Plusieurs psychiatres, m�decins et param�dicaux sont entr�s dans un conclave de 6 mois afin d��tre pr�ts pour la r�ception des 53 centres interm�diaires de soutien aux toxicomanes (Cist). Ces centres, comme indique leur appellation, prendront en charge les personnes qui souffrent de toxicomanie. Un ph�nom�ne qui a tendance � devenir inqui�tant, indique-t-on. Ainsi, il est pr�vu l�ouverture d�un Cist par wilaya. Les wilayas dites importantes seront quant � elles pourvues de deux et exceptionnellement de trois centres pour la wilaya d�Alger. D�apr�s la directrice du Centre national de toxicomanie, il est � pr�sent question de �meubler� ces centres en personnel ad�quat pour la gestion et la prise en charge des patients. C�est d�ailleurs dans cette optique que s�inscrit cette formation d�di�e aux formateurs. Par ailleurs, il a �t� pr�cis� que les nouveaux centres interm�diaires vont �tre implant�s en dehors des structures hospitali�res En effet, il a �t� d�montr� que beaucoup de toxicomanes refusent de se rendre dans les centres de soins situ�s dans les h�pitaux. Des id�es re�ues toujours en vogue, laissent croire que les personnes toxicomanes sont atteintes d�une maladie mentale. Ce qui n�est pas vrai, affirme un sp�cialiste. En marge des conf�rences, il a �t� expliqu� que l�usage des stup�fiants et psychotropes ne date pas d�aujourd�hui puisque des recherches ont d�montr� que ce ph�nom�ne �tait d�j� en usage il y a 20.000 ans en M�sopotamie. En outre, il a �t� soutenu que les stup�fiants sont des substances nocives et de d�pendance, alors que les psychotropes sont des m�dicaments th�rapeutiques d�voy�s de leur vocation. Allant plus loin dans l�analyse du ph�nom�ne de la toxicomanie, le professeur La�d, (m�decin l�giste) a expliqu� qu�un toxicomane n�est pas forc�ment un d�linquant, mais des circonstances peuvent le conduire vers ce triste postulat. Le professeur La�d a soulign� avoir toujours demand� aux parents qui s�inqui�tent pour leurs enfants de faire attention � la disparition d�objets dans la maison. Les toxicomanes, en manque, commencent pas vendre leurs effets personnels, avant de se rabattre sur les objets de valeur qui se trouvent dans la maison. Quand il aura �puis� ces moyens, le toxicomane se rabat sur le vol, mais � l�ext�rieur de la maison. Il est souvent possible de constater que les concern�s s�impliquent dans des associations de malfaiteurs afin de pouvoir se procurer de quoi acheter la dose de drogue. C�est ainsi que l�individu tombe dans une spirale de violence qui peut aller jusqu'� l�homicide, conlut-on. N. M. De la coca�ne dans les lyc�es d�Alger Au cours de la conf�rence sur la toxicomanie, l�un des professeurs intervenants a surpris les pr�sents en affirmant que l�usage des drogues �tait l�gion dans les �coles. Mieux encore, l�orateur a cit� l�exemple d�un lyc�e international � Alger o� des �l�ves s�adonnent � la consommation de la coca�ne. �Ces �l�ves viennent en classe avec 300 et 400 euros comme argent de poche�, a-t-il martel�.