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Benbitour revient sur l'application des articles 102, 7 et 8 : «Gaid Salah presse le Conseil constitutionnel»
Publié dans Le Temps d'Algérie le 31 - 03 - 2019

Benbitour a estimé que le fait que le chef d'état-major ait évoqué aussi les articles 7 et 8 de la constitution est «une pression» de Gaid Salah, qui a décidé d'interpeller le Conseil constitutionnel…
L'ancien chef du gouvernement, Ahmed Benbitour, a réagi hier à la déclaration du chef d'état-major de l'ANP, le général Gaïd Salah, qui a appelé à l'application des articles 7, 8 et 102 de la constitution pour sortir de la crise politique dans laquelle se trouve le pays actuellement. Pour Benbitour, l'article 102 de la constitution passe en premier par le conseil constitutionnel, pour ensuite désigner, conformément à cet article, un remplaçant provisoire au chef d'Etat pour une certaine période, qui est le président du conseil de la nation. Lors de son passage à la radio, Benbitour a estimé que le fait que le chef d'état-major ait évoqué aussi les articles 7 et 8 de la constitution est «une pression» de Gaid Salah, qui a décidé d'interpeller le Conseil constitutionnel, après le refus de ce dernier d'agir et d'appliquer l'article 102. Il ajoutera que Gaid Salah, par cette réaffirmation, «a compris que la rue ne veut ni du président du conseil de la nation ni du conseil constitutionnel, surtout que ce dernier n'a pas répondu à la demande de l'application de l'article 102».
Par ailleurs, et pour ce qui est des appels répétés des manifestants, depuis le 22 avril, à la démission du président Bouteflika, Benbitour considère cette idée dépassée, puisque, dit-il, «il n'est plus président de la république, compte tenu de son état de santé». D'autre part, Benbitour appelle la rue à se définir un objectif clairement établi, et à décider qui sera son représentant, pour faire partir le système actuel de gouvernance et le remplacer. Il note cependant que le pays se trouve présentement «dans une impasse», les contestataires du système ne sachant pas comment agir pour faire partir celui-ci, alors que le pouvoir doit se faire à l'idée qu'il doit céder la place, en ne négociant que les modalité de son départ, «le plus rapidement possible».
Une transition de 8 à 12 mois
Concernant le recours à l'application des articles 7 et 8 de la Constitution, il est possible pour Benbitour d'instituer une période transitoire de 8 à 12 mois, et ce, sans avoir à passer par la période de 45 plus 90 jours, et à nécessairement confier au président du Sénat une option rejetée par les manifestants. Dans un autre contexte, M. Benbitour n'a pas manqué d'accuser le pouvoir de Bouteflika qui, selon lui, a versé «dans l'autoritarisme, le patrimonialisme et le paternalisme», qui ont contribué, affirme-t-il, à créer des «des institutions affaiblies». Il affirme que pour bien comprendre ce qui se passe aujourd'hui dans le pays, il faut, tout d'abord, connaître la nature du pouvoir et ses conséquences sur les institutions, et aussi de la situation économique.


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