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Le service des impôts, calvaire quotidien des citoyens
Sidi Bel Abbès
Publié dans Le Temps d'Algérie le 24 - 02 - 2009

La gangrène bureaucratique qui passe du mauvais accueil à l'abus de pouvoir, ne manque pas dans les couloirs des services publics à Sidi Bel Abbès.Le citoyen n'a qu'à patienter parfois ou éclater en injures le plus souvent. Tel est le cas aux services des impôts de Sidi bel Abbès où les conditions d'accueil ne sont pas meilleures qu'à la grande poste de la ville ou à l'APC.
Les citoyens arrivent souvent tôt le matin, avant même que l'administration n'ouvre ses portes, rien que pour éviter la bousculade qui s'accentue entre 10 et 12h. Une fois que les fonctionnaires décident de commencer le boulot, après un long «break» et une longue attente des citoyens devant les guichets, la polémique commence.
L'administration de cet organisme est connue pour son refus de communiquer et le mauvais accueil des citoyens. «Ce service ne joue jamais son rôle et ne règle les problèmes des citoyens qu'après un long va-et-vient», déclare un vieux. Un autre jeune affirme : «Nos administrations démotivent les jeunes quand ils veulent légaliser au moins un document. Elles participent énormément au gaspillage du budget étatique, vu l'absence de conscience professionnelle, dont l'aboutissement est le sous-développement.»
Selon M. Zine, sociologue et enseignant au département de sociologie à l'université de Sidi Bel Abbès, le phénomène revient sous forme de trois aspects. Le premier qui dérange est, incontestablement, la mauvaise gestion et concerne le comportement des fonctionnaires avec leurs missions, dont notamment la lenteur dans la réalisation des tâches qui leurs sont imparties, et l'utilisation abusive et négative du pouvoir discrétionnaire dont ces derniers disposent, précise notre interlocuteur.
L'autre aspect de ce mauvais comportement de certains fonctionnaires concerne leurs relations avec l'administration, en tant qu'entité morale, mettant à disposition divers moyens d'actions objets de détournement, d'abus de pouvoir, d'appropriation illégitime, ajoute-t-il.
Le troisième aspect, selon M. Zine, concerne le comportement à l'égard de l'usager, personne physique ou morale, et qui s'adresse aux services administratifs, confronté à la corruption, au népotisme, au clientélisme, à l'abus de pouvoir, en plus de la très mauvaise qualité du service.
Face à ces comportements, conclut-il, il y a un véritable vide juridique que la législation sur les missions et les devoirs de l'administration et ceux qui la font fonctionner ne couvre pas. Mais le constat ne peut être complet si on ne s'intéresse pas aux causes qui permettent à ces mauvais comportements de proliférer.


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