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Nabni appelle à un «changement profond et urgent»
Gouvernance économique
Publié dans Le Temps d'Algérie le 08 - 04 - 2014

A la veille de l'élection présidentielle, l'initiative citoyenne «Notre Algérie bâtie sur de nouvelles idées» Nabni a réitéré son appel pour amorcer «un changement profond et urgent», salutaire pour l'Algérie afin d'éviter «l'iceberg» ou «le tsunami».
Dans une conférence de presse, animée hier à Alger, Abdelkrim Boudra, porte- parole du collectif, a plaidé pour «l'émergence d'un consensus national sur les questions fondamentales».
Il a ajouté à ce propos que «le contexte actuel peut offrir une opportunité historique d'impulser l'émergence d'une nouvelle ère».
Mais en cas de maintien de l'immobilisme actuel, a-t-il averti, le pays s'enfoncera davantage dans une crise multidimensionnelle (politique, économique et sociale) et sera confronté à des résultats qu'on ne pourra pas supporter».
M. Boudra a considéré que «le modèle rentier» a montré ses limites et le maintenir conduirait à l'explosion. «Le système est nourri par la rente» et il est temps de se «désintoxiquer» de cette rente de manière graduelle pour éviter un coût social élevé.
«Le système a provoqué des comportements négatifs», y compris parmi les opérateurs économiques, dont certains sont «intoxiqués par la rente».
La gouvernance économique à laquelle aspire le think thank et d'autres groupes de réflexion prône la transparence dans la gestion des dépenses publiques qui doivent faire l'objet d'une évaluation régulière par rapport aux objectifs arrêtés.
Des mécanismes institutionnels doivent être décidés pour obliger les responsables à différents niveaux de présenter des bilans périodiques et rendre des comptes relatifs à leurs programmes.
Certes, poursuivra M. Boudra, «le matelas financier de l'Algérie permet encore d'introduire des réformes graduelles, de manière intelligente et à moindre coût social», mais rater l'opportunité du changement induirait «un coût social explosif».
«Il faut être conscient du coût du non-changement, a-t-il nuancé, déplorant la vision infantilisante que veut maintenir l'Etat qui maintient la politique de subvention pour garder le calme social.
Même si le plus optimiste des trois scénarii élaborés par Nabni sur la situation de l'Algérie d'ici 2025 alerte sur un retour à un endettement extérieur qui dépasserait 150 milliards de dollars, Mebrouk Aib, membre de Nabni, préviendra que «cette prévision serait la résultante de la tendance actuelle. Les ressources financières se tarissent et les recettes des hydrocarbures sont en baisse face à des besoins sociaux croissants».
Le devoir d'alerter
Il a ajouté au passage que «le financement du système sera hypothéqué» et le financement des différents postes de dépenses ne sera plus possible à l'image des salaires des enseignants et du corps médical.
«Il faut dire la vérité au peuple», a-t-il suggéré, craignant que les programmes de réalisation des infrastructures et des logements, notamment, soient interrompus en raison du tarissement des fonds publics.
L'Algérie ne doit pas compter sur les recettes du pétrole dont les cours sur le marché mondial fluctuent continuellement. Le marché pétrolier est tellement instable qu'il n'est pas possible de faire des prévisions par rapport à ce marché, a-t-il remarqué.
Pour M. Boudra, l'Algérie a bien fait de créer le Fonds de régulation des recettes (FRR), mais l'épuisement de ce fonds est «une mauvaise gouvernance», appelant à introduire un article dans la Constitution pour protéger ce fonds.
Le collectif Nabni a tenu, par ailleurs, à confirmer sa partialité et sa posture non partisane, se limitant au devoir d'alerter l'opinion publique sur l'enjeu crucial de cette période et de contribuer au débat public pour appeler à un changement de la gouvernance publique et l'engagement d'une «dynamique féconde» et une rupture avec les mauvaises gestions des ressources pour rejoindre le club des pays émergents. Les solutions existent, pourvu que la volonté suive, a conclu Mebrouk Aib.
Dans un communiqué remis à la presse, le collectif Nabni lance un appel à «changer de voie pour garantir la stabilité du pays et l'engager dans un projet de développement. Notre devoir est d'alerter l'opinion publique sur le fait que les moyens financiers dont a disposé l'Etat ces dernières années grâce aux recettes d'hydrocarbures vont probablement se réduire de façon drastique. Ces recettes ont jusque-là permis de compenser en partie les lacunes de l'Etat par des dépenses considérables et certaines réalisations indéniables. Mais elles vont tôt ou tard diminuer alors que notre pays est plus que jamais dépendant de son sous-sol. Préparer l'Algérie à cette inévitable échéance requiert un profond changement de voie».
Il ajoute que «ce changement est garant de notre stabilité. Le retarder nous expose au risque d'instabilité».


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