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CRISE SOCIALE, PERTE DES REP�RES
"El hidjama" et la voyance... ont la cote � Oran
Publié dans Le Soir d'Algérie le 29 - 08 - 2007

Nul ne peut nier que la soci�t� alg�rienne dans son ensemble et plus particuli�rement les jeunes, est en pleine crise sociale et culturelle. La perte des rep�res culturels, la mondialisation et les mod�les de soci�t� �trangers accentue cette crise. En pareille situation, le �sujet� cherche refuge vers des notions, des pratiques qui lui procureront, croit-il, la s�curit� : m�decine traditionnelle, voyance, surnaturel, etc.
C�est ainsi que depuis quelque temps � Oran, une pratique qui remonte au Moyen Age est en vogue et fait m�me l�objet d�un commerce lucratif. Il s�agit en l�occurrence d� el hijama �la saign�e�. Ainsi, des t�moignages de pharmaciens, de patients nous confirment qu� el hijama se pratique d�sormais ouvertement posant un probl�me d��thique et remettant m�me en cause les notions de m�decine moderne. �Plusieurs de mes clients m�ont avou� la faire soit chez des particuliers connus pour �tre bons ou carr�ment chez des m�decins qui la font aussi !� nous explique Nawel une pharmacienne qui avoue avoir �t� tent�e de la faire, mais craint de se retrouver avec des probl�mes avec l�administration et alors m�me qu�il y a un risque �vident. Une femme nous explique qu�elle a eu recours � el hijama et tr�s s�re d�elle, elle nous explique : �C�est connu, c�est bon pour la sant�, celui qui s�y conna�t peut gu�rir plus de 300 pathologies, suivant votre probl�me, on nous enl�ve 2 � 20 verres �a d�pend��. Le co�t d�une s�ance varie de 500 DA � 1500 DA, nous dit-on encore. C�est, en fait, un revers, pour la m�decine moderne et sa pratique dans nos �tablissements de sant�. Le syst�me de sant� dans notre pays s�av�re incapable d�assurer les soins de base, et pr�venir les �pid�mies, les contagions et pour ce qui est de la prise en charge des pathologies lourdes c�est pire. Le co�t des soins pour les familles aux revenus modestes est encore un �l�ment de plus qui jette vers le recours � la �m�decine traditionnelle� des dizaines de personnes. Par ailleurs, une autre pratique qui est aussi ancienne et qui se faisait g�n�ralement dans un cercle discret est celle de la voyance : les cartes, les lignes de la main sont sollicit�es tout autant. Ce ph�nom�ne qui attire surtout les femmes, mais pas uniquement, attire de plus en plus les hommes et aujourd�hui � Oran, une s�ance de voyance peut se faire dans la rue, sur le trottoir le plus normalement du monde. C�est ainsi que certaines diseuses de bonne aventure auraient �lu domicile au quartier d�El-Hamri pr�s du stade Ahmed-Zabana . Moyennant 200 DA, le client peut s�offrir un avenir reluisant ou dramatique �a d�pend de ses lignes. Avoir un signe, m�me irrationnel de ce qui nous attend, de ce vers que l�on tend est une mani�re de se rassurer quand les gouvernants s�av�rent incapables de projeter pour la soci�t� un programme, un projet social.

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