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Vœux souvent pieux…
Publié dans Le Temps d'Algérie le 05 - 12 - 2018

A quelques encablures de la fin de l'année, on tire déjà des plans sur la comète. Au-delà des préparatifs d'un festif de circonstance, selon le tempérament et le mode de vie de chacun, ce sont les vœux intimes, pour soi ou pour ses proches, qui s'expriment déjà. On n'est pas tout à fait sûrs si les vœux auront pour starter le 1er janvier ou le 12 pour Yennayer mais, ce qui est sûr, c'est que la chance se doit au sourire, enfin. Fini le temps perfide de la poisse. La nouvelle année devra cesser de jouer à l'oiseau de mauvais augure. Elle est faite pour autre chose, tout de même. Et si aujourd'hui, il y a un ralliement à certains vœux universellement retenus, c'est que l'histoire est longue de vœux exaucés et forgés autour de points de repères sociaux et de rituels bâtis sur une base solide, celle de la chance. Chacune des communautés humaines qui nous entourent a la sienne, chaque individu a, en principe, la sienne aussi. Et comme le dit si bien le proverbe : «Mieux vaut avoir de la chance que de se lever tôt». C'est ainsi que ceux qui sont nés sous une bonne étoile se moquent des vœux de fin d'année. Ils sont, en général, nés avec une cuillère en argent dans la bouche. Ceux par contre qui croient au «z'har qui brise les pierres», implorent le ciel et attendent l'heureux hasard.
Et cette histoire de chance ne date pas d'hier. Rappelons-nous, au tout début de l'Indépendance. A peine les roumis partis, toute une frange de la population a vu le ciel lui sourire. Ils avaient eu la chance d'être là, majeurs et vaccinés contre la poisse des mauvais jours. Ils ont pu, sans trop de paperasse, occuper les fameux biens vacants. Villas, appartements, locaux commerciaux, fermes et autres devinrent leurs propriétés, comme par enchantement. Il y a eu, ensuite, la fameuse cession des biens de l'état. Là aussi, des veinards ont pu acquérir des logements, même dits de fonction, des villas et des lots de terrain presque à l'œil au vu des sommes dérisoires déboursées. Cette bonne étoile a aussi brillé sur les demandeurs d'emploi, sans trop d'études ou de compétences. Les Sonacome, Sonitex, SNLB et autres sonnaient de partout pour embaucher. Des paysans avaient quittés terres, veaux, vaches, brebis et moutons pour profiter de l'aubaine. Ils devenaient du coup citadins et avec certificat de résidence en bonne et due forme. Par la suite, eux même ou leurs enfants, investiront le vaste domaine de l'informel qui les fera aussi riches que Crésus. Personne n'osera leur jeter la première pierre, leur «z'har» s'en charge. Il la brise au vol des pactoles amassés sur le dos du Trésor public…
En fait, la chance peut sourire à tout un chacun, sans avoir à faire des vœux de fin d'année. Rien que le fait de vivre en Algérie est une aubaine. On y a droit à beaucoup de friandises au gré des divers programmes dits sociaux et qui profitent à tout le monde, même aux indus bénéficiaires. En somme, et pour peu qu'on se tienne à carreau, en évitant les mailles du filet judiciaire, on peut se la couler douce, sans trop trimer comme un forçat. C'est même le pays du farniente par excellence. Chaque fin d'année, les agences de voyages surbookées par des d'innombrables futurs réveillonneurs, noceurs invétérés en Europe, en Tunisie ou ailleurs, en témoignent. Serait-ce des rentiers, nés avec une cuillère d'or ou d'argent à la bouche ? Ça se saurait au regard de tous ceux qui font inlassablement des vœux, souvent pieux…


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