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CAN 2019: Forces et faiblesses de l'Afrique du Sud et de l'Egypte
Publié dans Le Temps d'Algérie le 18 - 12 - 2018

L'Afrique du Sud et l'Egypte sont donc les deux candidats à l'organisation de la Coupe d'Afrique des nations 2019 de football. Voici certaines forces et faiblesses des deux postulants. Depuis la fin de l'Apartheid, l'Afrique du Sud a organisé une Coupe du monde de rugby à XV (1995), les Jeux Africains 1999, une Coupe du monde de football (2010), deux Coupes d'Afrique des nations de foot (1996 et 2013), ainsi qu'un Championnat d'Afrique des nations (2014). La «nation arc-en-ciel» est donc une valeur sûre, en matière d'organisation de grands événements sportifs.
L'Afrique du Sud dispose des dix stades hérités de la Coupe du monde 2010, sans parler de toutes les infrastructures nécessaires (aéroports, routes, hôtels, etc.). Certaines enceintes sont régulièrement exploitées, comme celles de Johannesburg ou de Durban, quand d'autres attendent de l'être davantage.
En juin/juillet, ce sera l'hiver austral. Il peut faire vraiment froid à Johannesburg. Mais, globalement, le climat est plutôt doux dans des villes côtières comme Le Cap, Durban ou Port-Elizabeth. Des températures certes peu agréables pour le public, mais moins pesantes pour les organismes de joueurs fatigués après une longue saison, en clubs.
Un enthousiasme modéré
La CAN 2013 et le CHAN 2014 n'ont pas laissé un souvenir impérissable en matière de ferveur. Le public sud-africain est-il blasé, après avoir vu défiler autant de grands tournois à domicile en deux décennies ?
L'Afrique du Sud s'est, par ailleurs, attiré les foudres en votant en faveur du trio Etats-Unis – Canada – Mexique, plutôt que pour le Maroc, lors de l'attribution de la Coupe du monde 2026. Le président de la Fédération sud-africaine, Danny Jordaan, n'est, par ailleurs, pas le dirigeant le plus populaire au sein de la Confédération africaine de football. En témoigne sa lourde défaite face au Malawien, Walter Nyamilandu, lors d'une élection pour désigner le représentant anglophone de la CAF au sein de la Fédération internationale de football (FIFA).Si la ministre des Sports, Tokozile Xasa, s'est montrée plutôt favorable à l'organisation de la CAN 2019, le gouvernement sud-africain n'a pas encore apporté un soutien franc et massif à cette candidature. Celui-ci attend des clarifications sur le coût du tournoi, notamment, selon la presse locale. Et il ne peut pas faire n'importe quoi, à quelques mois des élections générales 2019. Ce manque d'ardeur risque-t-il de refroidir le Comité exécutif de la CAF, qui désignera le pays hôte le 9 janvier à Dakar ?
L'Egypte, pour sa part, fait partie des fédérations les plus influentes à la CAF, dont le siège se situe d'ailleurs au Caire. Le président de l'Egyptian Football Association (EFA), Hany Abo Rida, a par ailleurs été un des soutiens les plus précieux à Ahmad pour battre Issa Hayatou, lors de l'élection du président de la Confédération africaine de football.
L'Egypte dispose aussi d'au moins une douzaine de stades à plus de 20.000 places, dont le Borg El Arab Stadium (86.000 places) et le Cairo International Stadium (75.000 places), où évolue généralement l'équipe nationale égyptienne. Avec quatre grandes enceintes au Caire, deux à Alexandrie et deux à Suez, le pays serait quasiment en mesure d'organiser la CAN 2019 dans trois villes seulement. L'Egypte est un pays de football. La passion pour le ballon rond y est exceptionnelle – au point de parfois dégénérer – même si la CAN 2006 n'avait pas déchaîné les foules. Sauf, évidemment, lors des matches des «Pharaons».
La sécurité, la maillon faible
Depuis la Révolution égyptienne, le secteur touristique a beaucoup souffert et a perdu des milliards d'euros. Le pays est très loin des quelques 12 milliards générés par le tourisme en 2010. Or, dans un pays où au moins une personne par foyer travaille directement ou indirectement pour cette industrie, l'enjeu est crucial. La CAN 2019 ne devrait pas booster cette économie. Toutefois, elle devrait rassurer sur la capacité de l'Egypte à garantir la sécurité des visiteurs. D'où un soutien clair à l'organisation du tournoi de la part du gouvernement. Justement, la sécurité est le point négatif du dossier égyptien. Le pays a fait face à plusieurs attentats sanglants ces dernières années.
La menace terroriste est, certes, de plus en plus circonscrite à certaines zones du territoire. Mais l'Egypte doit également composer avec un souci majeur : la violence récurrente dans ses stades. Suite au drame de Port-Saïd, qui avait fait plus de 70 morts, le public avait été en grande partie interdit lors des matches de championnat, de 2012 à 2018. En organisant la CAN en juin/juillet plutôt qu'en janvier/février, la CAF savait qu'elle exposerait les joueurs à une forte chaleur dans certains pays. L'Egypte ne fait pas exception, avec une température moyenne de 27 degrés en juin/juillet au Caire, et qui peut aller à 34 degrés en moyenne certains étés.


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