La Sonelgaz l�avait bien promis : un �t� sans d�lestage. La Soci�t� nationale d��lectricit� et de gaz a tenu sa promesse, du moins dans la capitale. Effectivement, cette ann�e les abonn�s de la Sonelgaz n�ont pas eu � subir les d�sagr�ments des d�lestages, ou dirons-nous, moins que les ann�es pr�c�dentes. La compagnie n�a eu recours � cette solution que tr�s rarement. Un r�sultat obtenu gr�ce aux �normes efforts d�ploy�s par l�entreprise afin de r�duire les risques de d�lestage. En fait, face � la croissance de la consommation en mati�re d��lectricit�, la compagnie n�a pas h�sit� � employer les grands moyens. En augmentant ses capacit�s de production en �nergie �lectrique, notamment par la r�alisation de plusieurs centrales �lectriques, la Sonelgaz aurait r�ussi � r�pondre � la demande. Il est � noter que la puissance install�e du parc national d��lectricit� a actuellement atteint 8000 MW, soit une croissance de pr�s de 36% par rapport � l�ann�e 2000. De quoi couvrir le nombre grandissant de m�nages. A en croire les responsables du groupe, la disponibilit� de l��nergie �lectrique r�pondra � la demande nationale actuelle, confirment-ils. Cette capacit� sera maintenue jusqu�en 2010. Ceci explique amplement la diminution des risques de d�lestage. Aussi, un autre facteur entre en compte, en l�occurrence la temp�rature. Il est vrai qu�avec une saison estivale pas �tr�s chaude� la consommation en �nergie �lectrique devient moindre. De ce fait, le recours au �d�lestage de secours� �tait quasiment rare, dans la r�gion centre du pays. Les habitants de R�gha�a se sont pourtant plaints, il y a deux jours, du d�sagr�ment caus� par une coupure �lectrique. Simple coupure de courant ou d�lestage ? Celle-ci aurait, en tout cas, dur� de 15h jusqu�aux environs de 20h. Comme quoi le �z�ro d�lestage� pr�conis� chaque �t� par la Sonelgaz n�est pas encore atteint. Mais il faut admettre que l�on est loin des dix � quinze heures de coupures d��lectricit�, que les abonn�es avaient � subir d�mesur�ment ces derni�res ann�es. Toutefois, en prenant des mesures s�rieuses pour lutter contre le �piratage� d��lectricit�, l�entreprise a r�duit ces risques. Le ph�nom�ne de piratage qui a atteint son comble au cours des ann�es pr�c�dentes est l�une des principales causes de cette �surconsommation �. Cette derni�re, qui d�passe �les capacit�s des transformateurs�, conduit � une saturation, d�o� la n�cessit� de recourir au �d�lestage de secours� afin de satisfaire la demande. En adoptant un nouveau programme, la Sonelgaz compte parvenir � la r�alisation de 70 centrales �lectriques d�ici � la fin de l�ann�e en cours. A noter en outre, le groupe pr�voit la r�alisation de quelque 1 575 km de lignes �lectriques suppl�mentaires. Des investissements qui co�teront au groupe Sonelgaz pas moins de 115 milliards de dinars. Avec de tels projets, le spectre du d�lestage dispara�tra � l�avenir.
