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Chronique
En quelques mots : de-ci, de-la Par Le�la Aslaoui
Publié dans Le Soir d'Algérie le 03 - 03 - 2007

1) �lections l�gislatives et divertissements � la carte
Pour tenter de cr�dibiliser ses �lections l�gislatives, le gouvernement ne se rend m�me plus compte que ses habituels stratag�mes sont d�cid�ment grotesques et d�suets � force d�avoir servi. C�est ainsi, affirme-t-il, � via Abdelaziz Belkhadem ou le ministre de l�Int�rieur � que tous les moyens logistiques seront d�ploy�s pour que le vote ait lieu dans de bonnes conditions.
Massive sera la participation et le peuple fera du 17 mai 2007 une journ�e de liesse. La fraude ? Il n�y en aura pas. Seuls les anti-nationalistes y font allusion. Le gouvernement a bien �tudi� la question : entre ceux tr�s rares qui se rendront aux urnes et ceux qui ne se d�placeront pas et que l�on fera voter par correspondance en apposant en face de leur nom (registre des votants) la mention �a vot� l�abstention et la fraude, marottes des �ternels �casseurs et �fossoyeurs� ne seront pas au rendez-vous. le 17 mai 2007 ? Un jour historique qu�on pourra c�l�brer dans les ann�es � venir entre la journ�e de l�Arbre et celle de l�Eau... Les choses �s�rieuses� �tant du ressort du gouvernement, le citoyen a droit quant � lui � des divertissements offerts � la carte. A lui de faire son choix. Ainsi, tandis que sont d�ores et d�j� r�partis quotas et si�ges de la future Assembl�e nationale, coopt�s les futurs d�put�s nous nous devons quant � nous, �peuple m�diocre et sale�, (le premier magistrat du pays, A. Bouteflika dans un discours en 2001) de ne manquer aucun �pisode du feuilleton surm�diatis� mettant face � face le ministre de l�Int�rieur et un parti islamiste interdit de participation. D�claration fracassante de l�un, r�ponse de l�autre. Dans ce jeu burlesque, �il a dit... il a r�pondu... il a r�torqu�... il a r�pliqu�...�, il convient surtout de retenir le message politicien du gouvernement : les l�gislatives sont une chose s�rieuse : n�y participe pas qui veut. Voil� en quoi cette joute oratoire est utile pour le gouvernement. Elle ne l�est pas pour notre avenir et celui de nos enfants, encore moins pour notre citoyennet�, lorsqu�on sait que depuis 1999 �l��meute� et la rue demeurent les seuls recours pour revendiquer droits et libert�s. L�autre divertissement est le t�te-�-t�te entre le ministre d�l�gu� des Collectivit�s locales et un ancien �mir de l�AIS qui ne cesse de multiplier les d�clarations sans que quiconque au niveau de l�Etat s�en �meuve, ou le somme de se taire conform�ment aux dispositions de la loi (charte sur la �paix�) interdisant � tous ceux qui sont impliqu�s dans la trag�die nationale de faire des d�clarations publiques. Apr�s avoir, on s�en souvient cri� haut et fort sa fiert� d�avoir assassin� des militaires et des civils, le voici qui r�cidive en d�clarant ( El Djaza�r News, 27 f�vrier 2007) �qu�il usera d�un autre langage s�il ne venait qu�� �tre interdit de participation aux l�gislatives�. Et le repr�sentant de la R�publique de r�pondre : �Lui ou ses compagnons ne participeront pas.� Obs�d� par son d�sir de faire accroire � la cr�dibilit� et au s�rieux des l�gislatives, le gouvernement ne se rend m�me plus compte qu�il a perdu lui-m�me toute cr�dibilit�. Comment lui accorder celle-ci, lorsqu�un repr�sentant de la R�publique d�un minist�re de souverainet�, de surcro�t, se met au m�me niveau qu�un �homme� (encore que...) fier d�avoir un palmar�s d�assassin ? Un �mir qui d�fie tout un Etat, qui menace celui-ci. Non, d�cid�ment ce n�est pas un divertissement. C�est un cauchemar et une �charde enfonc�e un peu plus, chaque jour, dans le corps des familles des victimes du terrorisme. Cela prouve une fois de plus que le premier magistrat du pays via son chef du gouvernement et ses ministres concern�s par les �lections, se soucie essentiellement de son camp : celui des islamistes ayant ou non eu recours � la violence. Que se passe-t-il dans les coulisses ? Que se dit-il ? Qu�en sortira-t-il ? Cela est une autre histoire dont on prendra connaissance le 18 mai 2007. Pour l�instant, le gouvernement vend ses l�gislatives par diverses ruses et man�uvres dilatoires. Un gouvernement qui recevra bien �videmment la caution des d�mocrates comme une v�ritable bouff�e d�oxyg�ne. Bien entendu, il n�est nullement question de juger, ou pis encore, de vouloir s��riger en donneuse de le�ons. Cependant, force est de rappeler que les pr�c�dents ne manquent pas : l��lection d�avril 2004 n�a-telle pas eu pour objectif majeur de d�montrer qu�avec 85% pour le candidat- pr�sident, il n�existait pas d�opposition d�mocrate ? Aurait-on d�j� oubli� les quotas ridicules distribu�s par le pouvoir � cette opposition ? (avril 2004)). Cette opposition ne se voit-elle pas interdite d�acc�s � la t�l�vision et � la radio ? Cette opposition n�estelle pas r�prim�e, humili�e, harcel�e ? Aurait-on d�j� oubli� l�affaire du 8e congr�s du FLN ? C��tait le FLN, cela aurait pu �tre n�importe quelle autre formation politique. Aurait-on d�j� oubli� les man�uvres de d�stabilisation entreprises contre des partis d�mocrates (MDS) ? Aurait-on d�j� oubli� les nombreuses fois o� le premier magistrat du pays a tordu avec d�lectation le cou � la Constitution ? Participer au pouvoir l�gislatif, voire � l�ex�cutif (j�ai d�j� eu l�occasion de le dire dans une pr�c�dente chronique) ne signifie pas perdre son �me de d�mocrate. Reste � savoir n�anmoins, ce que l�on cautionne : est-ce un changement salutaire vers un v�ritable pluralisme politique avec divers courants s�exprimant librement dans une Assembl�e ind�pendante ? Ne va-t-on pas plut�t cautionner un homme, le premier magistrat du pays, lequel ne changera pas son mode de gouvernance, ne renoncera pas au pouvoir personnel qui est le sien et � ses convictions islamistes ? Ne va-t-on pas cautionner surtout sa conception du pouvoir l�gislatif : une Assembl�e faite pour lever la main et dire �oui� � tout ce que l�ex�cutif d�pose sur son bureau ? Depuis bient�t 8 ans (huit) le chef de l�Etat a utilis� les femmes et les hommes comme de simples �consommables�. Cela ne saurait �tre occult� car demain nul ne pourra dire : �Je ne savais pas�. Il est vrai que l�opposition d�mocratique peut agir de l�int�rieur. Cependant, peut-on le faire lorsqu�on sait d�ores et d�j� que le courant islamiste et conservateur sera majoritaire � l�APN ? Il n�aura gu�re besoin d�avoir ses sigles connus comme MSP ou autres. Il peut �tre sans barbe, sans ch�chia islamiste. Il faut savoir que c�est le gouvernement qui a besoin de la caution d�mocratie et non l�inverse. Et s�il �tait besoin de le prouver, il y aurait lieu de citer ces proc�s contre le terrorisme inscrits au r�le d�un tribunal criminel d�une cour � l�est d�Alger. Sauf que les condamn�s pour terrorisme l�ont �t� par contumace (c�est-�-dire en leur absence). Le message politique est de dire : nonobstant le pardon pr�sidentiel il y a tout de m�me des proc�s contre le GSPC. Et pourquoi pas le jugement des auteurs des massacres de Ra�s, Bentalha en 1997 exclus logiquement des dispositions de la charte. Tout bonnement parce qu�il n�y aura pas de proc�s et qu�en septembre 2007 il y aura prescription. Et pour nous amuser juste avant les �lections, on organise des proc�s par contumace contre le GSPC pour nous dire : �Il y a un Etat, fort, cr�dible qui m�ne une lutte antiterroriste�... et il y a des �lections bient�t. Les magistrats n�y sont pour rien. Eux jugent et rien d�autre. La mascarade est politique. Pardonn�s, absous, amnisti�s, les terroristesislamistes continuent � frapper (7 bombes, 7 faux barrages mis en �chec par l�ANP) et sont condamn�s par contumace ! Heureusement que le GSPC est combattu sur le terrain par de jeunes officiers et des djounouds de l�ANP. C�est v�ritablement l�unique r�alit� en laquelle je crois. Car je sais que l�ANP ne s�amuse pas avec le GSPC : elle le combat au p�ril de sa vie. Les politiques, quant � eux, continuent � �lections obligent � � raconter balivernes et fadaises. N�entend-on pas le ministre de l�Int�rieur affirmer que le nombre des actes terroristes a baiss� ? ( Le Soir d�Alg�rie du 27 f�vrier 2007) compte- t-il les attentats (7 n�est-ce pas suffisant ?) compte- t-il les morts et les bless�s ? (nombre officiel bien en de�� du chiffre r�el). Une famille � Ouled- Moussa massacr�e par le GSPC ? Ce n�est rien : ce n��taient que deux personnes (2). Donc lorsque l��chelle est entre 2 et 7 il y a une baisse des actes terroristes pour le ministre de l�Int�rieur. Quelle importance rev�t � ses yeux une vie humaine d�chiquet�e par une bombe ou d�capit�e au couteau ? Ce n�est pas la question qui le taraude, celle des �lections est capitale. Le 18 mai au matin, nous nous r�veillerons exactement de la m�me mani�re que le 18 janvier, le 18 f�vrier, le 18 mars, le 18 avril : rien ne changera pour la citoyennet�. Rien ne changera pour le syst�me. Au Maghreb, la transition d�mocratique aujourd�hui est mauritanienne et non alg�rienne.
2) L�ONU et le d�bout� d�un pied-noir :
L�affaire m�rite s�rieusement qu�on y pr�te attention. Un ancien ressortissant fran�ais, ancien pied-noir avait introduit un recours devant le comit� des droits de l�Homme des Nations unies pour demander une indemnisation pour avoir, disait-il �perdu ses biens en Alg�rie�. C��tait donc l�Etat alg�rien qui �tait somm� de lui verser les dommages- int�r�ts. Le comit� des droits de l�homme a d�bout� (rejet�) le requ�rant et il faut v�ritablement s�en f�liciter pour deux raisons :
1) Ce d�bout� fera jurisprudence pour les 600 requ�tes d�pos�es devant l�organe onusien. C�est d�ailleurs, le comit� des droits de l�homme qui le souligne : �Cette jurisprudence est indispensable pour l�ensemble des pays anciennement colonis�s et qui ont recouvr� leur ind�pendance.
2) Ce d�bout� est une victoire politique, car il n�est pas coutumier de voir les puissants de ce monde donner raison au tiers-monde. C�est en cela que ce fait m�ritait d��tre �voqu�. Et ce n�est que justice.
3) Divers :
1) R�cemment, le pr�sident de la R�publique fran�aise, Jacques Chirac, a d�clar� (Libert� 24 f�vrier) que son homologue alg�rien �est complexe�. Langage diplomatique fort bien choisi pour nous dire que Mohamed Benchicou journaliste et directeur du Matin a dress� un portrait tout � fait juste dans son ouvrage : Bouteflika : une imposture. Mais au lieu d��crire imposture il aurait d� choisir : �h�blerie� �tromperie� �bluff�. Pour autant, cela ne l�aurait pas mis � l�abri de la prison, car ce que dit ou fait Mohamed Benchicou est toujours suspicieux... Ce que dit un homologue du chef de l�Etat est forc�ment amical. On en rit � gorge d�ploy�e en hauts lieux !
2) Plaidant � un proc�s qui se tient � Blida, le pr�sident de la commission consultative des droits de l�homme, avocat de son �tat a compar� celui-ci � l�OCO (en 1982 et non 1988 comme dit par son auteur) et a qualifi� les deux affaires de �proc�s du si�cle�. Ayant entendu de nombreuses fois ce d�fenseur des droits de l�homme s�insurger contre ce qu�il nomme �abus de la d�tention provisoire�, j�aurais pari� qu�il aurait plut�t qualifi� de proc�s du si�cle �l�affaire Racim� (Mohamed Racim peintre et son �pouse assassin�s en 1975). Cinq jeunes gens d�El- Biar avaient �t� alors d�tenus durant sept (7) ans pour se voir acquitt�s en avril 1984. Mais peut-�tre ne s�agissait-il que de pr�ventive d�enfants du peuple... qui ne rentrent pas dans les annales judiciaires du si�cle ? Ce d�fenseur des droits de l�Homme pr�cisait, selon la presse ( El Watan1er mars 2007) que les accus�s de l�OCO n�avaient pas eu le droit de se d�fendre. L�affaire ayant �t� port�e devant le tribunal criminel d�Alger, de M�d�a, puis Tizi-Ouzou, � quel proc�s faisait allusion l�avocat ? Qu�importe ! Le tribunal d�Alger a surtout souvenance de la tentative d�intimidation dont il fut l�objet avant m�me la premi�re audience lorsque des parents de l�un des accus�s furent somm�s par le m�me tribunal de retirer leurs uniformes d�officiers de l�ANP s�ils d�siraient assister au proc�s. C��tait en 1982. Enfin, le m�me d�fenseur des droits de l�Homme a d�clar� ne pas �tre f�ministe. Cet aveu est-il compatible avec la d�fense des droits humains dont ceux de la femme ?


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