La France accorde une aide à Khalifa Haftar tout en soutenant le processus de paix en Libye sous les auspices de l'Onu, affirme le site d'information US Politico. Le maréchal Haftar est soutenu par la France dans l'attaque lancée en Libye, écrit un média américain, tandis que nombre de libyens ont dénoncé l'Elysée pour le rôle présumé joué dans ce pays. La France accorde une aide à Khalifa Haftar tout en soutenant le processus de paix en Libye sous les auspices de l'Onu, affirme le site d'information US Politico. Selon lui, Paris préfère avoir un «homme fort» au pouvoir dans ce pays nord-africain. Politico se demande si le maréchal Haftar peut vraiment assumer ce rôle. La France est impliquée dans le renforcement du maréchal Haftar qui, selon elle, pourrait rétablir l'ordre en Libye, et combattre les groupes terroristes qui bénéficient de la crise dans ce pays nord-africain, écrit le site d'information états-unien Politico, dans son article intitulé «Le double jeu de la France en Libye». Dans le même temps, Paris soutient ostensiblement le processus de paix en Libye, mené par l'envoyé spécial de l'Onu, Ghassan Salamé, rappelle le média. Et d'ajouter que les autorités françaises n'ont jamais reconnu officiellement les fournitures d'armes et l'envoi de militaires, afin de soutenir les forces de Khalifa Haftar. La mort de trois soldats français dans un crash d'hélicoptère en Libye en 2016, a constitué une rare preuve de cette «présence secrète» des militaires français en Libye, affirme-t-on dans l'article. Un ministre tunisien a dit hier, que treize diplomates français armés ont été arrêtés à la frontière de la Tunisie avec la Libye. Le ministre tunisien s'est exprimé sur l'information rapportée par Mosaïque FM, concernant l'arrestation de «membres d'une délégation diplomatique en provenance de Libye» à la frontière entre les deux pays. Le ministre a affirmé qu'il s'agissait «de diplomates français armés» qui ont refusé de rendre leurs armes. L'ambassade de France à Tunis s'est également exprimée à ce sujet, via un communiqué publié sur son site officiel. Le responsable a dit que «onze individus de nationalité française ont tenté de franchir les frontières tuniso-libyennes à bord de six voitures tout-terrain, et ont refusé de rendre les armes dont ils disposaient». «Les munitions qui étaient en leur possession ont été mises dans la caserne de Ben Guerdane», a-t-il dit. Le ministre tunisien a précisé que les 11 personnes étaient munies de passeports diplomatiques, et venaient de Libye. L'Elysée est accusé par les libyens de soutien au maréchal.