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KIOSQUE ARABE
Les minorit�s, casse-t�te arabe Par Ahmed HALLI [email protected]
Publié dans Le Soir d'Algérie le 22 - 10 - 2007

Les temps sont durs pour les minorit�s, qu�elles soient ethniques, linguistiques, religieuses ou politiques. Lorsque les d�mons de la politique et les mauvais g�nies du religieux s�en m�lent, ce sont justement les minorit�s religieuses qui en p�tissent. Ne parlons pas des la�cs qui se sot enferm�s dans une �trange clandestinit� faite de dissimulation (�taqia�) et de pratiques ostentatoires. Ceux-l� ne s�expriment plus, entre une �Omra� et un p�lerinage � la �tour Eiffel�, que dans des espaces de plus en plus restreints.
Les rares m�dias encore estampill�s la�ques se paient eux aussi le luxe d�indignations, en phase avec l�int�grisme vilipend�. Il ne faut plus s��tonner que des mots et des concepts soient minoris�s, r�duits � des pi�ces d�arch�ologie. L�Oumma doit se reconstituer en �liminant les causes de discorde, les fauteurs de trouble qui ont surv�cu � l�Andalousie et � la d�cadence. On sait de quelle mani�re les minorit�s chr�tiennes au Machrek sont inexorablement pouss�es vers la mer. Les Arabes qui n�ont jamais accept� Isra�l r�duisent l�avenir, d�barrass� des g�neurs, � un morbide t�te-�-t�te avec l�Etat juif. D�sesp�rant de ne jamais pouvoir noyer tous les Juifs dans la M�diterran�e, les nouveaux proph�tes de l�Islam retrouv� ont chang� leur fusil d��paule et d�plac� leur ligne de mire. Pour les minorit�s religieuses chr�tiennes, les jours sont aujourd�hui compt�s, en termes d�existence spirituelle, en d�pit de leur tendance � plier pour ne pas rompre. On sait de quelle mani�re les chr�tiens maronites ont introduit le loup syrien dans la bergerie libanaise. Ceux d�entre eux qui refusent la fatalit� du suicide sont impitoyablement �limin�s et la singuli�re alliance de Michel Aoun et de Hassan Nasrallah au Liban ne fait que confirmer l��ch�ance, � d�faut de la retarder. Les coptes d�Egypte semblent, eux, mieux arm�s mais aussi plus fragilis�s, comme au Liban, en raison de leurs divisions. Ainsi, lorsque les coptes de la �diaspora� se r�unissent en congr�s aux Etats-Unis, ceux du Caire manifestent contre eux. Visiblement manipul�s, les manifestants d�Egypte traitent leurs fr�res exil�s de minoritaires. Ce qu�ils sont, en fait, mais chacun de ces minoritaires de la minorit� a eu un maximum de raisons pour choisir de s�expatrier. Mais lorsque les coptes de l��tranger profitent de la libert� d�expression qui r�gne en Occident pour d�noncer la condition qui est celle de leur communaut� en Egypte, ils sont trait�s de minoritaires, voire de tra�tres. Les dignitaires coptes se font, quant � eux, les avocats du diable en versant dans la surench�re religieuse. Ils s�acharnent � vouloir imiter sans jamais l��galer le taux de croissance d�mographique de leurs concitoyens musulmans. Leur clerg� hurle au viol chaque fois qu�une femme copte embrasse l�Islam, apr�s avoir succomb� sous l��treinte torride d�un jeune musulman. Et l�-dessus, ils n�ont pas tellement tort puisque le jeune musulman commence souvent par kidnapper sa voisine copte avant de la convertir puis de l��pouser (l�ordre des actes importe peu). De l� � proclamer qu�il y a un int�grisme copte face � l�int�grisme musulman, il y a un pas que certains n�h�sitent pas � franchir, par calcul ou par commodit�. Un reproche qu�on ne peut pas faire � Khaled Mountassar, m�decin de formation et journaliste imp�nitent, qui anime la rubrique sexologie du magazine Elaph, (http://www.elaph.com/ElaphWeb/Healt h/2007/10/272727.htm), en plus de ses talents de pol�miste. Ayant souvent d�nonc� les torts caus�s � la communaut� copte par l�int�grisme islamiste, Khaled Mountassar est d�autant mieux arm� pour d�noncer les d�rives coptes. Dans sa derni�re chronique, il interpelle l�acteur Adel Imam � propos de sa r�cente rencontre avec le pape Chenouda. Le com�dien qui s�appr�te � jouer le r�le d�un pr�tre copte dans son prochain film, a �t� re�u par le pape Chenouda qui lui a d�livr� un blanc seing pour le film. Adel Imam a expliqu� qu�il avait demand� une audience au pape pour solliciter un avis religieux et des conseils pour son r�le de pr�tre. �Attention ! Cadeau empoisonn� !�, r�plique Khaled Mountassar � une initiative qui conforte, selon lui, la pr�pond�rance de la censure religieuse. Il estime qu�en r�alit�, Adel Imam a demand� au pape l�autorisation de jouer le r�le d�un religieux. Ce faisant, il s�est mis en position de qu�ter un visa de censure pr�alable aupr�s d�une autorit� religieuse. Ce qui est une mani�re de conf�rer plus de pouvoirs en la mati�re aux religieux coptes et musulmans. En agissant ainsi, il conforte l�Eglise copte dans son attitude r�trograde et hostile aux �uvres artistiques mettant en sc�ne des personnages coptes. Khaled Mountassar rappelle le toll� provoqu� par les dirigeants religieux coptes � propos d�un film comme J�aime le cin�ma, dont le r�alisateur, d�courag� par cette r�action, a renonc� au cin�ma. �Le plus dangereux dans cette initiative que nous ne b�nissons pas, c�est qu�elle �mane d�un artiste de la dimension, de l�aura et du charisme de Adel Imam, affirme notre confr�re. C�est un homme qui sait tr�s bien que le terrorisme, au nom de la religion, commence par l�id�e avant la bombe, par le lavage de cerveau et par la peur avant le recours � la kalachnikov. Car, celui qui autorise peut aussi interdire et permettre � l�Eglise de jouer le r�le de conseiller artistique, c�est jouer avec le feu. D�ailleurs, on a entendu le pape dire qu�il aurait aim� lire le sc�nario alors que l�art poss�de son propre alphabet qui �chappe g�n�ralement � l�entendement des th�ologiens. Le pire dans tout cela, et qui tourne au film noir, c�est que le pape Chenouda n�a jamais demand� � voir Adel Imam, note encore Khaled Mountassar. Il n�a m�me jamais entendu parler du projet de film. C�est Adel Imam, lui-m�me, qui a pris l�initiative de la rencontre, ouvrant ainsi la voie � toutes les supputations. �Notre respect et notre consid�ration pour les hommes de religion ne vont pas jusqu�� les sacraliser, souligne notre confr�re. Ce respect et cette consid�ration ne s��tendent pas � leurs opinions sur l�art. Ils ne signifient absolument pas que les po�mes du pape Chenouda ou ceux du Cheikh Chaaraoui sont d�une qualit� exceptionnelle. � Suit l��vocation de quelques vers concoct�s par les deux religieux et Khaled Mountassar de conclure : �Je pr�f�re personnellement les po�mes de Nizar Qabbani et de Darwiche. Car la po�sie a des secrets que les religieux les plus dou�s ne peuvent pas percer�. Ceci dit, il y a une minorit� qui constitue un vrai casse-t�te pour les Arabes, c�est celle des Kurdes. Ils sont r�sistants aux fatwas mortif�res, �tant eux-m�mes musulmans et parfois plus musulmans que les autres. Le fait d��tre musulmans et sunnites ne les emp�che pas, par rancune et par int�r�t, de s�allier tactiquement avec les ennemis chiites et de militer pour un Irak f�d�ral. Ce sont les ennemis du moment pour les bonnes consciences de la nation arabe. C�est pour �a qu�un silence aussi assourdissant que les hauts-parleurs de Ghaza a r�pondu aux projets turcs d�attaquer le nord de l�Irak, en vertu du droit de suite contre les �suppos�s� terroristes du Parti des travailleurs du Kurdistan. �Suppos�s� est le terme affectueux utilis� par les gros m�dias arabes pour qualifier les terroristes islamistes. Je suppose que les Kurdes n�ouvrent plus droit � cette appellation. Revoyez les derni�res d�clarations de Bechar Al-Assad. Son soudain amour pour la Turquie est sans doute le signe d�une profonde nostalgie pour le califat ottoman dont les Arabes ne veulent plus �voquer que les bienfaits annonc�s.

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