La Chambre de commerce de la wilaya de Skikda et les promoteurs immobiliers ont organis�, lundi dernier, � l�h�tel Essalem, une journ�e d�information sur le LSP du site de Oued-El-Ouahch, pr�c�d�e d�une sortie sur terrain en l�honneur de la presse pour constater de visu l��tat d�avancement de 888 logements confi�s � 16 promoteurs. La manifestation, la premi�re du genre lanc�e coll�gialement, se veut comme r�action aux multiples attaques m�diatiques dont ont fait l�objet, s�par�ment ou simultan�ment, les promoteurs de Oued El Ouahch. Une ann�e apr�s le lancement des travaux, en juin 2007 pr�cis�ment, la tension couve au sein des postulants qui exigent � quelques promoteurs de se conformer � la r�glementation en vigueur et d�acc�l�rer la cadence des travaux dont certains ne d�passent pas le taux de 3%. Cette action a �t� une aubaine pour d�battre des contraintes auxquelles sont confront�s les acteurs de la promotion immobili�re. Au pr�alable, il a �t� proc�d� � une r�trospective. �A quelques mois du lancement des travaux, une �tude du plan d�am�nagement a �t� confi�e au BET de Djabrouni sur nos fonds propres, � l�issue de laquelle un plan parcellaire a �t� �tabli. Seize parcelles de terrains ont vu le jour, soit le nombre correspondant � celui des promoteurs s�lectionn�s par la wilaya suite aux soumissions. Un tirage au sort a �t� effectu� en pr�sence des autorit�s de la wilaya dans le but d�attribuer les parcelles en question. Quelques promoteurs ont �t� surpris de n�avoir pas eu droit � la parcelle pour laquelle ils avaient soumissionn�. N�emp�che que les premiers travaux ont �t� entrepris, chacun en fonction de la nature du site�. C�est, en r�sum�, les propos des diff�rents intervenants. Terrain au relief accident� dont une partie mar�cageuse, augmentation des prix des mat�riaux de construction (ciment, fer et sable), lenteurs bureaucratiques sont, entre autres, les probl�matiques soulev�es par les participants � cette journ�e. �Le rench�rissement des mat�riaux de construction ont eu une incidence sur le prix de revient du logement. Heureusement que la r�glementation nous autorise � atteindre le prix de cession de l�ordre de 200 millions de DA. Dans d�autres wilayas, des promoteurs ont d�j� d�pass� ce seuil pour atteindre les 250 millions de centimes. A Skikda, nous n�avons pas encore d�cid� pour cette option, bien qu�il soit difficile de compenser les pertes�, nous dira un promoteur. Heureusement que tous les immeubles sont dot�s de locaux commerciaux, leur vente peut ais�ment combler le d�ficit en la mati�re. Pour un autre, �le LSP � Skikda marche tr�s bien comparativement � d�autres wilayas du pays. Une ann�e apr�s le lancement des travaux, on enregistre d�j� un taux d�avancement moyen de plus de 50%. Au d�but, quelques promoteurs ont bataill� ferme pour que le projet soit lanc�, les contraintes li�es � la nature du terrain ont �t� lev�es difficilement, � l�exemple des travaux de terrassement et d�excavation, notamment au niveau de la Cha�ba et du site�. Venant � la rescousse, un troisi�me rappelle un d�tail : �Je lance un appel aux autorit�s pour r�gler le probl�me du gourbi implant� sur le site.� Un probl�me demeure aussi pos�, le cas de l�oued non d�vi�, les plateformes de quelques immeubles y sont implant�s. �C�est du ressort de l�APC de proc�der � recouvrir de b�ton l�oued. Au sujet des immeubles, il faut noter qu�ils sont distants d�une dizaine de m�tres de la Cha�ba�, nous dira un promoteur. Selon un avis d�expert, �il faut que les travaux de d�viation soient engag�s avant la saison hivernale. A ma Connaissance, le syst�me de drainage n�a pas �t� r�alis� sous les fondations. En Hiver, y aura un retour de manivelle, le ruissellement des eaux des oueds de Msiou�ne et de Sidi Ahmed, constituant avec celles de Oued El Ouahche la lettre Y, engendrera les tassements diff�rentiels qui peuvent provoquer des fissurations dans la b�tisse�. D�une mani�re g�n�rale, il est temps aussi de recourir aux dragages de nos oueds, un dragline acquis � coup de centaines de milliards dans les ann�es 1990 n�a �t� utilis� que rarement.
