Le Comit� international olympique (CIO) a parfois d� jouer avec les mots, samedi, pour s'expliquer sur la teneur des accords pass�s avec les autorit�s chinoises � propos de l'acc�s � internet, sous la pression des m�dias accr�dit�s pour les Jeux de P�kin. �Le CIO a demand� aux organisateurs de fournir aux journalistes l'acc�s le plus large possible � internet�, a ainsi martel� la directrice de la communication du CIO, Giselle Davies, durant sa conf�rence de presse quotidienne. Devant un journaliste am�ricain qui lui faisait remarquer que �l'acc�s illimit� promis il y a quelques semaines �tait soudain devenu �l'acc�s le plus large possible�, Mme Davies a r�pondu par une pirouette, estimant que la Chine avait d�j� fait un gros effort en levant vendredi la censure sur certains sites web sensibles et que le CIO �l'encourageait dans cette voie�. �On voudrait �videmment un acc�s totalement libre. Mais ce que les Chinois avaient promis, c'est la possibilit� totale pour les m�dias de faire leur travail, leurs reportages, de les envoyer et de les diffuser�, a-telle poursuivi, sous-entendant que l'acc�s illimit� � internet ne faisait pas partie du contrat. M�dias et CIO se seraient mal compris. C'est en substance ce qu'a �galement dit Hein Verbruggen dans une interview au quotidien fran�ais Le Monde �L'accord pass� avec les organisateurs chinois donne la possibilit� aux journalistes de faire librement des reportages sur les jeux. Les Chinois ont m�me �t� plus loin en les autorisant � faire des reportages sur des sujets g�n�raux�, a-t-il estim�. �Mais ils ont toujours �mis une r�serve sur ce qui constitue un danger pour la s�curit� nationale. Ils en ont le droit.� La gazette des Jeux olympiques - CHIFFRES. L'athl�tisme est le sport qui distribue le plus de m�dailles - 47 - aux Jeux olympiques d'�t�, devant la natation (34) et le tir (15). A l'autre bout de la liste, le basket (exclusivement masculin jusqu'ici) et le football (exclusivement f�minin et qui a �t� ray� de la liste des sports olympiques apr�s P�kin) ne fournissent qu'une seule m�daille. - BOUDERIE. Les Europ�ens manifestent beaucoup moins d�int�r�t pour les Jeux olympiques d��t� cette ann�e qu�en 2004. Aujourd�hui, seulement 45% des Fran�ais �g�s de 16 � 69 ans d�clarent s�int�resser aux JO d��t�, ils �taient 59% � l�approche des jeux d�Ath�nes il y a 4 ans. En revanche, la plupart des sponsors officiels du CIO ont gagn� en notori�t� en Europe occidentale, selon une �tude de l'agence d'�tudes et de conseil Sport+Markt. - PR�DICTIONS. La Chine devant les Etats-Unis au nombre de m�dailles : cela ne fait aucun doute pour John Oates, patron du Comit� olympique australien, qui pr�dit que le pays h�te va devancer les Etats-Unis au tableau final des m�dailles d'or des JO de P�kin. Le dernier tierc� � Ath�nes avait donn� 1-Etats-Unis 36 m�dailles, 2-Chine 32, 3- Russie 27. - DOPAGE (1). L'aum�nier de la d�l�gation italienne a pr�vu de mettre en garde ses ouailles contre les dangers du recours au dopage. �Une mystification�, selon don Mario Lusek, qui a pr�vu d'�voquer le sujet d�s sa premi�re messe au village olympique. - DOPAGE (2). Le quotidien USA Today a effectu� des sondages cette semaine pour �tudier l'impact du dopage sur l'image des sports. A la question : �Quand il y a un record du monde battu, avez-vous des doutes ou pas sur l'utilisation de produits dopants ?�. R�ponse : en natation 76 % des interrog�s n'ont pas de doute (sur la propret� des sportifs), 22 % en ont. En athl�tisme, 63% n'en ont pas et 35% en ont. Cons�quence probable de ce r�sultat. La natation devance largement 27% contre 18% l'athl�tisme comme �sport olympique pr�f�r�. Les deux disciplines �taient � �galit� il y a quatre ans (21%). D'apr�s une autre question, les Am�ricains sont 28% � consid�rer que �la plupart� des halt�rophiles se dopent (6% � penser que �tous� se dopent). Ils sont 11 % (et 2%) pour l'athl�tisme, 12% (et 1%) pour le cyclisme et 5% (et 1%) pour la natation. - ORDRE. Le nouvel ordre impos� par l'alphabet chinois pour l'organisation du d�fil� lors des c�r�monies d'ouverture et de cl�ture des Jeux olympiques risque de troubler nombre de (t�l�)spectateurs. Si la tradition de faire ouvrir le d�fil� par la Gr�ce et de le clore par le pays h�te - la Chine - sera respect�e, la procession sera ensuite fonction de l'alphabet chinois, les pays dont la premi�re lettre est l'id�ogramme le plus simple en premier, les plus compliqu�s en dernier. Ainsi, l'Australie, g�n�ralement presque en t�te des d�l�gations, est rel�gu�e � la 203e place. Sur 205. - M�T�O. les pr�visions sont tristounettes pour la semaine qui vient sur les sites olympiques : nuages et ciel voil� � P�kin, pluie � Hong Kong. Il n'y a que Qingdao qui s'appr�te � recevoir les comp�titons de voile qui aura du soleil. - SOUTIEN. Atteint d'une an�mie aplasique, mal dont il a appris l'existence il y a quelques jours, Michael Lohberg, l'entra�neur de la nageuse am�ricaine Dara Torres, qualifi�e sur 50 m libre, donnera des nouvelles de l'�volution de son �tat par l'interm�diaire du site de socialisation Facebook. En ajoutant dans leurs contacts �coach lohberg�, les amis de l'entra�neur, inscrits sur le m�me site, pourront avoir de ses nouvelles r�guli�res sans le d�ranger durant son lourd traitement qui a d�but� aux Etats-Unis. - CAPITAINES. Les nageurs am�ricains, en stage final de pr�paration � Singapour, ont d�sign� leurs capitaines dont la fonction, comme en athl�tisme, est essentiellement symbolique. Les trois Californiennes Dara Torres, qui participe � ses cinqui�mes JO, Amanda Beard, qui dispute ses quatri�mes, et Natalie Coughlin, d�tentrice du record du monde du 100 m dos, repr�senteront l'�quipe f�minine. Erik Vendt (4x200 m), Jason Lezak (100 m libre) et Brendan Hansen (100 m brasse) ont �t� d�sign�s pour l'�quipe masculine. - INITI�. Le d�fenseur belge Sepp de Roover sera � son aise pendant le tournoi olympique de football. Il parle, lit et �crit le chinois, r�v�le le journal belge, la Gazert van Antwerpen, en pr�cisant que le joueur du FCGroningen (Pays- Bas) a termin� en juin sa troisi�me ann�e de cours du soir d'apprentissage du chinois. A la rentr�e, Sepp de Roover a pr�vu de se mettre � l'espagnol.