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Femelle, l'épouse ?
Publié dans Le Temps d'Algérie le 13 - 03 - 2009

La marâtre martyrise les enfants orphelins, mais va aller encore plus loin, très loin...Le mari a la tête baissée. Cadre dans une importante institution, il comparaît pour coups et blessures volontaires à l'encontre de madame son épouse et mère de ses deux enfants en bas âge. D'emblée, le juge l'interroge :
- Que vous a-t-il donc pris de battre votre femme et lui briser les os avec vingt-huit jours d'incapacité ?
- Demandez-le lui, monsieur le président, répond sans lever la tête l'inculpé.
- Non, c'est à vous que s'adresse le tribunal et c'est à vous de répondre à ses questions. Cela dit, je ne vous permet pas de vous adresser ainsi au tribunal. Redressez-vous, SVP et relevez la tête. Fuir la réalité à la barre ne va pas adoucir la situation, lui dit le président de la section correctionnelle.
Le détenu qui passe en flagrant délit reste muet. Il a visiblement envie de dire un mot mais il a peur... De quoi ? De qui ? Un long silence va s'installer à la barre et dans la salle d'audience, un silence gênant, tuant, agaçant, dérangeant. Le magistrat n'avait même pas eu le temps de revenir à la charge qu'un cri de bête blessée fusa, transperçant ce lourd silence.
- Qu'est-ce donc ? C'est quoi ça ? Qui a crié ?, lance incrédule le juge, réputé comme étant droit et honnête.
- C'est ma fille, monsieur le président, elle n'est pas bien. Elle n'a pas probablement pu supporter de me voir devant vous. Je suis désolé pour ces troubles...
- Monsieur le président, monsieur le président, lança la teen-ager, debout et en larmes. Interloqué le juge laisse échapper un «Au nom d'Allah !».
- Que voulez-vous mon petit ? Pourquoi donc vous mettre dans cet état ? Approchez, dit paternellement le magistrat.
- ça y est. J'ai ma petite idée.
Puis le juge balaya du regard la salle avant de prier la jeune fille de se rapprocher encore plus côté «victime» de la barre, avant qu'il ne soit à moitié surpris par l'arrivée de la seconde ado. Un long silence va encore peser. Le juge commençait par s'interroger sur le cours inattendu des événements, avant d'inviter l'aînée des enfants de l'inculpé à vider son sac, car c'était visible.
L'une des deux ados, les cheveux en bataille, grimace, ne s'aperçoit même pas que trois grosses larmes descendent inexorablement vers une menton haut, ferme et qui sera malmené au moment où elle va se plaindre des martyres vécus aux côtés de cette marâtre à qui, elles, les orphelines, avaient pensé qu'en ayant un enfant avec leur père veuf, elle aurait un meilleur comportement. «Pire, c'est à croire qu'elle ne voulait même plus de notre sœur, ce bébé qu'elle avait tant espéré être un garçon, et lorsque nous...»
Le juge coupe court au sévère réquisitoire de la jeune fille qui était interrogée pour atténuer le geste amer mais «justifié» de leur papa.
- «Ecoutez mon enfant. Nous sommes ici pour coups et blessures. Votre histoire est certes triste, mais ce n'est pas le sujet du jour. La victime a un statut qu'il faut respecter comme nous avons respecté votre fervent désir de vous exprimer. Allez vous rasseoir», avait expliqué le magistrat qui a peut-être vu d'autres situations similaires et plus dramatiques.
- «Non, monsieur le président. Mes larmes ne sont pas celles d'un alligator. C'est le sentiment de dégoût, de rejet de cette intolérable marâtre à qui nous n'avons rien demandé. Depuis la mort de notre mère, nous n'attendons aucune affection de personne, sauf celle de notre papa victime de son amour sincère vis-à-vis de cette femme qui n'a jamais su lui rendre la pareille. Enfin, je n'omettrai pas de vous remercier, je vous apprendrais qu'elle n'a fait des enfants avec notre papa que pour mieux nous écraser.
Le président, qui avait bien suivi tout cette dramatique affaire et poussé par la loi, inflige une peine de prison avec sursis juste de quoi avertir le monsieur que nul ne doit se faire justice en 2009.


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