Bouden reçu à Kuala Lumpur par le nouveau SG de l'AIPA    L'Algérie rejoint officiellement l'AIPA en tant qu'unique membre observateur    Exposition d'Osaka : poursuite des journées portes ouvertes sur la stratégie nationale de développement des énergies renouvelables et de l'hydrogène vert    Agression sioniste contre Ghaza : le bilan s'alourdit à 65.208 martyrs et 166.271 blessés    Chargé par le président de la République, Attaf arrive à New York pour participer aux travaux du segment de haut niveau de l'AG de l'ONU    Basket / Championnat arabe des clubs féminins/Finale : le GS Cosider décroche la médaille d'argent    Bechar : renforcement des structures de santé des régions frontalières en équipements et en personnel médical    Le président de la République préside une réunion du Haut Conseil de sécurité    Rendez-vous à Timimoun en décembre prochain    Le Conseil de sécurité de l'ONU échoue à adopter un nouveau projet de résolution à cause du véto américain    «La désinformation médiatique continue d'être utilisée comme un outil pour détourner l'attention des atrocités commises»    Vendredi marque la date limite fixée par l'Assemblée générale pour qu'Israël mette fin à son occupation    Signature d'une convention de concession au groupe public Logitrans    Sedjati en finale du 800 m    Ligue 2 amateur : Occasion de confirmation pour les uns et de rachat pour d'autres    Ligue des Champions Le MCA et la JSK en quête de grandeur continentale    Sayoud et Derbal à Blida afin de mettre fin au problème de la rareté de l'eau    Une bande spécialisée dans le vol de véhicules neutralisée à Aïn Tedeles    Séminaire régional de préparation de la rentrée universitaire pour la région Ouest    Distribution de 10 bus scolaires au profit de 10 communes    Alger accueille la 13e édition    Le GPRA, pour la bataille politique et diplomatique    Bendouda préside à Alger l'ouverture des sessions    Ligue 1 Mobilis: le MB Rouissat et l'O.Akbou co-leaders    APN: Bouden reçu par le président en exercice de l'Assemblée interparlementaire de l'ASEAN et sa secrétaire générale    Imad Hellali, un cinéaste passionné d'œuvres à contenu pédagogique    Un partenariat entre l'AOHP et la fondation italienne Enrico Mattei pour améliorer la formation en dentisterie    L'échec du Conseil de sécurité à adopter une résolution en faveur de Ghaza, un affront de plus qui entache la conscience de l'humanité    UFC: lancement des cours à travers les différentes plateformes d'enseignement à partir de samedi    Salon international de l'agroalimentaire à Moscou: Des rencontres bilatérales entre opérateurs économiques algériens et leurs homologues de différents pays    Arboriculture: développement notable et perspectives prometteuses pour la filière pomicole dans les wilayas de Batna et de Khenchela    Stellantis El Djazair signe un partenariat avec "Idenet" pour équiper les taxis de solutions GPS et de taximètres    Classement Fifa: l'Algérie à la 38e place mondiale    20e édition du festival national de la chanson amazighe attire de nombreux fans depuis son ouverture    M. Bouden participe en Malaisie aux travaux de l'AG de l'Assemblée interparlementaire de l'ASEAN    El Bayadh Décès du Moudjahid Kherrouji Mohamed    Programme TV - match du mercredi 29 août 2025    Programme du mercredi 27 août 2025    L'Algérie et la Somalie demandent la tenue d'une réunion d'urgence du Conseil de sécurité    30 martyrs dans une série de frappes à Shuja'iyya    Lancement imminent d'une plate-forme antifraude    Les grandes ambitions de Sonelgaz    La force et la détermination de l'armée    Tebboune présente ses condoléances    Lutte acharnée contre les narcotrafiquants    La Coquette se refait une beauté    Cheikh Aheddad ou l'insurrection jusqu'à la mort    Un historique qui avait l'Algérie au cœur    







Merci d'avoir signalé!
Cette image sera automatiquement bloquée après qu'elle soit signalée par plusieurs personnes.



“L'expérience algérienne sert de modèle aux pays étrangers”
Gestion des catastrophes naturelles
Publié dans Liberté le 21 - 06 - 2008

De l'aveu même des spécialistes étrangers, l'Algérie possède une grande expérience dans la gestion des crises majeures et des catastrophes naturelles.
Les catastrophes naturelles et la décennie noire du terrorisme qu'a connues l'Algérie ont donné aux intervenants nationaux une expérience non négligeable de laquelle ils ne privent pas les autres pays en cas de nécessité. Aguerris et formés sur le terrain, les éléments de la Protection civile ont ainsi acquis un savoir-faire en la matière qu'ils mettent à la disposition des citoyens algériens ou à l'étranger. La gestion de crises majeures ne s'improvise pas, et c'est grâce au travail quotidien des éléments de la Protection civile et aux expériences du passée qu'ils sont devenus de vrais experts, réclamés par les pays étrangers confrontés aux catastrophes naturelles. Comme lors des catastrophes naturelles, les policiers sont les premiers à être sur le terrain. La Direction générale de la sûreté nationale a organisé ce jeudi une conférence débat sur le sujet au siège de l'Unité républicaine d'intervention (URS) de Kouba. Animée par l'adjoint du directeur général de la Protection civile, le colonel Ketrouci Belkacem, la conférence a permis aux cadres de la Protection civile de faire part de leurs expériences, pour mieux coordonner leurs interventions lors des crises majeures. Cette coordination se fera bien entendu avec les éléments de la police et de l'armée. Le conférencier a tenu à rappeler que lors des catastrophes naturelles qu'a connues l'Algérie, les policiers étaient les premiers sur le terrain. “Les policiers sont les premiers à intervenir sur le terrain pour assurer l'ordre et la sécurité, les deux conditions primordiales avant le travail des secouristes”, affirme le colonel Ketrouci Belkacem. Le même responsable met l'accent sur l'importance de la coordination des efforts et des moyens des services chargés de gérer une crise majeure. Il se réfère souvent aux dernières catastrophes survenues à Bab El-Oued en 2001 et à Boumerdès en 2003, pour conforter ses déclarations et réitérer l'importance de la coordination entre toutes les équipes intervenantes. Il insiste sur les capacités de réaction des autorités algériennes lors de ces deux évènements et défie quiconque de lui citer des exemples dans le monde où les sinistrés furent aussi bien pris en charge, pendant et après les catastrophes. Il affirme que peu de pays dans le monde peuvent se targuer d'avoir su gérer les catastrophes comme ce fut le cas en Algérie. Interrogé sur les retards enregistrés en matière d'intervention lors des inondations de Bab El-Oued et du séisme de Boumerdès, le DG adjoint de la Protection civile a estimé : “Je n'ai rien à cacher pour le cas de Bab El-Oued, le gros problème que nous avions rencontré, ce fut l'inaccessibilité, nous n'avions pas par où passer. Toutes les routes étaient coupées. Je tiens à préciser que les unités de la Protection civile de Bab El-Oued et de Beni Messous étaient à pied d'œuvre dès les premières heures.” Quant au séisme de Boumerdès, il a rejeté catégoriquement les rumeurs qui faisaient état du retard dans les interventions : “Je peux vous assurer que le DG de la Protection civile et moi-même étions sur les lieux 15 minutes après le séisme.” Selon lui, les sinistrés de ces deux catastrophes ont été pris en charge mieux que dans certains pays développés, car en plus des secours mobilisés, ils ont bénéficié d'hébergement d'urgence dans les plus brefs délais, sans compter les efforts de l'Etat qui leur ont offert des logements dans un temps record. Ces deux crises majeures ont permis de définir les conditions et les mécanismes à mettre en branle lors d'un plan Orsec. La loi 20/04 du 25 décembre 2004 est venue pour remplacer celle de 1984 en matière de gestion des grandes crises, terme adopté par l'Organisation internationale des Croix et Croissants-Rouges pour désigner les situations anormales. Les grandes crises désignent désormais les catastrophes naturelles, les pollutions de l'air, de la mer et du sol, les dangers des irradiations, la sécheresse, etc., qui peuvent présenter un danger sur la vie ou la santé des personnes. La nouvelle loi définit avec précision les moyens à mobiliser, au niveau de la commune, de la wilaya, de la région et sur le plan national en cas de désastre. Le mot crise majeure inclut dorénavant les manifestations de grande ampleur et violentes, leur gestion nécessite aussi la mobilisation des moyens identiques à ceux propres aux catastrophes naturelles jusque-là, car les secours, le maintien de l'ordre et les communications sont cette fois aussi indispensables. Pour sa part, le commissaire divisionnaire, Benaïni Mostapha, chef de sûreté adjoint de la wilaya d'Alger, a tenu à mettre l'accent lui aussi sur l'importance de la coordination entre les entités intervenant lors de crises majeures. Le colonel Ketrouci se félicite aussi de la spécificité algérienne, où quand il y a une catastrophe, les citoyens et l'Etat se mobilisent comme un seul homme. Il révèle que les secouristes sont pris en charge sur le plan psychologique, car précise-t-il : “Ils ne sont pas des robots et ils ont des états d'âme. Des psychologues les suivent et ils assistent à des groupes de paroles pour leur permettre de se reconstituer. Nous avons une expérience, car des éléments de la Protection civile intervenaient lors des actes terroristes. Nous ne déplorons aucun cas de séquelles psychologiques parmi les 30 000 homme qui constituent le corps de la Protection civile en Algérie.” Le conférencier a commenté la projection d'un film sur les interventions des secouristes algériens lors des inondations de Bab El-Oued, les séismes de Boumerdès, de Bam en Iran et de Hoceima au Maroc. Il a conclu son intervention en rappelant que l'expérience algérienne sert de modèle dans les pays étrangers.
Said Ibrahim


Cliquez ici pour lire l'article depuis sa source.