Les kurdes craignent la relance de la guerre après la réélection du président turc, Erdogaan. Pour beaucoup, la réélection de M. Erdogan à la tête d'un système présidentiel qui organise sa domination personnelle sur l'appareil d'Etat, mais aussi sa coopération reconduite avec les ultranationalistes du Parti de l'action nationale, pour une vision exclusivement sécuritaire de l'action de l'Etat dans le Sud-Est. Après la défaite des insurrections urbaines lancées par le PKK à la suite de l'effondrement du processus de paix, l'idée d'une poursuite des méthodes dures domine dans les conversations et les commentaires politiques de la région. En plus de la coopération avec les nationalistes. Le 17 juin, la présence de Tansu Çiller au dernier meeting à Istanbul du président Erdogan a été particulièrement mal vécue par beaucoup de Kurdes de Turquie. Son mandat de première ministre (1993-1996) fut marqué par les pires abus de forces paramilitaires dans la région, lors de la période dite de la «sale guerre». Les kurdes craignent la relance de la guerre menée depuis nombre d'années par le président turc Erdogan. Le président Erdogan qui réprime des populations kurdes a mené une attaque contre la province Afrine occupée par les kurdes. Il y a quelques semaines, le président turc Erdogan coopérait avce Washington contre les kurdes à Menbij. Eddogan attaque également les kurdes d'Irak. L'aviation turque n'a pas cessé ses bombardements aériens sur les positions tenues par les rebelles kurdes du Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK) dans le nord de l'Irak, notamment dans leur redoute de Qandil, dans les montagnes situées non loin de la frontière avec l'Iran. Des opérations sont également menées dans les montagnes du sud-est de la Turquie pour tenter d'en déloger les rebelles kurdes armés. Considérés comme terroristes par la Turquie, l'Union européenne et les Etats-Unis, les autonomistes du PKK, en guerre contre l'Etat turc depuis 1984, ont établi depuis plusieurs dizaines d'années leur base arrière dans les montagnes de Qandil, à la frontière entre l'Irak et l'Iran. Considérés comme terroristes par la Turquie, l'Union européenne et les Etats-Unis, les autonomistes du PKK, en guerre contre l'Etat turc depuis 1984, ont établi depuis plusieurs dizaines d'années leur base arrière dans les montagnes de Qandil, à la frontière entre l'Irak et l'Iran Depuis la fin du processus de paix avec le PKK, en 2015, Ankara envoie régulièrement son aviation frapper les positions des rebelles kurdes dans le nord de l'Irak. Le président Erdogan opte pour l'envoi de forces terrestres dans des pays de la région pour lancer des bombardements contre les kurdes. Ceux-ci, bénéficiant du soutien des américains, à Menbij, ont été abandonnés par Washington.Le président turc, Erdogan, a choisi cette politique au mépris des frontières et des principes de droit international, disent de nombreux politiciens.