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UNIVERSIT� D��T� DU RCD
Le politique � l��coute de l�intellectuel !
Publié dans Le Soir d'Algérie le 24 - 10 - 2009

Ouverte jeudi matin � Z�ralda, l�universit� d��t� du Rassemblement pour la culture et la d�mocratie (RCD) a cl�tur� ses travaux, hier en fin de journ�e, apr�s deux jours pleins de d�bats fort int�ressants dans ce qu�ils structurent comme perspectives. La crise politique, qui, pour Sa�d Sadi, le pr�sident du RCD, s�est mu�e en impasse historique, n�a pas �t� que commentaire partisan : elle a �t� soumise � l�expertise d�intellectuels non organiques, nationaux et �trangers.
Sofiane A�t-Iflis - Alger (Le Soir) - Le militant politique a n�cessairement besoin de l�intellectuel qui lui d�friche le chemin pour l�action politique. C�est pour cela qu�il �tait int�ressant de suivre l��change qui a eu lieu, deux jours durant, entre militants partisans, convi�s � l�universit� d��t�, et intellectuels et experts nationaux et �trangers. Le pr�sident du RCD, Sa�d Sadi, aura eu raison de souligner, dans son la�us liminaire, qu�il importait vraiment d�extraire le d�bat � l�invective et � l�anath�me. Et comme il lui revenait de faire le rappel des probl�matiques soumises � r�flexion et d�bat, Sa�d Sadi a bross� le noir tableau d�une Alg�rie o� �la crise politique, apr�s une ann�e de pr�sidence � vie, s�est transform�e en impasse historique �. Cette impasse, a-t-il fait comprendre, est la r�sultante des r�pressions politique, �conomique et sociale. Pour lui, la crise, ou plut�t l�impasse, a d�coul� d�une m�canique triviale. �De coup d�Etat en coup d�Etat, de fraude en corruption, on en est arriv� l�, a-t- il ass�n�. Lucide, comme � son habitude, le pr�sident du RCD s�est d�marqu� de ceux que la globalisation effarouche et qui s�en plaignent sans agir. �Se plaindre de la globalisation, c�est autant se plaindre du soleil qui se l�ve � l�est. Il faut s�organiser en cons�quence. � Mais comment y faire face, justement ? Dans le cheminement national solitaire ou dans une synergie d�union r�gionale ? Sa�d Sadi, tout comme Frej Chaib, universitaire et ancien secr�taire aux relations internationales du RCD tunisien, et Sa�d Ameskan, ancien ministre marocain des Transports, membre du bureau politique du Mouvement populaire et d�put�, croit en un destin maghr�bin. Les trois intervenants se sont accord�s � reconna�tre que le non-Maghreb co�te �norm�ment � chacun des Etats du Maghreb. Mais le Maghreb en tant qu�entit� unie est-il possible ? Pour composter une r�ponse, il faut, au pr�alable, s�rier les raisons qui ont ob�r� cette union depuis la Conf�rence de Tanger en 1958, voire la Conf�rence des nationalistes en 1948 d�j�. S�ils devaient user de la m�me et seule formule pour dire l��chec de la construction maghr�bine, les trois intervenants auraient dit que ce sont les divergences politiques et la nature des r�gimes dans chaque Etat du Maghreb qui ont sabord� le projet d�int�gration. La question du Sahara occidental, qui est apparue en 1975, n�en constitue pas la raison, mais ajoute � la difficult�. L�UMA, dont les fondements ont �t� pos�s � la Conf�rence de Marrakech en 1989, reste un m�canisme fig� depuis 1994. �La r�gle de l�unanimit� retenue pour la prise de d�cision donne � chaque chef d�Etat un droit de veto, d�o� le blocage�, a affirm� Frej Chaib. Sa�d Sadi, lui, ajoute que les raisons de l��chec sont � chercher �galement dans l�absence de d�mocratie dans chacun des pays du Maghreb. Ce dernier croit � la fatalit� de cette construction maghr�bine : �Si nous ne faisons pas cet espace, il nous sera fatalement impos�. �
Le difficile pari �conomique
Vu de chez nous, l�essor �conomique est ais�ment traduisible sur le terrain de la r�alit�. Cette vision n�est malheureusement pas partag�e par deux experts internationaux, Karl Heinz Paque, ancien ministre des Finances du land de Saxe-Anhalt, et Emmanuelle Dupuy, pr�sident de l�IPSE. Le premier a estim� qu�il est, par exemple, difficile pour l�Alg�rie de produire un surplus agricole, �tant donn� sa d�mographie. Et que la coop�ration avec l�Europe ne peut �tre efficiente que si les dirigeants d�veloppent une claire vision de leur d�marche. Pour lui, les socialistes de l��quipe Boumediene ne sont pas cr�dibles parce qu�ils ont �chou� et les islamistes font peur � l�Europe. Pour sa part, Dupuy, rapportant la statistique du FMI, a consid�r� que le taux d�attractivit� de l�Alg�rie est faible comparativement au Maroc et � la Tunisie. L�Alg�rie est class�e � la 136e place sur un classement qui englobe 183 pays. Selon lui, notant une �tude de l�OMC, il y aurait 10 millions de pauvres en Alg�rie et 1,2 million de personnes d�munies. Le conf�rencier a not� �galement la chute du trafic maritime entre Alger et Marseille de l�ordre de 30 %.
La violence, ce mal qui ronge la soci�t�
Les professeurs Merdaci, de l�Universit� de Constantine, et Medhar, de l�Universit� d�Alger, ont eu � diss�quer la violence en Alg�rie. Pour Merdaci, le pouvoir alg�rien conna�t une d�clinaison makhzenienne et le pays traverse une anomie historique. Ce qui a produit cet �tat de fait, l�universitaire le renvoie � une forte urbanisation irr�versible, � un d�litement du lien social, ainsi qu�� l�inflation des signes ext�rieurs de religiosit� au sein de la soci�t� profonde. Pour Merdaci, les gens du pouvoir ne voient pas cette soci�t� qui, pourtant, est bien r�elle. Pour le professeur Medhar, le syst�me alg�rien s�articule autour de la violence sociale. Et que la violence arm�e a toujours pour objet le pouvoir.


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