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Sonatrach, �l�affaire du si�cle� de la semaine ? Par Arezki Metref [email protected]
Publié dans Le Soir d'Algérie le 07 - 02 - 2010

On pensait avoir tout vu avec Khalifa. Eh bien, visiblement non ! Encore que, s�agissant de Khalifa, plus que tout, on a r�ussi la prouesse rarissime de produire sous nos yeux, en direct, dans un superbe num�ro de prestidigitation, un immense, incommensurable, et d�mesur� �cran de fum�e. Il est mont� si haut, s�est tant �paissi aux cimes que l�on n�a vu que les petits, tout en bas, ramasseurs de miettes, qui parfois peut-�tre, ne croyaient pas �tre en dehors des clous.
Donc, dire qu�on a tout vu, c�est avouer qu�on n�a rien vu du tout. Ou alors, �a signifie qu�on a vu de quoi �ils� sont capables ! �a oui, on en a eu pour notre compte de spectacle en trompe-l��il ! Si malgr� un proc�s marathon, quantit� d�articles de presse, la force d��lucidation suppos�e de la chose jug�e, on ne comprend toujours pas encore bien ce qui s�est pass� avec Khalifa, comment pr�tendre piger d�ores et d�j� l�affaire Sonatrach ? Les parcimonieuses informations distill�es au tire boulettes par les enqu�teurs et la justice suffisent-elles � se faire une id�e ? Non, �videmment ! Et pourtant, c�est � partir de �a que chacun de nous a la dangereuse tentation de s��riger en enqu�teur puis en juge, cons�quence de ces situations d�l�t�res dans lesquelles on ne dit qu�un peu, et parfois sciemment de travers, et jamais tout, et tout droit. Juge, donc ! Il en pousse d�j� dans tous les caf�s et les r�dactions pour d�capiter sans retenue, s�rs d�avoir raison pour deux �vidences. Un : il n�y a pas de fum�e sans feu. Deux : de toute fa�on, dans ce pays, quiconque le peut se sert � tire-larigot. Qu�une affaire �clate de temps � autre, ce n�est pas un scoop. C�est pr�cis�ment en vertu de ces deux �vidences qu�il faut passer tout �a aux anti-virus. La r�alit� de tout le feu, ce n�est pas un peu de fum�e qui l�apporte. Ce n�est pas non plus parce qu�on met le grappin sur quelquesuns que tout le monde passe � la caisse. El�mentaire, mon cher ! Tout le monde se goinfre quand il peut ? C�est si vrai, �a, que l�exception, honteuse, r�side dans ceux qui travaillent dans le miel sans jamais se l�cher les doigts ! Et s�il n'y avait d�affaire Sonatrach que dans la mesure o�, quelque part, quelqu�un a d�cid� de la rendre publique? On me r�torque que m�me si elle br�le la langue, la question n�est pas � poser. Motus. Reformulation correcte : il y a une affaire Sonatrach parce qu�il y a� une affaire Sonatrach. Passons aux choses s�rieuses ! Bien entendu, il n�y aucune raison de douter, en vertu de la deuxi�me �vidence de tant�t, de la r�alit� quantifi�e par les chiffres astronomiques du p�ze qui a indument chang� de main. �a s�appelle comment, �a, en termes judiciaires ? Corruption ? Il doit y en avoir autant, sinon plus, dans d�autres secteurs, dans d�autres affaires que l�on verra peut-�tre aussi un jour pr�sent�es � leur tout comme �l�affaire du si�cle�. Mais en attendant, c�est Sonatrach, cet Etat dans l�Etat, aussi d�confit l�un que l�autre, qui se mue en feuilleton judiciaire faisant la �une� des chaumi�res et des murs du quartier. Pourquoi ? La r�ponse, c�est Chakib Khellil, lui-m�me, troisi�me responsable de Sonatrach apr�s Dieu et Bouteflika, qui nous la donne en parlant de l�exemption des retomb�es de la corruption sur le �clan pr�sidentiel�. On r�ve ! �Clan pr�sidentiel� ? La v�rit� sort de la bouche des ministres sur la sellette, faut croire. Des d�clarations pareilles, �a te transforme une affaire s�rieuse en fait divers politicien. Si, si, �a existe ! Si le clan pr�sidentiel dont Chekib Khellil a confirm� la r�alit�, admise par les Alg�riens depuis le d�but, esquive les �claboussures de l�affaire Sonatrach, c�est que celle-ci n�est pas une affaire de grosse corruption qu�il s�agit maintenant de prouver dans le respect du droit mais une man�uvre d�un autre clan d�cid� � planter le rival. Comment lire l�information autrement ? Pas possible ! Entre autres parce qu�elle vient confirmer ce que tout Alg�rien subodore. Les affaires existent, c�est indubitable. Il n�y a m�me que �a. �a devient la norme dans un pays sans rep�res moraux. D�ailleurs, dans un renversement surr�aliste qui tiendrait compte de la nouvelle r�alit� de la corruption g�n�ralis�e et � une �chelle proprement inconcevable, on devrait cr�er un tribunal national contre ceux qui restent honn�tes. Proc�s en marginalit� ! Il aurait moins de travail, �a ferait faire des �conomies ! Faut laisser la justice faire son boulot. Le n�tre, citoyen, c�est de d�velopper cette conscience civique qui nous am�nerait � d�duire que les atteintes � l��conomie nationale ne sont pas le r�sultat d�une lutte de clans mais un r�el pr�judice port� au patrimoine de la nation. Qui prend � l�Etat prend � chacun de nous ! Le vrai probl�me est que personne n�enl�vera de la t�te des Alg�riens cette certitude tenace selon laquelle, quels que soient les pr�venus pr�sent�s � la justice, ils ne sont que la partie immerg�e d�un iceberg plus grand que la mer. C�est la coupable r�alit� d�un syst�me qui manipule tout et tout le temps au point que si d�aventure, quelqu�un venait � pr�venir de l�arriv�e du loup, personne ne le croirait. A force de crier, on ne secoue plus les oreilles. C�est dommage pour l��thique sans laquelle un Etat n�est qu�un �difice qui craque � tous les �tages !

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