Oxford Business Group (OBG), la firme sp�cialis�e dans la recherche et le consulting, vient de publier son tout dernier rapport, le troisi�me du genre, sur l�Alg�rie, �The report : emerging Algeria 2008�. Ce document, rassemblant un large �ventail d�interviews, des interventions de hauts responsables politiques, de leaders industriels ainsi que des donn�es chiffr�es sur l��conomie alg�rienne, a �t� pr�sent� hier � Alger par Myriem Dahlab, directrice d�OBG en Alg�rie, et Robert Tashima, directeur �ditorial r�gional pour l�Afrique du Nord du groupe. Lotfi M�rad - Alger (Le Soir) - D�embl�e, Robert Tashima souligne l�impact �minimal� de la crise financi�re mondiale sur l��conomie alg�rienne aid�e en cela par �des r�serves financi�res importantes� ainsi qu��une faible ouverture du pays sur le march� financier mondial�. Plus optimiste, il estime que l�Alg�rie projette s�rieusement de solidifier et de diversifier les investissements et les d�penses dans les domaines-cl�s tels que la p�trochimie, la construction et l�infrastructure. �Dans beaucoup de cas, le r�sultat de ces programmes commence � se sentir, offrant des opportunit�s consid�rables aux investisseurs �trangers�, poursuit Robert Tashima. Se basant sur des indicateurs macro�conomiques �positifs�, �The report : emerging Algeria 2008� rel�ve une croissance du PIB de 4,6%, un exc�dent du commerce ext�rieur de 32 milliards de dollars, une baisse de la dette publique � -5% ainsi que des investissements directs �trangers (IDE) de 6 milliards de dinars. Toutefois, une d�pendance de l��conomie des hydrocarbures avec 45% du produit int�rieur brut (PIB) et ainsi que la faible part des secteurs de l�agriculture et de l�industrie dans le PIB avec respectivement 10% et 5% sont quelques faiblesses qui caract�risent l��conomie alg�rienne auxquels s�ajoute la probl�matique du ch�mage �qui demeure un d�fi pour les autorit�s alg�riennes�. Pour Robert Tashima, l�Alg�rie s�est engag�e � travers diff�rents programmes � diversifier ses sources de revenus en investissant dans d�autres secteurs tels que la p�trochimie (30 milliards de dollars), la pharmacie, l�industrie et les ressources mini�res et les nouvelles technologies de l�information et de la communication. De fait, l�Alg�rie reste, de l�avis de Robert Tashima, un pays �tr�s attractif� pour les investisseurs �trangers, notamment dans les secteur des banques, la construction et l��nergie gr�ce � une �dynamique �conomique en constante �volution�. Cependant, quelques obstacles subsistent en raison de �la m�connaissance des opportunit�s d�investissement en Alg�rie � l��tranger surtout dans les pays anglo-saxons�, note encore le directeur �ditorial r�gional pour l�Afrique du nord d�OBG. Il convient d�indiquer que la rapport d�OBG sur l�Alg�rie, dont pas moins de 71 000 exemplaires ont �t� distribu�s � travers le monde, a �t� mis au point par une �quipe d�analystes d�OBG install�e � Alger avec la collaboration de la Chambre alg�rienne du commerce et d�industrie (CACI). Sur une p�riode de huit mois, les analystes ont pu recueillir environ 200 interviews. Vingt-cinq pour cent de ces rapports sont distribu�s en Europe, 21% dans la r�gion du Golfe et le Moyen-Orient, 21% en Asie, 20% aux Etats-Unis et 13% en Afrique du Nord. �The report : emerging Algeria 2008� constitue, selon ses concepteurs, une source principale d�informations pour les investissements directs �trangers en Alg�rie. Pour Myriem Dahlab, �notre analyse en profondeur offre un guide d�une valeur inestimable en ce qui concerne l�investissement en Alg�rie et apporte un descriptif des tendances et des dynamiques internes dans les secteurs �conomiques du pays�. �Nos experts ont eu des contacts approfondis avec des leaders de l��conomie alg�rienne et des hauts responsables du pays dans le souci de pr�senter des chiffres fiables et pertinents �, tient � pr�ciser la directrice d�OBG en Alg�rie.
