Abdelaziz Belkhadem, le secr�taire g�n�ral de l�instance ex�cutive du FLN, s�est sacrifi�, hier, au si�ge national du parti, au rituel de la pr�sentation des v�ux de l�A�d. Les cadres du parti, convi�s � la c�r�monie, n�avaient pas eu � �tre superbement attentifs. Belkhadem n�a prononc� qu�un court et l�ger toast. Sofiane A�t Iflis - Alger (Le Soir) - La r�ception a �t� tout ce qu�il y a de modeste : quatre tables dress�es dans la partie sur�lev�e de l�arri�re cour du si�ge, des petits fours, de la limonade et de l�eau min�rale et un pupitre fixaient le d�cor. Les embrassades non protocolaires ont eu tout le temps de s�effectuer dans la partie basse de l�arri�re cour, avant que Belkhadem, accompagn� de Abdelaziz Ziari, ne sonne l�accomplissement du rituel � proprement parler. Les convives, cadres du parti, parmi eux les ministres, form�rent une longue procession et, l�un apr�s l�autre, donn�rent l�accolade successivement � Belkhadem et Ziari et � Sa�d Bouhadja. Ce n�est qu�au terme de cette procession que Belkhadem s�est dirig� vers le pupitre pour prononcer un toast. Tout ce qu�il y a de court et de l�ger. L�homme, dans une �vidente allusion � la qualification de l�EN pour la CAN et le Mondial, a soulign� que �nous avons remporter une victoire� et que �la voie est ouverte vers d�autres victoires.� Comme message, Belkhadem se suffira de cette br�ve note d�espoir. Il prendra cong� de ses invit�s, d�s que sa locution prononc�e. Pour une fois, il manquera � sa courtoisie habituelle et laissera non �clair�es les lanternes de la presse. Contrairement � lui, le ministre de la solidarit� nationale et de la communaut� �tablie � l��tranger, Djamel Ouled Abbas, �tait disert. Dans la foul�e de ses souvenirs des exp�ditions du Caire et de Khartoum, il a avou� que son d�partement a pris en charge une quarantaine d��tudiants rentr�s du Caire, fuyant les brimades qu�ils subissaient l� bas. Il a inform� �galement qu�il finalisait un rapport de mission qu�il devrait remettre au Premier ministre.
