Représentant le président de la République, Larbaoui se rend à Séville pour participer à la Conférence FfD4    L'Algérie se félicite de la signature d'un accord de paix entre la RD Congo et le Rwanda    37 martyrs dans des attaques de l'armée sioniste    Victoire de l'Algérien Skander Djamil Athmani    Nous n'avons jamais été aussi près de la Troisième Guerre mondiale    Les huit déterminants du cours du pétrole    Démantèlement d'un réseau criminel spécialisé dans le vol des véhicules    Un impressionnant dispositif mis en place    Une région au passé glorieux    Forum de l'économie durable : le ministre des Finances réaffirme l'engagement de l'Algérie à atteindre les objectifs de développement durable    Alger: Une grande gare ferroviaire à Bab Ezzouar pour améliorer l'interconnexion multimodale    Le Premier ministre préside la 195e session du CPE    24ème Coupe d'Algérie minimes cadets de Vovinam Viet Vo Dao: les athlètes d'Alger filles et Boumerdès garçons se distinguent à El Bayadh    Football / Compétition déficients visuels : le championnat pour le Nedjm de Béjaïa, la coupe pour Aïn Oulmane    Athlétisme / Trail de la Ville d'Alger : victoire de Moussaoui (messieurs) et Aït Salem (dames)    L'APN prend part à la 32e session de l'Assemblée parlementaire de l'OSCE    Le RND tiendra son 7e Congrès les 19 et 20 juillet prochain    BEM : "excellents résultats" des Ecoles des Cadets de la Nation (MDN)    Nasri se réunit avec la délégation participant aux travaux de l'Assemblée parlementaire de l'OSCE    Le Bazane, tenue traditionnelle reflétant l'identité culturelle authentique de la région de Bordj Badji-Mokhtar    Education: 67,56% de taux de réussite à l'examen du BEM    A la demande de l'Algérie, le CS évoque la situation humanitaire à Ghaza    Ghaza: le bilan s'alourdit à 56.412 martyrs et 133.054 blessés    Musée d'Oran: plus de 12.000 visiteurs séduits par des collections animées par l'innovation technologique    Festival du théâtre pour enfants: la pièce "Le beau monde" remporte le prix du meilleur spectacle théâtral intégré    Education: les résultats du BEM affichés    Renforcer la sensibilisation au sein des familles    Dynamiser les échanges commerciaux et promouvoir les opportunités d'investissement    La mosquée de Paris rend hommage à feu Mahieddine Khalef    Constantine, Sétif, Skikda et Annaba carrefour de la jeunesse africaine    Sonelgaz fait son bilan    Lancement officiel de l'application « Discover Algeria »    Vers une approche pragmatique !    A peine installée, la commission d'enquête à pied d'œuvre    «L'Algérie, forte de ses institutions et de son peuple, ne se laissera pas intimider !»    Le président de la République inaugure la 56e Foire internationale d'Alger    La Fifa organise un séminaire à Alger    Khaled Ouennouf intègre le bureau exécutif    L'Algérie et la Somalie demandent la tenue d'une réunion d'urgence du Conseil de sécurité    30 martyrs dans une série de frappes à Shuja'iyya    Lancement imminent d'une plate-forme antifraude    Les grandes ambitions de Sonelgaz    La force et la détermination de l'armée    Tebboune présente ses condoléances    Lutte acharnée contre les narcotrafiquants    La Coquette se refait une beauté    Cheikh Aheddad ou l'insurrection jusqu'à la mort    Un historique qui avait l'Algérie au cœur    







Merci d'avoir signalé!
Cette image sera automatiquement bloquée après qu'elle soit signalée par plusieurs personnes.



COMMEMORATION DU 51e ANNIVERSAIRE DE LA MORT DE SI DJILLANI A TIZI-OUZOU
Un pionnier du nationalisme
Publié dans Le Soir d'Algérie le 08 - 07 - 2007

45 ans apr�s l�ind�pendance, objectif pour lequel il a tout sacrifi�, vie personnelle et familiale, Si Djillani est honor� par son village natal et sa commune loin des c�r�monies officielles, toujours pompeuses et parfois plus artificielles que sinc�res.
A Agouni-Bouragh, son village d�origine, devenu cheflieu de commune, qu�il quitta pour la France avant la Premi�re Guerre mondiale pour se consacrer � la lutte de classe et de Lib�ration nationale, la comm�moration du 51e anniversaire de la mort de Si Djillani n�avait rien d�une corv�e, elle n��tait pas une simple formalit� qu�on ex�cute pour se conformer au rituel d�usage; il s�agissait, au contraire, d�une op�ration o� tout le monde ; comit� de village, APC, ONM et simples citoyens, s�est impliqu� avec s�rieux et conviction. Il s�agissait de sortir de l�oubli un pionnier du mouvement national et, � travers un hommage � combien m�rit�, d�affirmer et de souligner, ce que l�id�ologie dominante s�emploie � occulter, l�apport particuli�rement important et d�terminant de la Kabylie dans la construction du mouvement national et dans la guerre pour l�ind�pendance, r�le qui ne cesse d��tre soit totalement ignor� soit sousestim� par la propagande officielle. Agouni-Bouragh et l�APC pr�sid�e par le RCD rappellent, par la m�me occasion, leur contribution sp�cifique � la renaissance de la nation alg�rienne. Si Djillani est, en effet, le premier des 6 pionniers du mouvement national originaire du village ou de la commune oubli�s par l�histoire officielle. Heureusement qu�il y a des auteurs et historiens tels que Mohamed Harbi, Mustapha Lacheraf, Mahfoud Keddache pour consigner dans leurs ouvrages le r�le jou� par les hommes comme Si Djillani, Abdelkader Hadj- Ali, premier pr�sident de l�Etoile nord-africaine, Amar Imache, Belkacem Radjef et une l�gion d�autres pionniers du mouvement national et de la lutte arm�e � l�image de Krim Belkacem� Qui est Si Djillani ? Dot� d�une double instruction coranique sous l��gide de son p�re,v�n�rable cheikh du village, qui marqua son �poque selon les t�moignages des citoyens du village, et de l��cole publique fran�aise de l��poque, empreinte d�esprit colonialiste raciste vis-a-vis des autochtones, Si Djillani s��veille tr�s t�t au nationalisme et au combat contre l�oppression et l�injustice. Emigr� en France, il fit partie des premiers contingents d�Alg�riens qui traversent la M�diterran�e, bien avant la Premi�re Guerre mondiale, en qu�te d�un emploi pour survivre. Dans la banlieue parisienne, il d�couvre, au contact des travailleurs fran�ais, une autre forme d�exploitation et d�oppression et un autre type de r�sistance. C��tait le d�but d�une double prise de conscience sociale et nationale, un entra�nement aux m�thodes de lutte organis�e au sein de la CGTU avant l��clatement de la 2e internationale. A la belle �poque de l�internationalisme prol�tarien et du droit des peuples coloniaux de disposer de leur sort proclam� L�nine, Si Djilani se retrouva naturellement au Parti communiste fran�ais qui venait d��tre cr�� par les camarades de Marcel Cachin, il sera rejoint par d�autres �migr�s tels Abdelkader Hadj Ali et Messali pour lancer, sous l��gide du PCF, l�Etoile nordafricaine. Si Djillani et ses camarades lan�aient, ainsi ,symboliquement, l�id�e de l�union des Nord-Africains sous domination fran�aise croyant pouvoir r�aliser ainsi la symbiose entre la lib�ration sociale et la lib�ration nationale. La tr�s haute conscience nationale des militants kabyles de l�Etoile nord-africaine � installer Messali, qui n��tait encore ni Hadj ni subjugu� par Chakib Arslan, � la t�te de l�Etoile nord-africaine en remplacement de Hadj Ali. Sous l�influence de Chakib Arslan et sans doute aussi � cause des erreurs politiques strat�giques du PCF, Messali donnera peu � peu une nouvelle orientation � l�Etoile nord-africaine en rupture avec les communistes. On retrouve, � l�interdiction de l�Etoile nord-africaine en 1937, Si Djillani parmi les fondateurs du PPA et un des responsable de la F�d�ration de France aux cot�s de Belkacem Redjaf et de Amar Khider, il sera arr�t� le 16 juin 1939 et condamn� � 1 mois de prison. Au cours des soubresauts qui ont suivi l��clatement du Front populaire en France et qui pr�c�daient de peu la Seconde Guerre mondiale, Si Djillani, et d�autres nationalistes accorderont du cr�dit aux th�ses de Marcel Dorio, dissident du Parti communiste fran�ais et futur collaborateur de l�Allemagne nazie suivant en cela l�adage qui veut que �l�ennemi de mon ennemi est mon ami�. La suite des �v�nements a d�montr� que le nazisme poursuivait des objectifs de domination et d�oppression de m�me nature que ceux du colonialisme de par le monde. Si Djillani, appel� Si Mohand Sa�d N�cheikh, par les citoyens de son village a travers� les p�riodes cruciales et d�cisives de l�histoire de son pays en homme d�action toujours pr�t � exploiter les possibilit�s de lib�ration qu�offrent les �v�nements, toujours pr�t � explorer les voies et moyens d�y parvenir d�apr�s ce que l�on peut retirer des t�moignages vivants ou �crits entendus ou pass�s en revue lors de la comm�moration du 51e anniversaire de sa mort survenu au printemps de l�ann�e 1956 en France au terme d�une longue maladie . La comm�moration fut une v�ritable f�te au village et chef-lieu de la commune d�A�t-Oumalou, une belle occasion de se r�approprier l�histoire sans censure ni falsification, la meilleure fa�on de marquer le 45e anniversaire du recouvrement de la souverainet� nationale .
B. T.

A�t Mimoun : un village qui se prend en charge
Il est de tradition en Kabylie que les f�tes et la saison estivale rassemblent la quasi-totalit� des citoyens originaires des villages de la r�gion. C�est l�occasion de se ressourcer et de se retremper dans l�ambiance villageoise avec ses coutumes et son mode de vie, ses joies et ses peines, ses probl�mes quotidiens de subsistance, sa convivialit� et son esprit communautaire. La wilaya de Tizi-Ouzou compte, comme on le sait, pr�s de 1400 villages et hameaux hiss�s sur d�innombrables collines, accroch�s aux flancs des montagnes, engloutis dans les entrailles du Djurdjura et dont les citoyens, diss�min�s � travers d�autres r�gions du pays et � l��tranger mais solidement attach�s aux villages et � la terre qui les ont vus na�tre et grandir avant d�aller chercher leur subsistance sous d�autres cieux, ont l�habitude de regagner leurs familles et proches rest�s sur place, retrouver leurs maisons et lopins de terre pour un ou plusieurs mois d��t�. L��t�, c�est la p�riode des fian�ailles, des mariages et circoncisions d�enfants n�cessitant la pr�sence de tous. C�est la p�riode des zerdas et grands rassemblements autour des zaou�as qui retrouvent leur audience d�autrefois. C�est la p�riode des cueillettes, des r�coltes et battages qui sont ex�cut�s en collectivit� et joyeusement c�l�br�s par tous. C�est enfin le moment o� se prennent les grandes d�cisions qui engagent la communaut� telles que les travaux d�utilit� publique r�clamant la participation physique ou la contribution financi�re de tous. C�est comme cela que se g�rent depuis toujours la vie et le destin des villages en Kabylie o� l�on ne compte que tr�s peu, voire pas du tout sur l�intervention bureaucratis�e, discriminatoire et languissante de l�Etat. Dans cet esprit, la diaspora kabyle de l�int�rieur des fronti�res nationales et de l��tranger a �t� de tout temps d�terminante autant que celle des commer�ants, d�hommes d�affaires et des professions lib�rales, permettant de r�aliser des travaux d�adduction d�eau, d�assainissement, de b�tonnage des ruelles, des mosqu�es, maisons de jeunes, salles de soins, de pistes agricoles et tranch�es pare-feu, des murs de sout�nement. C�est pour vivre et perp�tuer cette ambiance unique en Alg�rie et dans le monde que le village d�A�t-Mimoun, commune d�A�t Aggouacha, da�ra de Larba�-Nath- Irathen, fait appel � tous ses enfants, notamment ceux travaillant et install�s dans diverses r�gions du pays � la grande f�te annuelle qu�a organis�e, le 5 juillet 2007, le comit� de village qui a d�j� r�alis�, en deux ans d�existence, un foyer de jeunes, le b�tonnage des ruelles, un tr�s grand mur de sout�nement et 4 km de piste agricole avec caniveaux, petits ouvrages et bretelles n�cessaires ayant n�cessit� une grande mobilisation des citoyens du village et de grosses sommes d�argent � la charge de ses habitants mis � part 100 millions d�bloqu�s lors de la visite de l�actuel wali.


Cliquez ici pour lire l'article depuis sa source.