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MEURTRE D�ALI TOUNSI
Ce qui s�est r�ellement pass�
Publié dans Le Soir d'Algérie le 27 - 02 - 2010

Il est 10h55. L�info a d�j� fait le tour du quartier de Bab-el-Oued, o� se trouve le si�ge de la DGSN. Quinze minutes plus tard, l�information se r�pand dans toute la capitale : Ali Tounsi, le directeur g�n�ral de la S�ret� nationale, est mort. Il a �t� tu� par un haut cadre du m�me corps, le commissaire divisionnaire Choue�b Oultache, chef de la division a�rienne de la DGSN.
Abder Bettache - Alger (Le Soir) - Le drame a eu lieu � l�int�rieur m�me du bureau du premier responsable de la S�ret� nationale. Cela s�est pass� vers 10h30, en ce jeudi 25 f�vrier 2010. Ce jour-l�, le directeur g�n�ral de la S�ret� nationale devait pr�sider une r�union des cadres centraux de son institution. Un communiqu� du minist�re de l�Int�rieur rendu public le jour m�me pr�cise que le �d�c�s de M. Ali Tounsi est survenu lors d'une s�ance de travail au cours de laquelle un cadre de la police, apparemment pris d'une crise de d�mence, a utilis� son arme et bless� mortellement le Colonel Ali Tounsi, avant de retourner l'arme contre lui, se blessant gri�vement, et d��tre �vacu� vers l'h�pital�. Selon plusieurs t�moignages, la victime ne s�attendait gu�re � l�entr�e dans son bureau de celui qu�on pr�sente comme �tant l�un des plus proches collaborateurs d�Ali Tounsi. La relation, qualifi�e de �solide� entre les deux hommes, faisait que le commissaire divisionnaire Oultache Choue�b avait l�habitude d��entrer� sans protocole dans le bureau du patron.
Invectives et coups de feu
Furieux, et portant un journal dont l��dition datait du m�me jour, il exigeait des explications d�Ali Tounsi. Selon les m�mes t�moignages, l�ex-colonel de l�aviation militaire aurait appris par voie de presse son limogeage de son poste de directeur central de l�unit� a�rienne par le directeur g�n�ral de la S�ret� nationale. En face du bureau du DGSN, se trouve une grande salle de r�union. A l�int�rieur, des cadres de la S�ret� nationale, convoqu�s � une r�union de travail par Ali Tounsi, attendaient. En quelques minutes, c�est le drame. Les deux hommes s��changent, diton, des mots durs. Puis, apr�s les invectives, des coups de feu s�ensuivent. Oultache venait d�user de son arme et de tuer Ali Tounsi. C�est la panique. On tente d�immobiliser le tireur. Dans la foul�e, d�autres personnes sont touch�es par des balles, alors que l�on essaye de le ma�triser. L�exdirecteur central de l�unit� a�rienne de la DGSN essaye de mettre fin � ses jours. En tentant de le ma�triser, les policiers, arriv�s en catastrophe, r�ussissent � d�tourner vers le bas l�arme avec laquelle il voulait se tirer une balle dans la t�te. Il est touch� � l��paule et � la cuisse. L�alerte est g�n�rale. Toutes les issues sont bloqu�es. Les policiers se trouvant � l�ext�rieur du b�timent sont interdits d�entr�e. Alors qu�un ordre est donn� � ceux qui se trouvaient � l�int�rieur de rester dans leur bureau. A l�ext�rieur, les signes d�une situation exceptionnelle ne tardent pas � faire leur apparition. Un dispositif de s�curit� est vite mis en place. Les sir�nes des ambulances retentissent.
Ambulances et renforts
Oultache est vite transf�r� vers l�h�pital d�A�n- Na�dja, alors que d�autres sources avancent qu�il a �t� �vacu� vers la clinique des Glycines. L�ex- directeur central de l�unit� a�rienne de la DGSN, gri�vement bless� et ayant perdu beaucoup de sang, se trouve plong� dans un coma profond. Pendant ce temps, la rumeur bat son plein. La th�se d�une prise d�otage est vite avanc�e. Pour d�autres, il s�agit d�une fusillade � l�int�rieur de la DGSN. L�arriv�e des ambulances et des renforts, dans le sillage de celle du ministre de l�Int�rieur venu aux nouvelles, alimente toutes les rumeurs. La population du quartier est tenue en haleine. Les balcons des riverains sont pris d�assaut. On tente de comprendre ce qui s�est r�ellement pass� � l�int�rieur de l�immense b�tisse de la DGSN. Une heure apr�s le drame, le si�ge de la S�ret� nationale est toujours ferm�. L�ambiance est lourde. Un climat de suspicion s�installe. A 14h35, soit quatre heures apr�s le drame, les portes de l�institution sont rouvertes. Trente minutes plus tard, le minist�re de l�Int�rieur diffuse un communiqu� annon�ant la mort tragique du directeur g�n�ral de la S�ret� nationale. Selon la m�me source, �une enqu�te judiciaire a �t� ouverte pour d�terminer les circonstances de ce douloureux �v�nement� et un appel a �t� lanc� �� l'ensemble des personnels de la DGSN pour maintenir et impulser la dynamique engag�e par le d�funt dans ses missions au service des institutions de la R�publique�.
A. B.


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