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AVANT M�ME SON APPLICATION
La hausse du SNMG absorb�e par la flamb�e des prix
Publié dans Le Soir d'Algérie le 28 - 12 - 2009

Le dernier rel�vement du Smig, de 12 000 � 15 000 dinars, d�cid� lors de la r�cente tripartite, ne sera d�aucun effet pour les b�n�ficiaires, devant la flamb�e des prix de tous les produits de premi�re n�cessit�, d�autant plus que leur rench�rissement est intervenu, avant m�me cette insignifiante augmentation des bas salaires, qui ne sera effective qu'� partir du mois de janvier prochain.
En effet, les prix des diff�rents produits de premi�re n�cessit� ont pris, depuis des mois d�j�, une courbe ascendante. Les petites bourses et m�me celles qualifi�es de moyennes, n�arrivent plus � suivre le rythme. Il suffit de faire un petit tour � travers les march�s de la ville de Annaba pour s�en rendre compte. Tous les produits mara�chers, pourtant de saison, affichent des prix qui font r�ler les m�nag�res. De la pomme de terre aux navets, en passant par les oignons, les carottes et la laitue, ils sont tout simplement inabordables. Leurs prix ont, pour certains, doubl� en l�espace de quelques semaines. L�ail, pour sa part, tr�ne en ma�tre absolu de la mercuriale. Il est propos� � pas moins de 400 dinars le kilogramme. Cette envol�e est g�n�rale. Elle touche, �galement, les l�gumes secs, � l'exemple des lentilles qui ont atteint le seuil des 200 dinars le kilo. C�est aussi le cas pour les pois chiches, haricots blancs et autres pois cass�s qui constituaient, il n�y a pas longtemps, l�essentiel des repas des familles � petits revenus. Sucre, riz, p�tes et autres produits alimentaires ont, eux aussi, pris l'ascenseur. Face � cette flamb�e des prix, les citoyens ne trouvent aucune explication pouvant la justifier, sinon la recherche du gain facile par les sp�culateurs, devant une absence quasi totale des pouvoirs publics. Ces derniers, quand bien m�me les prix sont libres, soumis � l�offre et � la demande, ne doivent pas rester les bras crois�s devant cet �tat de fait. Ils ont la responsabilit� de mettre un terme � cette pratique qui s�apparente � un vol qualifi�, estime-t-on. Et ce ne sont pas les toutes derni�res d�clarations du responsable du secteur du commerce, relatives � un �projet� d�amendement de la loi sur la concurrence, visant un plafonnement des prix, qui dissuadera les sp�culateurs. Le citoyen en sait quelque chose � ce sujet. Il n�a pas la m�moire courte pour oublier les diff�rentes affirmations des responsables de mettre un terme � la sp�culation, notamment � la veille de chaque Ramadhan, mais qui n�ont jamais �t� suivies d�effet. �On appr�hende, aujourd�hui, de se rendre au march� ou au magasin d�alimentation g�n�rale. Notre maigre salaire est rapidement happ� par cette chert�. Il tient, tout au plus, une dizaine de jours, avant de s��puiser immanquablement �, avouent, avec amertume, des citoyens que nous avons rencontr�s. Pour terminer le mois, il y a ceux qui recourent � l'aide et la solidarit� de parents plus ou moins ais�s. Mais, de nos jours, cette solidarit� familiale devient de plus en plus rare. Les autres, dont les plus d�munis, se rabattent sur le rebut jet� par les marchands de l�gumes dans les poubelles avec l�espoir de tomber sur quelques produits pouvant encore servir � la pr�paration d�un semblant de repas pour nourrir les leurs. Cette situation qui s�applique aussi � une partie des smicards, est le lot quotidien des familles sans aucun revenu, ayant pour la plupart des enfants en bas �ge. A ce sujet, le dernier recensement de la Direction de l�action sociale (DAS) estime cette cat�gorie de familles � environ 3 000, soit quelque 15 000 personnes. �Au lieu de cette insignifiante augmentation du Smig, d�j� rattrap�e et m�me largement d�pass�e par la flambl�e des prix, on aurait aim� que l�Etat joue pleinement son r�le dans la r�gulation et le contr�le des produits alimentaires pour en stabiliser les prix � un niveau raisonnable�, proposent, sans grande conviction, les quelques citoyens que nous avons rencontr�s dans les diff�rents march�s de la ville.

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