Gardien de Metz, Alexandre Oukidja n'imaginait peut-être pas, il y a quelques années, qu'il deviendrait international. Et encore moins sous le maillot de l'Algérie. Mais les bonnes performances du natif de Nevers ont tapé dans l'œil du sélectionneur des Fennecs Djamel Belmadi, qui a récemment appelé dans son groupe le portier possédant des origines algériennes par son père. Pas apparu en qualifications de la CAN contre la Gambie (1-1), le 22 mars, Oukidja a honoré sa première sélection face à la Tunisie en amical (1-0) quatre jours plus tard. 90 minutes et un clean-sheet à la clé. Dans un entretien à beIN Sports, le gardien de 30 ans est revenu sur ses premiers pas dans le groupe des Fennecs. «Les Algériens sont très fiers de leurs pays, de leurs couleurs, de leurs coutumes, de leurs religions. J'ai été accueilli comme un roi. C'est ça la richesse de l'Algérie : que vous soyez Français ou étranger, quand vous êtes accueillis dans le pays, vous êtes accueillis comme un Algérien. Les joueurs m'ont très très bien accueilli. Au début, j'étais à l'écart, puis j'ai commencé à discuter. C'est comme une famille, comme des retrouvailles, comme si on ne s'était jamais quittés. J'ai vu pas mal de joueurs se prendre dans les bras. (…) Si j'ai chanté l'hymne ? J'ai chanté des bouts de mots. Je parle très très peu arabe, je connais quelques mots. Pour respecter tous les Algériens, je ne vais pas faire semblant de la chanter. J'étais très fier et très ému lors de l'hymne, c'était quelque chose de grandiose.»
