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Il est à Washington après les frappes menées contre: Damas Macron accusé d'allégeance à Trump
Publié dans Le Temps d'Algérie le 25 - 04 - 2018

Dits pragmatiques et ambitieux, les présidents américain et français se rencontrent à Washington pour discuter de la Syrie, l'Iran, la Russie et économie.
Paris a participé aux frappes menées par Washington contre Damas. La France est loin de la politique de Jacques Chirac qui a refusé de lancer une guerre contre l'Irak comme souhaitaient les Américains. Depuis l'adhésion de la France à l'OTAN, initiée par Sarkozy, la France a prêté allégeance à Washington, d'après de nombreux politiciens. La première visite d'Etat que Donald Trump accorde depuis le début de son mandat, c'est Emmanuel Macron qui en bénéficie! Un geste fort, qui semble démentir que la France soit un vassal ou un simple allié des Etats-Unis. Pourtant, depuis un an, la diplomatie de Paris reste globalement alignée sur celle de Washington, ecrivent les médias. Emmanuel Macron avait dit qu'il disposait de preuves que Damas a lancé une attaque aux armes chimiques à Douma, pour participer aux frapes menées par Washington. Ces preuves n'ont jamais été présentées. Emmanuel Macron qui n'a fait que suivre la politique hostile à Damas pronée par Washington, a perdu de la crédibilité aux yeux de la Russie. Le président El Assad a cédé la légion d'honneur qui lui a été attribuée par la France du temps de Jacques Chirac, et expliqué qu'il refuse une distinction de la part d'un pays qui, d'après lui, soutient le terrorisme. Damas qui a triomphé contre les terroristes de Daech, Front El Nosra, Djeich El islam et Ahrar El Cham, n'avait pas besoion d'armes chimiques. Emmanuel Macron le sait et pourtant il a continué à accuser Damas pour justifier la participation aux frappes menées contre Damas. Nombre de politiciens français ont dénoncé l'attitude d'Emmanuel Macron, et exprimé le refus de l'allegeance à Washington. Nombre d'experts craignent qu'Emmanuel Macron ne se rallie à Washington pour d'autres dossiers. Pourtant, Emmanuel Macron et Donald Trump étaient en désaccord sur nombre de dossiers, dont celui du climat. Les experts craignent qu'Emmanuel Macron qui suit Washington dans la politique hostile à Damas, rejoigne les Américains dans leur guerre froide contre la Russie. Emmanuel Macron a déjà exprimé une politique hostile à l'Iran, même s'il a tenu à l'accord nucleaire avec Téhéran, contrairement à Washington qui exprime le souhait d'annuler l'accord. Il y a de la part d'Emmanuel Macron et de Donald Trump, la volonté de nouer de nouvelles relations avec la Russie, mais ils sont confrontés à des médias qui jettent de l'huile sur le feu. On est dans une situation paradoxale où les Américains ont davantage besoin des Français que l'inverse, dit Olivier Piton, expert en droit public français, européen et américain, à un média russe.
La Russie ne croit pas au désengagement américain
En visite officielle en Chine, le ministre russe des Affaires étrangères a déploré la «posture coloniale» de la France en Syrie, la prise de position du G7 envers la Russie et a estimé que Washington n'allait pas se désengager de Syrie de sitôt. Selon les informations de l'agence Reuters, le ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov, a déclaré le 24 avril que les Etats-Unis, d'après lui, ne souhaitaient pas quitter la Syrie, malgré les annonces de Donald Trump allant dans ce sens. Lors d'une adresse à la presse depuis Pékin, où il se trouve en visite officielle, le chef de la diplomatie russe a également dit qu'il espérait un éclaircissement en matière de coopération internationale sur le dossier syrien, après s'être entretenu avec ses partenaires français à ce sujet. La veille, à Pékin également, Sergueï Lavrov avait déploré : «J'ai entendu que le président Macron avait appelé à maintenir des forces en Syrie, même lorsque le dernier terroriste serait tué ou expulsé du pays.» Le ministre avait dénoncé, à ce sujet, une posture coloniale. Le 29 mars, Donald Trump avait publiquement déclaré que Washington allait se «désengager de Syrie très vite», laissant «d'autres s'en occuper». Mais, peu de temps après cette déclaration présidentielle, le département d'Etat des Etats-Unis avait fait savoir qu'il ignorait tout d'un éventuel plan de retrait des troupes américaines stationnées en Syrie – dont le nombre total serait de 2 000 hommes, comme l'a reconnu le Pentagone en décembre 2017, après avoir longtemps soutenu n'avoir que quatre fois moins de militaires au sol. Puis, le 15 avril, à l'occasion d'une interview fleuve télévisée, le président de la République française Emmanuel Macron affirmait avoir convaincu Donald Trump qu'il était «nécessaire» de rester en Syrie, suscitant un recadrage de la Maison Blanche le lendemain. «La mission américaine n'a pas changé. Le président a clairement fait savoir qu'il voulait que les forces américaines rentrent dès que possible», avait assuré la porte-paroleWashington, Sarah Sanders. La Russie, l'Iran et Damas ménent une lutte contre les terroristes de Djeich El Islam, Ahrar El Cham, Front El Nosra et Daech.


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