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R�SEAU ROUTIER
Le calvaire des S�tifiens
Publié dans Le Soir d'Algérie le 01 - 04 - 2009

L��tat des routes se d�grade progressivement dans la ville de S�tif. La situation est d�plorable et alarmante, puisque les usagers des axes routiers en font au quotidien les frais.
Face � la col�re de ceux-ci, cons�cutivement � des pertes mat�rielles et en vies humaines, les autorit�s de tutelle sont interpell�es pour la lenteur accus�e dans les activit�s d�entretien. Mais le partenaire social des citoyens, � savoir l�APC de S�tif, fait comme � l�accoutum�e la sourde oreille.
Chauss�es d�fectueuses
Le soleil synonyme du beau temps donne une impression de beaut� � ce qui ne l'est pas. Parmi ces �l�ments fard�s figurent nos routes. Mais quand cet astre dispara�t derri�re les nuages et que le courroux du ciel s'abat sur la terre, celle-ci est inond�e et ce qui �tait cach� r�appara�t. Les pluies cette ann�e nous ont r�v�l�, comme les pr�c�dentes, les v�rit�s qu'on essaye � chaque fois d'occulter ou d'en minimiser la gravit�. Ces pluies ont mis � nu l'�tat d�fectueux de notre infrastructure routi�re et de nos canalisations. En pareilles circonstances, la plupart de nos routes deviennent impraticables : les unes se transformant en lacs, les autres en un ensemble de flaques. Un calvaire pour les chauffeurs tant la circulation devient infernale et surtout difficile � cause de l��tat piteux des routes � l�int�rieur de la capitale des Hauts-Plateaux. Gravats, stationnement arbitraire, chauss�es d�fonc�es ou impraticables, crevasses ; bref, l��tat de la voirie de la ville de S�tif est on ne peut plus critique, et la population n�a cess� de r�clamer, depuis plusieurs mois, des mesures rapides. M�me les grandes avenues de la ville n�ont pas �chapp� � ce d�cor malgr� quelques op�rations de rafistolage effectu�es � l�occasion de la r�cente visite du pr�sident Abdelaziz Bouteflika. L'�tat des routes que ce soit avec ou sans la pluie est d�sastreux et navrant, il est � l'origine de l'�l�vation du co�t d�amortissement des automobiles qui vieillissent plus t�t que pr�vu. C'est l'avis de Hac�ne, un habitant de la cit� Bounechada. �Depuis que j'habite ici, mes d�penses relatives � l'entretien de ma voiture ont augment� � cause de cette avenue Abacha Amar que vous voyez, nous affirma-til. La chauss�e se fissure aussit�t qu�elle est rev�tue, et, par endroits, elle contient des trous �normes semblables � des gouffres. Quant aux trottoirs, ils sont presque inexistants faute d'espace et aussi � cause des vendeurs de l�informel qui accaparent les lieux, ce qui oblige les pi�tons � emprunter la chauss�e, s'exposant ainsi au danger et g�nant la circulation. Notre grand probl�me c'est qu'on ne sait pas � quelle autorit� s'adresser pour r�clamer nos droits.�
Un laisser-aller
L'hiver est la saison des ch�timents pour les modestes, et combien ils sont nombreux ! Le comble pour eux c'est lorsqu'on vient leur demander de payer les droits de services dont ils ne b�n�ficient pas tels que l'entretien de la chauss�e et du trottoir, l'�clairage, l'enl�vement des ordures m�nag�res, l'�coulement des eaux pluviales. Ce sont les imp�ts qu'ils sont tenus de payer en d�pit du martyre qu'ils endurent. Ces �droits communaux� sont d'autant plus insupportables que les caniveaux qui sont suppos�s recevoir les quantit�s prodigieuses d'eau des pluies torrentielles ne se trouvent que dans quelques endroits tr�s limit�s en nombre. Leur absence oblige les eaux pluviales � prendre la direction des �gouts et l� c'est la catastrophe : comme ils sont �troits ayant d�j� des difficult�s � contenir les eaux us�es pour lesquelles ils sont con�us, ils sont trop vite satur�s et vomissent sur les rues qu�ils transforment en de vrais mar�cages. Les actions de r�fection apr�s l�hiver sont temporaires. Mal faites et parfois inachev�es, certaines de ces actions sont loin de combler les attentes des usagers.
Absence de contr�le
Le comportement de la commune de S�tif n'est pas meilleur en mati�re d'hygi�ne. Plusieurs quartiers ne b�n�ficient pas du service de l'enl�vement des ordures m�nag�res qui empestent les lieux et exposent les habitants � des maladies. Le contr�le d'hygi�ne des �tablissements commerciaux manque �galement ; plusieurs restaurants, p�tisseries et caf�s n'observent pas les r�gles �l�mentaires de propret� telles que le nettoyage des lieux et la d�sinfection du mat�riel. On vous sert dans des assiettes et des verres sales, et les toilettes sont soit un d�potoir soit ferm�es. Et l�, c'est tout le sens abusivement commercial des tenanciers, associ� � l'incivisme des consommateurs, qu'il faut d�plorer.
D�mission des pouvoirs publics
L'autre grand malaise des citoyens est caus� par le stationnement dans le centre-ville. En plus du nombre insuffisant de parkings, la voie publique est c�d�e au priv�, ou plut�t au diktat des racketteurs. Partout, o� qu�ils aillent, les automobilistes sont contraints de s�acquitter d�une v�ritable d�me � un individu autoproclam� �gardien de parking� qui, de surcro�t, arbore, bien en �vidence, un casse-t�te pour dissuader les conducteurs tent�s de s�en aller sans payer. Un v�ritable racket que les pouvoirs publics font mine d�ignorer, quand ils ne l�excusent pas, sous pr�texte que cela permet de procurer de l�emploi � des personnes d�munies.


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