Jamais r�sultats aussi m�diocres n�ont �t� enregistr�s � Annaba au baccalaur�at comme ceux annonc�s pour cette ann�e 2009. Avec un taux de r�ussite de 24%, la wilaya de Annaba occupe la peu reluisante 46e place � l��chelle nationale. Elle est m�me tr�s loin du taux de r�ussite national qui a atteint les 45,05%. Ces mauvais r�sultats ont suscit� le m�contentement des candidats au bac tout comme ils ont �t� jug�s inacceptables par leurs parents. Ils sont d�cid�s � ne pas se taire. Ils pr�voient de porter leur voix aussi loin que possible en interpellant les responsables concern�s au plus haut niveau. Ils estiment avoir �t� bern�s par les d�clarations euphoriques de ceux ayant la charge de cette mission �ducative aussi bien au niveau national que local, leur faisant accroire que cette ann�e, le pourcentage de r�ussite sera meilleur que les ann�es pr�c�dentes. Ils ont constat�, � leurs d�pens, le contraire. �Durant toute l�ann�e scolaire, nous avons eu des assurances des responsables de la Direction de l��ducation que nos enfants sont entre de bonnes mains et que la r�ussite sera au rendez-vous cette ann�e pour une grande partie d�entre eux. C�est tout le contraire qui s�est produit�, affirment de nombreux parents que nous avons rencontr�s apr�s l�annonce des r�sultats. Jug� pourtant faible, le taux de r�ussite enregistr� l�ann�e �coul�e est de 42% avec une honn�te place au classement national. Les d�clarations tonitruantes du directeur de l��ducation de Annaba, qui venait d��tre install� � son poste, en d�but de l�ann�e scolaire, sur une place parmi les dix premi�res wilayas du pays, n�ont �t�, en fin de compte, que des chim�res. Dans sa premi�re prise de contact avec la presse locale, celui-ci, bombant le torse, affirmait textuellement que �si Napol�on Bonaparte est tomb�, Salim Benader (son nom) ne tombera jamais�. La r�alit� est tout autre. Elle est tr�s am�re pour de nombreux jeunes ayant suivi assid�ment les cours en classe et les parents ont fait bien des sacrifices pour voir leurs enfants acc�der � l�universit�.
