Le renouvellement du Conseil du barreau d�Alger, pr�vu pour janvier prochain, est au centre d�un int�r�t particulier des 3 000 robes noires inscrites au niveau de la capitale. Abder Bettache - Alger (Le Soir) - Aujourd�hui, se tiendra � la Maison du peuple, l�assembl�e g�n�rale du conseil sortant, dont l�ordre du jour s�articulera autour du d�bat sur le bilan moral et financier. Selon des indiscr�tions, il est attendu un d�bat serr� o� semble-t-il des voix contestataires se l�veront pour �d�noncer certaines pratiques ayant caract�ris� les activit�s du conseil sortant�. En d�autres termes, il s�agira de signes avant-coureurs de ce qui caract�risera l�op�ration de renouvellement de la composante du conseil. Ce dernier, constitu� de 31 membres proc�dera � son tour � l��lection du b�tonnier. Un enjeu d�une importance capitale, sachant que le barreau d�Alger exerce une haute influence sur l�Organisation nationale des barreaux d�Alg�rie dont, tr�s souvent, le pr�sident est issu du barreau d�Alger. C�est dans cette optique qu�il est important de signaler que pas moins de six avocats et non des moindres, tous membres du conseil sortant, se sont engag�s dans la comp�tition. Les avocats en question qui, ont d�ores et d�j� constitu� leurs listes, sont notamment le b�tonnier sortant en l�occurrence Abdelmadjid Sellini, Mustapha Bouchachi, �lu derni�rement � la t�te de la Ligue alg�rienne de d�fense des droits de l�homme (LADDH) et dont la composante, semble-til, rec�le des avocats connus sur la place d�Alger, de Ch�rif Chorfi, une personnalit� juridique qui s�est toujours distingu�e dans les grands proc�s, de Chaoui Abderezzak, de l�ex-b�tonnier Ablaoui Mohamed Arezki, de Yekhlef Ch�rif et de Benbelkacem. Nos sources indiquent, par ailleurs, que d�autres avocats se pr�senteront � cette course �lectorale en ind�pendants, en �vitant de se circonscrire dans des listes. Une strat�gie qui avait permis � certains avocats d��tre �lus au sein du conseil lors des �lections de 2005. Ceci �tant, la situation qui pr�vaut au sein de la corporation des avocats, les conditions de l�exercice de ce m�tier ou encore sa gestion au quotidien, constitueront � coup s�r les principaux th�mes de la campagne �lectorale dont le coup d�envoi sera implicitement donn� aujourd�hui depuis le si�ge de la Centrale syndicale. Ce jour, le 5 janvier 2005, plus de deux mille avocats �taient invit�s � �lire leur conseil et de surcro�t le 126e b�tonnier du barreau d�Alger. Ainsi pour cette �ni�me �lection, ils �taient plus de deux mille avocats � participer � cette �lection, invit�s � choisir leurs repr�sentants parmi la centaine de candidats r�partis sur sept listes de candidatures. Il y a lieu de noter qu�� chaque rendez-vous �lectoral portant renouvellement du conseil de l�Ordre du barreau d�Alger, une ambiance particuli�re caract�rise la cour d�Alger. Cette situation est due � plusieurs raisons. La premi�re, il faut le reconna�tre est que le barreau d�Alger, dont le premier b�tonnier a �t� �lu en 1848 (Chabert � Moreau 1848 � 1859), est consid�r� comme la structure la plus influente au sein de l�Union des barreaux alg�riens. Tr�s souvent, le b�tonnier de l�Ordre des avocats d�Alger est �lu � la t�te de l�Union des barreaux alg�riens, comme ce fut le cas pour l�avocat qui a �t� deux fois de suite � la t�te de cette organisation nationale. Ajoutez � cela, le fait que le barreau d�Alger, de surcro�t de la capitale constitue aux yeux d�un grand nombre d�observateurs, un acteur important dans les diff�rents secteurs d�activit�s.
