai commenc� � mieux comprendre son planning. Avec eux, nous avons remont� jusqu�� la cr�ation d�El Khalifa Bank et force est de constater qu�elle posait probl�me. Les recherches nous ont fait comprendre que d�s lors qu�il y eut d�cision de gel des transferts d�argent par la Banque centrale, il n�y avait plus de versement de monnaie �trang�re � la Banque centrale�. Il ajoutera qu�il trouvera quatre milliards de dinars non vers�s � la Banque d�Alg�rie. Sur ce, dira-t-il, une instruction a �t� donn�e pour que ces 4 milliards de dinars soient vers�s. Une commission d�audition sera par la suite cr��e. Elle a pour but d�entendre les personnes incrimin�es qui ont reconnu illico presto le manque et sign� avec apposition de leurs empreintes digitales. C�est sur la base de ces rapports, expliquera-t-il, qu�un d�p�t de plainte a �t� d�pos� avec le reproche qu�il ne peut y avoir de mouvements de fonds sans �critures comptables. Il dira �galement qu�il avait compris sur-le-champ que le nivellement des �carts par artifices comptables �tait une solution factice. La juge lui demandera est-ce qu�il y a diff�rence en mati�re de r�glementation entre une banque priv�e et une banque publique. �Les deux sont r�gies par la m�me loi�, soutiendra-t-il. Enfin, il ajoutera que pour redresser la banque El Khalifa � la suite de sa banqueroute, il fallait injecter 75 milliards de dinars, chose qu�il �tait dans l�impossibilit� aux actionnaires d�El Khalifa Bank de disposer de cette somme.

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