Le groupement d�Oran, comprenant les communes d�Oran, d�Es-Senia, de Sidi-Chami et de Bir-El-Djir, sera dot� d�un nouveau sch�ma directeur de collecte des d�chets, en fait le troisi�me en l�espace de 10 ans. Cette fois-ci, le projet de sch�ma directeur a �t� voulu par le minist�re de l�Environnement, qui a choisi Oran comme ville pilote. L��tude de cet outil de gestion de collecte des d�chets m�nagers va �tre conduit par l�Agence nationale des d�chets (AND), qui s�appuiera sur la coop�ration allemande, � travers le groupe GTZ. Cet organisme a, pour sa part, retenu le bureau d��tudes marocain Segu, qui a d�j� travaill� avec GTZ au niveau de la ville d�Annaba. �L�AND est l� pour assister les collectivit�s locales, pour la mise en place d�un syst�me de collecte des d�chets. La premi�re �tape, qui va d�buter ces jours-ci, consistera � dresser un �tat des lieux. 18 enqu�teurs suivront le personnel et r�colteront le maximum de donn�es sur le volume des d�chets, les circuits de collecte, les points noirs et les moyens humains et mat�riels existants. Ils seront appuy�s par deux experts marocains qui, eux, se pencheront sur l�aspect technique et m�thodologique de l��tude�, expliquera le repr�sentant de l� AND, dans son intervention, hier, lors d�une rencontre tenue au si�ge de l� APC d�Oran . En effet, l�objectif de cette rencontre �tait d�informer les �lus, mais surtout le personnel de la division en charge de l�hygi�ne et du nettoiement, quant � la d�marche pr�n�e, afin d�obtenir leur collaboration et, surtout, d�apaiser leur crainte. Car, depuis l�annonce de l�enqu�te et le diagnostic de la situation, ces derniers se sont sentis menac�s dans leur emploi. Ainsi, d�s cette semaine, les 18 enqu�teurs seront sur le terrain. Ils auront 4 mois pour remettre leurs conclusions, afin de proposer un sch�ma directeur. Il faut dire que jusqu�� pr�sent, les pr�c�dentes �tudes command�es n�ont rien donn�, plusieurs volets n�ayant pas �t� pris en compte, comme les conditions de travail du personnel affect� aux t�ches de balayage et de collecte des d�chets, ainsi que les moyens mat�riels. C�est surtout la maintenance des �quipements qui pose probl�me, puisque plus de la moiti� des camions-bennes sont en panne. Par ailleurs, lors de cette rencontre, des �lus ont soulev� le volet de la sensibilisation des citoyens. Le seul moyen, selon eux, de les amener � avoir des comportements positifs, c�est de passer � la sanction financi�re, en verbalisant toute personne qui ne respecterait pas les heures de passage des camions charg�s de la collecte des ordures m�nag�res.