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MARCH� DE GROS ET SURPRODUCTION
Tomates et oignons jet�s par caisses enti�res
Publié dans Le Soir d'Algérie le 29 - 08 - 2009

L�Association des mandataires du march� de gros des Eucalyptus, par la voix de son pr�sident, M. Medjeber, demande � ce que El-Hachemi Dja�boub, ministre du Commerce, organise une r�union tripartite dans les plus brefs d�lais. Une r�union qui regrouperait les producteurs agriculteurs, les mandataires et les marchands de d�tail afin de d�battre la situation alarmante dans laquelle se trouve le march� des fruits et l�gumes depuis le d�but du mois de Ramadan.
Reportage de Fatma Haouari
Selon notre interlocuteur, �il y a p�ril en la demeure. Malheureusement, tous nos cris d�alarme restent sans �cho. Nous ne pouvons plus travailler dans ces conditions. Chaque ann�e, les m�mes probl�mes reviennent avec acuit�. Aujourd�hui la coupe est pleine. Nous assistons d�sarm�s � la gabegie, � la sp�culation et � l�anarchie, alors que les solutions existent. Nous avons � maintes reprises demand� � rencontrer le ministre du Commerce, mais c�est toujours un subordonn� qui nous re�oit. Et apr�s plus rien ! Nous voulons une r�union urgente avec le ministre du Commerce et les acteurs concern�s de la cha�ne de production, de commercialisation et de distribution des fruits et l�gumes pour essayer, de concert, d�apporter des solutions d�finitives. Il est anormal que les prix aient atteint ces pics alors que c�est le contraire qui devrait se produire �. Et de poursuivre : �Certains produits comme la tomate et l�oignon sont en surproduction, en une journ�e on jette des caisses enti�res � la poubelle ! Ce sont en premier lieu les agriculteurs, nous et les consommateurs aux petites bourses � en �tre les victimes.� Et d�ajouter : �Pourtant les textes existent, mais il y a un laxisme de la part des autorit�s. � Prenant la d�fense des producteurs avec lesquels les mandataires travaillent en �troite collaboration, il r�v�le : �L�agriculteur paye tout : les ouvriers pour le ramassage, le transport, les imp�ts ; en plus, il doit s�acquitter du droit d�acc�s qui change selon l�humeur des fonctionnaires et il arrive rarement � rentrer dans ses frais !� Il affirme que �souvent, des produits de large consommation en surproduction sont ainsi jet�s � la poubelle car leurs prix sont trop bas et qu�ils ne trouvent pas d�acheteurs !� �Cette situation profite aux sp�culateurs et aux gens qui ne sont pas du m�tier. Je vous dirai m�me qu�� l�occasion de ce Ramadan, nous voyons de nouvelles t�tes arriver sur le march�, des gens qui ne vendaient pas de fruits et l�gumes et qui se sont reconvertis dans cette activit� tant ils trouvaient ce cr�neau all�chant ; c�est ahurissant !� dit-il, non sans une pointe d�amertume. Au cours de notre vir�e, mercredi dernier, au march� de gros des Eucalyptus, nous avons constat�, de visu, le gaspillage. Des l�gumes et des fruits g�t�s s�amoncellent devant les carreaux, d�gageant une odeur naus�abonde. C�d�s � des prix bas, on ne sait par quel miracle ces produits atterrissent au march� de d�tail pour �tre vendus � des prix qui d�passent tout entendement. Tr�s t�t le matin et sous un soleil de plomb, de scamions affluent de partout, charg�s � ras bord de marchandises. On n�gocie au quart de tour car ces produits sont p�rissables et ne peuvent attendre trop longtemps notamment avec la chaleur qui acc�l�re leur pourrissement. Les v�hicules qui p�n�trent dans l�enceinte du lieu de n�goce payent un droit d�acc�s qui varie selon le poids du v�hicule et de son chargement. �Une mesure, selon certains, qui n�ob�it � une aucune logique�. Les nombreux agents de s�curit� veillent au grain. Le ticket co�te entre 200 et 800 DA. Un droit que les mandataires trouvent excessif car �les agriculteurs qui doivent constamment mettre la main � la poche pour payer les ouvriers des champs, pour le transport des marchandises supportent toutes les d�penses alors que les mandataires et les d�taillants ne payent rien�. Souvent, apprend-on, �les producteurs ne s�embarrassent pas des r�glements et vendent leurs r�coltes sur pied au plus offrant qui se recrute parmi les marchands ambulants �. Un probl�me que devrait aussi r�soudre le minist�re du Commerce car il encourage la prolif�ration de l�informel. Ces marchands, qui jouent sur les prix et trichent aussi sur le poids car �chappant � tout contr�le (nous y reviendrons dans une prochaine �dition), tirent leur �pingle du jeu en proposant des prix moins �lev�s et en faisant la tourn�e des cit�s urbaines et des banlieues. Le march� de gros des Eucalyptus abrite 80 carreaux h�rit�s des Fran�ais, d�ailleurs, �c�est eux qui ont instaur� le syst�me des commissions �, nous indique le pr�sident des mandataires. Il alimente le centre, les wilayas limitrophes, l�est et l�ouest.
Le minist�re du Commerce travaille sans mercuriale et sans factures !
Le pr�sident Bouteflika, qui a pr�sid� mercredi dernier un Conseil des ministres consacr� en grande partie � la flamb�e des prix des produits alimentaires durant le mois du Ramadan, a reconnu l��chec de la politique commerciale men�e depuis des ann�es en affirmant que �la ma�trise de la r�gulation du march�, notamment � l'occasion du mois de Ramadhan, a r�v�l� ses limites, face aux effets de la lib�ralisation incontr�l�e des circuits de distribution, aggrav�s conjoncturellement surtout par des pratiques sp�culatives et parasitaires, au d�triment des citoyens et � l'encontre de la port�e spirituelle du mois de Ramadan�. Se voulant ferme, il a exig� une intervention forte des services de l'Etat pour contr�ler les prix. �J'entends qu'aucune r�gle de libert� du commerce ne soit invoqu�e � l'avenir pour justifier la limitation des capacit�s de l'Etat � imposer des pratiques commerciales loyales et � r�primer les sp�culations qui nuisent aux citoyens. Les moyens requis seront mis � la disposition des services de contr�le commercial, mais ces derniers devront assumer leurs responsabilit�s enti�res et reprendre la situation en main�, a-t-il d�clar�. Cependant, suffit-il de sentences dans ces r�unions cycliques pour r�tablir l�ordre ? Bien s�r que non, serions-nous tent�s de dire en toute logique. Selon une source bien inform�e, �la v�rit� qu�on n�ose pas dire est que depuis presque une dizaine d�ann�es, le minist�re du Commerce travaille sans mercuriale et sans factures, pr�cipitant l��conomie nationale dans l�informel, adepte du gain facile�. Cela a cr�� �une culture de fraude si bien qu�il est devenu normal pour les commer�ants v�reux d�exag�rer leurs marges alors que le mois du je�ne est celui de la compassion �rahma�. C�est devenu m�me une tradition : le mois de Ramadan pour ce genre de commer�ants est tout indiqu� pour engranger des b�n�fices. Les commer�ants de d�tail de fruits et l�gumes s�vissent dans une totale impunit�, sans oublier les interm�diaires non agr��s�. Concernant la mercuriale des prix, ce sont les journaux qui font un effort, � travers des articles quotidiens sur les tendances du march�. Mais cette mercuriale reste incompl�te car elle n�informe que sur les prix de vente. N�anmoins, la presse n�a pas pour vocation de se substituer � l�Etat qui reste d�sesp�r�ment absent. Selon M. Medjeber, �le minist�re du Commerce devrait veiller au grain et arr�ter � chaque fois qu�il est interpell� d�invoquer que les prix sont libres�.Pour lui, la solution primordiale est de r�tablir la facture. �Nous prenons 8 % sur la vente et le d�taillant doit prendre sa marge qui doit �tre sp�cifi�e. Or, ce qui se passe, c�est que le d�taillant gagne souvent plus que le producteur lui-m�me et fixe la marge qu�il veut. Il y a une circulaire qui organise les march�s, datant de 1997, qui est tr�s claire � ce sujet. Mais elle n�a jamais �t� appliqu�e. On se demande bien pourquoi�, s�interroge-t-il. Au cours de notre reportage, nous avons rencontr� des inspecteurs de l�Office national de m�trologie l�gale (ONML), en mission de surveillance. Ils �taient venus inspecter les instruments de pesage, leur �tat de fonctionnement et s�assurer que leur usage �tait correct. Cette op�ration est inopin�e. Ils effectuent une autre encore plus compliqu�e qui concerne la v�rification annuelle obligatoire sanctionn�e par le poin�onnage. Ils se plaignent du manque de moyens mat�riels et d�effectifs. �Nous nous d�pla�ons souvent avec nos propres v�hicules�, nous ont-ils r�v�l�. Alors la r�gulation du march�, ce n�est apparemment pas pour demain !
F. H.
Prix au kg affich�s au march� de gros des fruits et l�gumes selon la qualit� et la vari�t�
L�GUMES :
Tomate : 15 DA � 20 DA
Courgette : 10 Da � 20 DA
Laitue : 30 DA
Poivron : 25 DA � 40 DA
Aubergine : 8 DA
Carotte : 28 DA � 35 DA
Oignon 15 � 20 DA
Pomme de terre : 30 � 35 DA
Betterave : 15 DA
Concombre 25 DA.
FRUITS :
Pomme Royal Gala : la petite � 20 DA, la moyenne � 40 DA, la grosse � 60 DA
Poire : de 20 DA � 60 DA
Raisin : Cardinal 35 DA ; gros noir 50 DA
Figue : 25 DA � 40 DA
Melon : 20 DA


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