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AKLI TADJER AU SOIR D�ALG�RIE :
�Pour moi, l'Alg�rie existe � travers mes parents�
Publié dans Le Soir d'Algérie le 22 - 01 - 2009

Le Soir d'Alg�rie : L'Alg�rie est omnipr�sente dans vos romans. Quelle place tient ce pays dans votre vie ?
Akli Tadjer : Dans ma vie de tous les jours, c'est un point qui s'illumine de temps en temps. J'y pense. Je n'y pense plus. En fait, pour moi, l'Alg�rie existe � travers mes parents. G�ographiquement, elle n'a pas vraiment de sens. Elle pourrait �tre plus grande, plus petite, cela ne changerait rien pour moi. Tr�s longtemps, l'Alg�rie a �t� l'identification � mes parents. Quand on me disait �tu es alg�rien�, je ne voyais pas une carte de g�ographie, je voyais mon p�re et ma m�re. Maintenant que mon p�re est parti et que ma m�re est tr�s malade, je ne voudrais pas qu'elle s'�loigne. Alors, la fa�on que j'ai de la garder encore, c'est de me la r�approprier en �crivant sur elle avec mon regard. Je suis n� � Paris en 1954. Tout le monde croit que je suis fran�ais, mais je n'ai pas la nationalit� fran�aise bien que je n'aie rien contre la France.
A quand remonte votre premier contact physique avec l'Alg�rie ?
La premi�re fois, je devais avoir douze ans, la seconde dix-huit. Je n'avais pas l'impression d'�tre un touriste. D'abord, mon physique ne s'y pr�te pas. Je suis plut�t tomb� sur des gens bienveillants. L'arabe, je le comprends mais je n'oserai jamais le parler. Le kabyle, je le comprenais puisqu'on le parlait � la maison, je le parlais avec l'accent �parigot� et quand j'arrivais au village � El- Kseur, je commen�ais � parler kabyle. Alors les cousins me disaient : �Parle en fran�ais parce qu'on va gagner du temps.� Le souvenir que j'en ai, c'est l'ennui. Au bout de quinze jours, j'avais l'impression d'�tre l� depuis six mois. Pour mes cousins et pour ceux avec qui je m'�tais li�, c'�tait la normalit�. Il m'arrivait de mettre ma montre � mon oreille pour savoir si elle marchait. Une heure m'en paraissait dix. Pour moi, ce qui fait l'attrait d'un pays, ce ne sont pas les paysages, m�me s'ils sont beaux, ce qui est le cas en Kabylie, mais ce sont les gens qui l'habitent. Ce qui m'a le plus marqu�, c'est que les gens avaient conscience de s'ennuyer et �a, c'est terrible. Ils restaient des heures � ne rien faire. L'Alg�rie pourrait presque �tre un pays exportateur d'ennui, tellement les gens s'y ennuient. Pour cette jeunesse de province, le temps ne passait pas. C'est le cas aussi parfois en France, en province, mais en France ce sont les vieux qui s'ennuient. Ce qui peut para�tre normal. Il y avait beaucoup de Jack London � cette �poque en Alg�rie. Alors j'ai lu quasiment tout Jack London. J'y suis retourn� en 1982 et c'est en revenant que j'ai �crit mon premier roman.
Dans Il �tait une fois, peut-�tre pas, le narrateur dont vous dites qu'il vous ressemble est artificier. Pourquoi artificier ?
C'est la m�taphore du spectacle. C'est l'�blouissement. Du bonheur, du plaisir, de la lumi�re et puis, d'un seul coup, c'est le grand noir et c'est la r�alit� qui reprend ses droits. Lorsque ma fille a�n�e avait cinq, six ans, le jour de son anniversaire il y avait un grand feu d'artifice. Je lui avais dit que c'�tait moi qui l'avais fait tirer pour elle. C'est violent. Il y a tr�s peu de choses qui sont tr�s violentes et tr�s belles. C'est le bruit de la guerre, mais ce n'est pas la guerre, c'est la f�erie.
Un autre th�me r�current dans vos ouvrages est celui de l'intol�rance, du racisme. Vous revendiquez, d'ailleurs, non pas le droit � la diff�rence mais le droit � l'indiff�rence.
Le droit � l'indiff�rence, c'est le droit de ne pas �tre catalogu�. C'est essentiel pour moi parce que je l'ai v�cu. C'est utopique car tout le monde est catalogu�. Mais si un serveur est noir, je pr�f�re d'abord voir un serveur plut�t qu'un Noir. Quand on me voit, je pr�f�re que l'on voie un �crivain plut�t qu'un Alg�rien qui �crit. Quand j'�tais plus jeune et qu'on me disait �tu es n� o� ?�, je r�pondais � Paris. Alors on me demandait : �Oui, mais en vrai ?� Contrairement � ce qu'on peut croire, j'ai moins senti le racisme quand j'�tais gamin. La premi�re fois que j'ai compris que la vie pouvait devenir tr�s tr�s compliqu�e, j'avais huit, neuf ans. Dans les paquets de g�teaux, il y avait des drapeaux, on se les �changeait pour en faire une mappemonde. Une fois, j'ai essay� d'�changer le drapeau alg�rien que j'avais en double pendant la r�cr�ation. Personne ne voulait me l'�changer. Comme pour moi l'Alg�rie c'�tait tr�s abstrait et que, comme je vous l'ai d�j� dit, cela me renvoyait � mes parents, je ne comprenais pas pourquoi ils ne voulaient pas de mes parents. Pendant la guerre d'Alg�rie, j'�tais trop petit, je n'ai pas beaucoup de souvenirs, alors pour moi, c'�tait �a la violence.
L'action de votre dernier roman se d�roule � Paris, dans le 19e arrondissement. Qu'est-ce qui vous attache � cette ville et � ce quartier en particulier ?
J'habite ce quartier. Pourquoi chercher ailleurs lorsque j'�cris mes romans ? L'essentiel, ce sont les sentiments que les personnages vont �changer, le point du vue qu'ils ont sur le monde, qui aime qui, etc. Finalement, le cadre n'est pas tr�s important. N�anmoins, le 19e arrondissement est un quartier tr�s cosmopolite. On y rencontre des Arabes, des Juifs, des Noirs, des Asiatiques. J'y ai tout le temps v�cu, je l'adore, on y apprend � s'ouvrir aux choses. Pour moi, c'est la vie. Ce qui m'effraie, ce qui me flanque le cafard, c'est quand dans certains pays, les gens ont tous la m�me t�te. Les autres, c'est la richesse. C'est la chance de la France et j'aime la France pour �a. C'est un pays o� il y a de la couleur.
En toile de fond de votre roman, l'histoire de l'Alg�rie depuis la conqu�te. Pensez-vous que cette histoire soit suffisamment �voqu�e dans les familles ?
Un jour, ma fille est rentr�e de l'�cole et m'a dit : �C'est vrai que la France et l'Alg�rie ont fait la guerre ?� Je lui ai r�pondu �oui�. Alors elle m'a demand� : �Qui est-ce qui a gagn� ?� Je lui ai dit : �C'est nous.� �Mais comment on sait qu'on a gagn� ?� J'ai r�pondu : �Tu vois, on est l�.� Elle n'a rien compris. J'ai commenc� � lui raconter. J'ai bien vu qu'elle d�crochait. Dans la t�te d'un gamin, la guerre c'est la France, l'Allemagne, les bombes, etc. Ce n'est pas une guerre d'ind�pendance. C'est tr�s difficile d'expliquer � un enfant la colonisation. J'ai fouill� dans ma m�moire et je me suis souvenu que les premiers voisins que nous avions eu � Paris �taient pieds-noirs. On habitait au dernier �tage, dans une chambre de bonne et au bout du couloir, il y avait un appartement. Ma m�re aurait �t� heureuse d'avoir cet appartement et moi aussi. Ceux qui l'ont habit�, c'�taient ces rapatri�s d'Alg�rie. Je me suis mis � les d�tester, non pas parce qu'ils �taient pieds-noirs, mais parce qu'ils m'avaient piqu� �mon� appartement. Ma m�re et la voisine avaient sympathis� car elles se comprenaient. Et moi, je ne voulais pas les comprendre. Ma m�re m'a dit �ils sont dans leur pays, c'est toi qui n'es pas dans ton pays�. C'est la premi�re fois que ma m�re abordait le sujet. Quand j'ai �crit Le Porteur de cartable, dont l'action se passe en mars 1962 � Paris, je faisais dire au gamin alg�rien : �Puisque tu es condamn� � rester en France, je vais t'expliquer comment sont les Fran�ais�, en �change de quoi le petit pied-noir lui r�pondait que s'il retournait en Alg�rie, il lui expliquerait comment �taient les Alg�riens. Quand j'ai commenc� le roman, ma m�re m'avait racont� ce que lui disait la voisine : �Ma pauvre Fatima, quand je sors dans la rue, ils me regardent encore plus mal que des Arabes.� Tous mes romans sont un peu autobiographiques. Alphonse aussi. Un jour mon p�re m'a envoy� en vacances dans le Nord, chez un oncle dont je n'avais jamais entendu parler. J'arrive � Lens chez le fr�re de mon p�re mari� avec une Fran�aise. Tous ses enfants, mes cousins, s'appelaient Jean, Charles, etc. Ils avaient tellement fait d'efforts pour s'int�grer que moi je d�rangeais. Dans le roman Alphonse, on oblige Mohamed � prendre le nom d'Alphonse. Avec Le Porteur de cartable, j'ai �t� invit� dans beaucoup d'�coles pour parler de la guerre d'Alg�rie. C'�tait une fa�on int�ressante et accessible de parler de cette guerre. Plein de gamins d'origine alg�rienne ne sont au courant de rien. Dans Il �tait une fois peut-�tre pas, j'ai racont� l'histoire de l'Alg�rie sous la forme de contes et l�gendes � le coup de l'�ventail, le d�cret Cr�mieux, etc. J'ai re�u beaucoup de courrier de lecteurs qui me demandaient si l'histoire de l'Alg�rie, comme je la racontais, �tait vraie.
Le narrateur rencontre deux Irakiens qui lui renvoient une image tr�s n�gative de l'Alg�rie et du peuple alg�rien. Avez-vous d�j� �t� confront� � une situation similaire?
J'ai rencontr� des Syriens, des Libanais qui, � chaque fois qu'ils me parlaient de l'Alg�rie me disaient par exemple, �ces gens-l�, quand ils parlent on ne les comprend pas�. Dans l'imaginaire de beaucoup d'Alg�riens de mon milieu, l'histoire de l'Alg�rie a commenc� � l'ind�pendance, avant ils �taient assoupis par la colonisation et il ne leur viendrait pas � l'id�e de dire que c'�tait mieux. Et les gens du monde arabe que j'ai rencontr�s me disaient, qu'en fait, c'�tait depuis l'ind�pendance qu'ils n'�taient rien, qu'avant, ils avaient une histoire.
Comment �tes vous arriv� � l'�criture ?
Avant d'�crire un livre, j'�crivais des paroles de chansons. En revenant d'Alg�rie, j'ai commenc� un roman, une quarantaine de pages. Je ne savais pas � qui le faire lire. Je suis all� voir Poirot-Delpech au Monde. Il m'a d'abord pris pour un coursier. Je lui ai dit que j'avais commenc� un roman, que je voulais savoir si c'�tait bien sinon j'arr�terais tout de suite. Je lui ai laiss� mon roman et je suis revenu huit jours apr�s. Il m'a dit que c'�tait bien, qu'il fallait continuer. Comme lui publiait au Seuil, j'y ai laiss� mon manuscrit avec sur l'enveloppe �de la part de Bertrand Poirot-Delpech�. C'�tait du bluff. C'est comme �a que mon premier roman a �t� publi�. C'�tait la premi�re fois de ma vie que mon p�re �tait fier de moi. Aussi loin qu'on remontait dans la famille, on �tait analphab�te. J'�tais le premier qui �crivait un livre. Au bled, il n'osait pas dire que j'�crivais des livres, il disait que je racontais des histoires. Mon p�re avait une fascination pour les gens qui �crivaient. Quand on �tait gamins, il nous faisait �crire des lettres qu'il n'envoyait jamais. C'�tait simplement pour le plaisir de nous voir �crire. Pour moi, la colonisation, c'est mon p�re qui ne savait pas lire ni �crire. C'est quand je sors de l'�cole, que tous les autres gosses ont des parents qui savent lire et �crire, et moi non. Sur le bulletin scolaire, ils ont une belle signature et moi j'ai une croix trembl�e. C'est �a pour moi la colonisation.
Certains de vos romans ont �t� port�s � l'�cran. Vous en avez �t� le sc�nariste. Comment passe-t-on de l'�criture romanesque � l'�criture de sc�narios ?
Je suis pass� � l'�criture de sc�narios par la r�alisatrice Sarah Maldoror. Elle a r�alis� mon premier film. Elle �tait all�e chez un agent chercher les coordonn�es de Richard Anconina pour faire un film. Mon livre Les ANI du Tassili �tait dans sa salle d'attente, elle commence � le lire et d�cide d'en faire un film. Apr�s, j'ai fait des sc�narios. J'ai appris en travaillant avec un sc�nariste. Un sc�nario, c'est une partition, le chef d'orchestre, c'est le r�alisateur. Puis, j'ai encha�n� avec d'autres sc�narios. J'ai fait une dizaine de t�l�films.
Propos recueillis par Meriem Nour
Note biobibliographique
Akli Tadjer est n� � Paris le 11 ao�t 1954. Il �crit des chansons pour des groupes rock avant de suivre des cours de journalisme � Paris. Apr�s un voyage en Alg�rie, il publie un premier roman, Les A.N.I. Du Tassili (Prix Georges Brassens 1985), adapt� en 1986 pour la t�l�vision. Il devient alors sc�nariste. En 2000, para�t chez Latt�s, Courage et patience. Le Porteur de cartablepubli� en 2002 est adapt�, lui aussi, pour la t�l�vision ainsi qu' Alphonse paru en 2005. Il re�oit en 2006 le Prix populiste pour Bel- Avenir. Son dernier roman, Il �tait une fois, peut-�tre pas (Ed. Latt�s, 2008) est, comme les pr�c�dents, lou� par la critique.
SIGNET
Histoire et histoire
Une histoire gentille ? L�univers d�Akli Tadjer est en trompe-l��il. Derri�re une certaine tendresse li�e � la pr�sence des enfants dans son histoire, il est souvent question de la f�rocit� d�un monde de brutes. Ce dernier roman n��chappe pas � la r�gle. Une histoire parisienne avec un artificier qui se prend d�affection pour un jeune Fran�ais largu� par sa fille qui s�est �prise d�un int�griste toulonnais. Un r�cit � rallonge qui renvoie, dans un flash-back qui m�le l�histoire � la fiction, au dey Hussein et � la conqu�te fran�aise de l�Alg�rie dans un constant t�lescopage des �poques, des personnages, des styles. Le chant profond de ce livre l�ger est une d�claration d�amour � une Alg�rie fantasm�e comme une incarnation mythique des parents, chose � laquelle sans doute les romans d�Akli Tadjer �uvrent. Un roman qui se lit comme un polar par le rythme affili� au Fr�deric Dar qui ne se cache pas derri�re San Antonio.


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