Les élèves de certaines localités n'ont pas pu rejoindre leurs écoles, parce' que les routes sont bloquées par la neige. Les bus de transport scolaire ne pouvaient pas passer, à en croire des témoignages des villageois. Les fortes intempéries qui se sont abattues hier à Bouira, et notamment dans les communes du sud, où il a beaucoup neigé, ont isolé des localités et fermé des axes routiers. Dans la daira de Bordj Okhris, située à l'extrême sud de la wilaya, les températures ont frôlé le zéro degré ces derniers jours. Les quantités de neige enregistrées localement, ont rendu la circulation automobile impossible dans plusieurs routes, reliant des villages au chef-lieu de daïra. Les élèves de certaines localités n'ont pas pu rejoindre leurs écoles, parce' que les routes sont bloquées par la neige. Les bus de transport scolaire ne pouvaient pas passer, à en croire des témoignages des villageois. Ainsi, en ces temps de grand froid, les habitants des régions qui ne sont pas encore raccordées au réseau du gaz naturel, affirment que le gaz butane se fait rare. Des appels ont été lancés aux responsables locaux, afin qu'ils interviennent pour approvisionner les villageois en bonbonnes de gaz. S'ajoutent au calvaire des intempéries, les coupures récurrentes du réseau électrique dans la ville de Bordj Okhris. Il faut souligner que plusieurs routes ont été ouvertes hier matin, dans certaines communes de sud de la wilaya. Toujours dans le registre des intempéries, neuf familles qui habitent sur la rive sud de l'oued Eddous, dans la localité d'Ouled Bellil, relevant de la commune de Bouira, sont sinistrées depuis onze jours. Leurs maisons ont été inondées, et leurs affaires emportées par les eaux de l'oued. Depuis, ces familles n'ont de cesse d'interpeller les autorités locales. En vain. «Nous avons tout perdu lors des dernières pluies. Toutes nos affaires ont été emportées par les eaux. Les maisons sont inhabitables. C'est grâce à un voisin qui nous a ouvert son garage que nous avons trouvé refuge. Les autorités locales ne nous écoutent pas. Mon dossier de logement est déposé depuis 1987», a déclaré un sinistré. Les familles qui habitent encore les haouchs du chef-lieu de wilaya vivent un calvaire. Les eaux pluviales s'infiltrent à l'intérieur de leurs maisons, et les plaques de zinc qui font office de toit finissent toujours par être emportées par les vents. Par ailleurs, plusieurs routes nationales, qui relient Bouira avec d'autres wilayas, sont toujours bloquées par la neige, notamment les RN30, RN33 et RN 15.