Comment am�liorer la coordination entre les intervenants lors des catastrophes et d�finir le domaine d�intervention de chaque partie concern�e par l�aide sur le terrain sont les th�mes des interventions anim�es hier par les sp�cialistes des secteurs qui se retrouvent aux premi�res lignes en cas de catastrophe et de d�clenchement du plan Orsec F.-Zohra B. - Alger (Le Soir) - La rencontre, organis�e par le Croissant- Rouge alg�rien, et qui cible en premier lieu l�organisation des secours, a permis aux sp�cialistes et professionnels pr�sents de d�battre de la th�matique, du cadre l�gislatif et de la mission de chaque partenaire lors du d�clenchement du plan Orsec dans une situation d�urgence. �Il s�agit de discuter des difficult�s rencontr�es sur le terrain et v�cues lors des catastrophes que nous avons v�cues en vue d�am�liorer la coordination des interventions en cas de d�sastre�, a d�clar� M. Khoudmi, charg� du programme secours et secouristes au sein du Croissant-Rouge alg�rien, citant le tremblement de terre de Boumerd�s en 2003 et les inondations de la capitale en 2001. L�intervenant notera en outre que le plan d�action du Croissant-Rouge concerne notamment la r�duction du risque catastrophe et l�intervention lors du plan Orsec. Pour le premier, le Croissant- Rouge a sign� un protocole l�astreignant � agir pour la r�duction du risque catastrophe. A cet effet, le CRA �uvre � faire participer la population � travers des op�rations de sensibilisation et d�information en vue de pr�parer le citoyen � g�rer ses r�actions notamment avant, pendant et apr�s un tremblement de terre. Pour sa part, le repr�sentant des services de la sant� militaire attirera l�attention sur l�importance des postes m�dicaux avanc�s notant que �les services de sant� ne doivent pas attendre les bless�s aux portes des services des urgences des h�pitaux mais aller vers eux�. Et de souligner, par ailleurs, l�importance de la prise en charge psychologique en cas de catastrophe. Les intervenants mettront, aussi, en �vidence le fait que la Protection civile prend en charge plusieurs missions � la fois en cas de catastrophe, alors que l�implication de beaucoup de secteurs est n�cessaire et permet de sauver des vies. �Les autorit�s doivent donner plus de moyens � la Protection civile et adapter les diff�rents secteurs aux situations d�intervention d�urgence. A titre d�exemple, les travaux publics doivent prendre en charge le volet d�blaiement et laisser la Protection civile prendre en charge d�autres t�ches plus proches de sa mission qui est de sauver des vies�, a d�clar� un intervenant. Le professeur Guerinik, repr�sentant du secteur de la sant�, est revenu sur les textes de loi relatifs au d�clenchement du plan Orsec en pr�cisant qu�ils sont suffisants pour ces situations exceptionnelles bien que celles-ci rel�vent, selon le sp�cialiste, du minist�re de l�Int�rieur. �La nouvelle loi de 2004, outre les deux d�crets de 1985, constitue un arsenal juridique suffisant. Ceci bien que la nouvelle loi ait apport� du nouveau avec la notion d�intervention nationale et de zones inter-wilayas. Comme elle a apport� des d�finitions claires et des sanctions. Avant, on ne parlait que de wilayas et communes�, a d�clar� le professeur Guerinik.