Le nombre de cas suspects, atteints de choléra, a encore augmenté. Désormais, il s'élève à 161, dont 116 sont hospitalisés à Boufarik et El Kettar, selon le Directeur de l'institut Pasteur, Zoubir Harrat, qui s'exprimait, hier, au micro de nos confrères de Dzair news. Un précédent bilan, fait, dimanche, par le ministre de la santé, Mokhtar Hasbellaoui, a fait état de 49 cas confirmés, à travers cinq wilayas. Le Directeur de l'Institut Pasteur n'a pas, également, écarté l'éventualité, que le nombre de personnes contaminées pouvait connaître une nouvelle hausse. Il a, tout de même, fait état, en parallèle, de 45 personnes qui ont quitté l'hôpital. M. Harrat assure, toutefois, qu'il n'y a pas eu de décès enregistrés ces deux derniers jours. «Depuis l'apparition de l'épidémie, l'Etat a fixé une stratégie ayant permis de l'endiguer, et d'empêcher sa propagation», a souligné le ministre, dans un point de presse animé à l'issue d'une visite d'inspection des conditions de prise en charge des personnes atteintes, au niveau de l'hôpital de Boufarik, spécialisé dans les malades infectieuses. Le ministère s'est également exprimé sur le sujet, hier, affirmant dans un communiqué, qu'à la date du 26 août, 56 cas de choléra ont été confirmés sur les 161 cas hospitalisés depuis le 07 août. Selon le ministère, la répartition des cas par wilaya se présente comme suit: Bouira 03 cas confirmés sur 06 cas suspects, Blida 30 cas confirmés sur 106 cas suspects, Tipasa 12 cas confirmés sur 19 cas suspects, Alger 10 cas confirmés sur 27 cas suspects, Médéa 1 cas confirmé et enfin Ain Defla 02 cas suspects. Le nombre des cas hospitalisés «a significativement diminué», passant de 33 cas le 23 août, à 04 cas le 26 août 2018, a affirmé le ministère, précisant que tous les malades sont pris en charge au niveau de l'EHS El Kettar et l'EPH de Boufarik. Le ministère n'omettra pas de rappeler les mesures et règles d'hygiène à suivre pour arrêter et endiguer la propagation de la maladie, notamment la javellisation de l'eau, le lavage des mains et des fruits et légumes, ou encore l'ébullition de l'eau de stockage avant toute utilisation. Dans un autre registre, le ministère a toutefois nié, hier, avoir évoqué l'éradication du choléra «dans trois jours», apprend-on