Sur initiative de l��ducation nationale et en collaboration avec la Gendarmerie nationale, la S�ret� de wilaya, la direction de la sant� et la direction des affaires religieuses, une campagne de sensibilisation au profit des �l�ves sur les dangers de la consommation de la drogue et des psychotropes et sur la d�linquance juv�nile a �t� lanc�e dimanche dernier � Sidi-Bel-Abb�s et devra s��taler sur une dizaine de jours. Ce sont les �tablissements scolaires (CEM et lyc�es) � travers tout le territoire de la wilaya qui abritent ces manifestations anti-drogue anim�es par des officiers de la Gendarmerie et de la S�ret� nationales, et des m�decins psychologues. Ces derniers animeront des conf�rences visant � sensibiliser les jeunes sur les dangers de la consommation de stup�fiants et sur la d�linquance juv�nile. Dans la journ�e de dimanche, date du coup d�envoi de la campagne, trois coll�giens � des ex-habitu�s aux stup�fiants � qui sont mont�s � la tribune pour apporter leur t�moignage sur leur malheureuse exp�rience � travers une d�claration poignante. Les orateurs ont tent� de retracer le douloureux itin�raire d�une �tape de leur vie d�adolescent accro � la drogue, qui a fort heureusement pris fin gr�ce � l�intervention de leurs professeurs et autres personnes de leur entourage. L�un deux dira : �J�ai �t� entra�n� par d�autres jeunes de la rue qui m�ont peu � peu habitu� � l'�vasion avec la consommation de stup�fiants. J�ai malgr� moi d�rap�, tournant le dos � mes �tudes et � mon assiduit�, et je me suis retrouv� marginalis�. Mais el hamdoulillah, j�ai �t� in extremis rep�ch� de ce courant dangereux et je me suis d�tach� de la drogue.� L�orateur s�est adress� � l�assistance en usant de sa candeur d�adolescent pour attirer l�attention de ses camarades sur les stup�fiants qui tuent l�espoir et �teignent la flamme du regard. Les conf�renciers de leur c�t� ont, gr�ce � leur savoir-faire, sensibilis� les jeunes �l�ves sur le ph�nom�ne de la consommation des stup�fiants et de la d�linquance juv�nile, h�las, tr�s pr�sent dans notre soci�t�, notamment jeune, d� � la d�mission de certains parents, � la situation g�ographique de la capitale de la Mekkera par rapport � la fronti�re alg�ro-marocaine, � l�oisivet� et � la marginalisation des jeunes. Le ph�nom�ne de la drogue et de la d�linquance juv�nile est une affaire de tous. Si on veut juguler ce mal qui ronge la soci�t� jeune, chacun doit jouer son r�le : parents, associations � caract�re culturel, la direction de la sant�, les enseignants, l�encadrement scolaire et p�dagogique.